Élément indispensable de la distribution électrique dans les villes et les campagnes, les postes de transformation qui permettent à chaque citoyen de pouvoir se raccorder au réseau d’électricité, connecter les différentes lignes électriques et transformer l’énergie en différents niveaux de tension font souvent tache dans le paysage. Ces bâtiments monoblocs en béton, protégés par une porte bardée de consignes à l’attention de ceux qui seraient tentés de forcer l’accès, sont plutôt austères. La plupart du temps ils servent de défouloir à ceux qui veulent crier leur haine envers la société à grands coups de jets de peinture.
Plutôt que les laisser se dégrader, ENEDIS la société chargée de la gestion et de l'aménagement du réseau de distribution d'électricité en France, a décidé d’inviter les artistes de l’art de rue à s’en emparer, dans le cadre d’une véritable démarche de cohésion sociale. Et ainsi, petit à petit ces bâtiments sans véritable intérêt architectural, tant s’en faut, reprennent des couleurs et peuvent même devenir le centre d’attraction d’un quartier. « Nous réunissons des associations de quartier, des artistes graffeurs, des techniciens locaux pour redonner des couleurs au patrimoine français, tout en renforçant la cohésion sociale », explique ENEDIS qui, outre la valorisation de son patrimoine, démontre sa volonté d’être un service de proximité.
Plutôt que les laisser se dégrader, ENEDIS la société chargée de la gestion et de l'aménagement du réseau de distribution d'électricité en France, a décidé d’inviter les artistes de l’art de rue à s’en emparer, dans le cadre d’une véritable démarche de cohésion sociale. Et ainsi, petit à petit ces bâtiments sans véritable intérêt architectural, tant s’en faut, reprennent des couleurs et peuvent même devenir le centre d’attraction d’un quartier. « Nous réunissons des associations de quartier, des artistes graffeurs, des techniciens locaux pour redonner des couleurs au patrimoine français, tout en renforçant la cohésion sociale », explique ENEDIS qui, outre la valorisation de son patrimoine, démontre sa volonté d’être un service de proximité.
Une main tendue aux artistes éphémères des quartiers populaires
L’opération se déroule en plusieurs étapes. Dès qu’un artiste ou une équipe s’intéresse à la valorisation d’un poste de transformation, une réunion est organisée afin d’étudier la thématique du projet. Une visite sur place est ensuite lancée afin que les intervenants puissent mieux connaître les risques liés à ce genre d’équipement. Un moyen de sensibiliser au danger du courant électrique à haut voltage. Ensuite, après préparation des lieux les artistes peuvent entrer en action. Dès que l’œuvre, en partie financée par ENEDIS, est terminée, des médiations sont organisées avec les habitants des quartiers concernés.
Partenaire du Tour de France le gestionnaire du réseau électrique avait même encouragé l’an dernier le travail d’artistes œuvrant sur des postes de transformation situés sur le parcours de l’événement cycliste. C’est le cas de Jérôme Favre, un artiste isérois qui a donné une nouvelle vie à six transformateurs situés en Haute-Savoie. Les fans du Tour ont pu ainsi découvrir la performance de l’artiste, laquelle se déclinait sur les thèmes du vélo, mais aussi de l’énergie et de la montagne. L’opération a été réalisée avec la collaboration d’une association locale de jeunes en difficulté.
L’art urbain ou street-art est un mouvement artistique contemporain strictement visuel développé dans les espaces publics ou plus simplement dans les rues. Reconnu depuis comme un art à part entière, le street-art fait référence à des œuvres le plus souvent non autorisées, réalisées de manière sauvage sur des façades aveugles, des palissades de chantier, des ponts ou tout autre édifice public où des artistes souvent talentueux exercent leur art en se jouant des autorités. Il englobe diverses techniques telles que le graffiti rapide sur mur, le pochoir, la mosaïque, l’autocollant, l'affichage. C’est le plus souvent un art éphémère.
Désormais, le territoire français est désormais jalonné d’œuvres qui font la part belle aux spécialistes de l’art urbain. Voir ICI les œuvres réalisées
Partenaire du Tour de France le gestionnaire du réseau électrique avait même encouragé l’an dernier le travail d’artistes œuvrant sur des postes de transformation situés sur le parcours de l’événement cycliste. C’est le cas de Jérôme Favre, un artiste isérois qui a donné une nouvelle vie à six transformateurs situés en Haute-Savoie. Les fans du Tour ont pu ainsi découvrir la performance de l’artiste, laquelle se déclinait sur les thèmes du vélo, mais aussi de l’énergie et de la montagne. L’opération a été réalisée avec la collaboration d’une association locale de jeunes en difficulté.
L’art urbain ou street-art est un mouvement artistique contemporain strictement visuel développé dans les espaces publics ou plus simplement dans les rues. Reconnu depuis comme un art à part entière, le street-art fait référence à des œuvres le plus souvent non autorisées, réalisées de manière sauvage sur des façades aveugles, des palissades de chantier, des ponts ou tout autre édifice public où des artistes souvent talentueux exercent leur art en se jouant des autorités. Il englobe diverses techniques telles que le graffiti rapide sur mur, le pochoir, la mosaïque, l’autocollant, l'affichage. C’est le plus souvent un art éphémère.
Désormais, le territoire français est désormais jalonné d’œuvres qui font la part belle aux spécialistes de l’art urbain. Voir ICI les œuvres réalisées