Ceux qui comptabilisent les rotations des hommes d’affaires et autres stars à bord de jets privés vont encore le faire pendant encore quelques années. Même si l'industrie de l'aérien promet une décarbonation complète de ses activités d'ici 2050, les avions susceptibles de réduire leur impact environnemental, ce n’est pas encore pour tout de suite. Même si des solutions existent déjà et commencent à être mise en place.
C’est notamment le cas des carburants propres (SAF), des carburants issus de la biomasse, fabriqués à partir d'huiles végétales, de cuisson, de graisses animales, de sucres et d'amidons, de certaines algues ou de lignocellulose provenant de résidus de bois et de certaines plantes non comestibles. Le transport aérien mise beaucoup sur ces carburants sans pétrole pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Toutefois, leur développement est encore limité par leur faible disponibilité et des coûts trop élevés pour les compagnies. Mais des constructeurs aéronautiques comme Safran, dont l’objectif est d’aller vers une aviation plus sûre et plus durable, travaillent sur le sujet.
D’autres pistes existent, comme l’optimisation des trajectoires de vol, l’optimisation des opérations au sol, et surtout la rupture technologique au niveau de la motorisation, en se dirigeant vers l’hydrogène, - ce n’est pas encore pour demain – ou l’avion 100 % électrique. C’est dans cette voie que s’est engagée la société américaine d’aéronautique « Eviation ».
Présenté de manière statique lors du salon du Bourget 2019, « Alice », un avion tout électrique conçu pour accueillir du fret ou neuf passagers et deux membres d'équipage, a effectué son premier vol de 8 minutes, à basse altitude, autour du Moses Lake aux Etats-Unis dans l’État de Washington.
Selon le constructeur cet aéronef, peut transporter ses passagers et son chargement, sur une distance de 800 km, avec un seul pilote.
« Le vol s’est déroulé exactement comme prévu » s'est félicité le PDG d’Eviation Gregory DAVIS. « Cette étape révolutionnaire mènera à l’innovation dans le transport aérien durable, et façonnera à la fois les voyages de passagers et de fret à l’avenir ». Et de poursuivre : « Alice ne produit aucune émission de carbone, réduit considérablement le bruit et coûte une fraction à exploiter par heure de vol par rapport aux jets légers ou aux turbopropulseurs haut de gamme ».
A ce jour le constructeur n’a pas encore donné de date production commerciale de son appareil. Mais déjà, 137 appareils auraient été réservés par plusieurs opérateurs, dont la société de transports et courriers DHL. Cette dernière a commandé douze avions dans sa version cargo, susceptible de transporter une charge de 1100 kg, pour les transports régionaux.
« Il fonctionnera dans tous les environnements actuellement desservis par les avions classiques tout en offrant une bonne fiabilité et moins de maintenance, les moteurs électriques nécessitant moins de maintenance puisqu’ils comportent moins de pièces mobiles », confie la firme de transport, filiale de la Deutsche Post. Cette dernière souhaite investir un total de 7 milliards d’euros d’ici 2030 dans des mesures visant à réduire ses émissions de CO2.
« Le premier vol d’Alice confirme notre conviction que l’ère de l’aviation durable est arrivée », ajoute Geoff KEHR, VP Gestion mondiale de la flotte aérienne de DHL Express. « Avec notre commande de 12 e-cargos Alice, nous investissons dans notre objectif global de logistique zéro émission. Alice change véritablement la donne en permettant pour la première fois le transport aérien longue distance sans émissions »
(Source BFM Business)
C’est notamment le cas des carburants propres (SAF), des carburants issus de la biomasse, fabriqués à partir d'huiles végétales, de cuisson, de graisses animales, de sucres et d'amidons, de certaines algues ou de lignocellulose provenant de résidus de bois et de certaines plantes non comestibles. Le transport aérien mise beaucoup sur ces carburants sans pétrole pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Toutefois, leur développement est encore limité par leur faible disponibilité et des coûts trop élevés pour les compagnies. Mais des constructeurs aéronautiques comme Safran, dont l’objectif est d’aller vers une aviation plus sûre et plus durable, travaillent sur le sujet.
D’autres pistes existent, comme l’optimisation des trajectoires de vol, l’optimisation des opérations au sol, et surtout la rupture technologique au niveau de la motorisation, en se dirigeant vers l’hydrogène, - ce n’est pas encore pour demain – ou l’avion 100 % électrique. C’est dans cette voie que s’est engagée la société américaine d’aéronautique « Eviation ».
Présenté de manière statique lors du salon du Bourget 2019, « Alice », un avion tout électrique conçu pour accueillir du fret ou neuf passagers et deux membres d'équipage, a effectué son premier vol de 8 minutes, à basse altitude, autour du Moses Lake aux Etats-Unis dans l’État de Washington.
Selon le constructeur cet aéronef, peut transporter ses passagers et son chargement, sur une distance de 800 km, avec un seul pilote.
Le premier vol d’Alice confirme notre conviction que l’ère de l’aviation durable est arrivée
« Le vol s’est déroulé exactement comme prévu » s'est félicité le PDG d’Eviation Gregory DAVIS. « Cette étape révolutionnaire mènera à l’innovation dans le transport aérien durable, et façonnera à la fois les voyages de passagers et de fret à l’avenir ». Et de poursuivre : « Alice ne produit aucune émission de carbone, réduit considérablement le bruit et coûte une fraction à exploiter par heure de vol par rapport aux jets légers ou aux turbopropulseurs haut de gamme ».
A ce jour le constructeur n’a pas encore donné de date production commerciale de son appareil. Mais déjà, 137 appareils auraient été réservés par plusieurs opérateurs, dont la société de transports et courriers DHL. Cette dernière a commandé douze avions dans sa version cargo, susceptible de transporter une charge de 1100 kg, pour les transports régionaux.
« Il fonctionnera dans tous les environnements actuellement desservis par les avions classiques tout en offrant une bonne fiabilité et moins de maintenance, les moteurs électriques nécessitant moins de maintenance puisqu’ils comportent moins de pièces mobiles », confie la firme de transport, filiale de la Deutsche Post. Cette dernière souhaite investir un total de 7 milliards d’euros d’ici 2030 dans des mesures visant à réduire ses émissions de CO2.
« Le premier vol d’Alice confirme notre conviction que l’ère de l’aviation durable est arrivée », ajoute Geoff KEHR, VP Gestion mondiale de la flotte aérienne de DHL Express. « Avec notre commande de 12 e-cargos Alice, nous investissons dans notre objectif global de logistique zéro émission. Alice change véritablement la donne en permettant pour la première fois le transport aérien longue distance sans émissions »
(Source BFM Business)