Le temps de chargement est de 10 à 12 minutes. Les chauffeurs sont totalement autonomes, la procédure est quasi identique à celle d’une pompe à essence classique - Photo © Hynamics
Depuis que l’on sait que les produits pétroliers sont très polluants pour notre environnement, le secteur automobile n’a de cesse de se remettre en question afin de trouver des alternatives viables. Parmi celles-ci : l’hydrogène, produite par une simple électrolyse de l’eau et qui ne rejette aucun gaz toxique dans l’atmosphère.
Alternative intéressante, mais encore couteuse pour l’automobile de monsieur tout le monde, d’autant que les stations ne sont pas très développées sur le territoire français. A Paris, une compagnie de taxi en fait le pari. Pour le reste c’est plutôt du secteur des poids lourds et notamment des bus que cette nouvelle ressource, au demeurant inépuisable, pourrait tirer son épingle du jeu.
C’est ce qu’a compris la communauté d’agglomération d’Auxerre, en région Bourgogne-Franche-Comté, qui vient d’inaugurer la plus grande station de production et de stockage d’hydrogène. Pour l’instant, 5 bus du réseau urbain Leo, opéré par Transdev, profiteront de cette énergie renouvelable en attendant de le porter sur l’ensemble du parc. Ces bus fonctionnent grâce à une pile à combustible, qui consomme de l'hydrogène et rejette uniquement de l'eau.
D’une capacité de 1 MW, la station AuxHYGen, installée sur le site de l'ancien dépôt de produits pétroliers, avenue de la Turgotine à Auxerre peut produire jusqu’à 400 kg d’hydrogène vert par jour grâce à l’électrolyse de l’eau.
Cette première réalisation d’Hynamics, filiale du groupe EDF spécialisée dans l’hydrogène, permettra d’éviter l’émission de 2 200 tonnes de CO2 chaque année. Cette réalisation s’inscrit dans le cadre du projet d’écosystème territorial porté par la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois. Ce projet de mobilité propre, qui sera amené à adresser d’autres usages dans les prochains mois, s’inscrit dans le plan air-climat-énergie territorial et la politique volontariste menée par l’agglomération, en faveur de la transition énergétique de ses territoires.
« On mesure aujourd’hui les phénomènes de réchauffement climatique, donc il faut vraiment qu'on ait des politiques publiques ambitieuses, innovantes, pour justement lutter contre ces gaz à effet de serre», a déclaré le Président Crescent Marault (LR), lors de l’inauguration du site. « L’Agglomération pilote une stratégie de moyen et long terme pour devenir un territoire autonome en énergie. Le rôle d’une collectivité est de se préparer aux enjeux de demain et d’initier le changement au service de son attractivité, tant pour les citoyens que pour les entreprises. »
Commencé en avril 2021, ce site de production et de stockage est constitué d’un électrolyseur qui, grâce à un fort courant électrique, dissocie l’hydrogène de l’oxygène, composants de l’eau. Seule ombre au tableau l’énergie électrique nécéssaire à cette décomposition est nucléaire. Les élus et techniciens n’ont pas précisé s’ils envisageaint de se tourner vers une source de production électrique plus propre, telle les éoliennes ou les panneaux photovoltaïques. Ce que l’on retiendra c’est que cette unité de production évitera le rejet de 2200 tonnes de CO2 par an, ce qui constitue déjà une avancée.
Après électrolyse « cet hydrogène est ensuite purifié » détaille au micro de France 3, le chef de projet Audran Fournet. « On l'envoie ensuite dans un réservoir à basse pression, pour ensuite le comprimer et le transférer dans des réservoirs à haute pression. Ce qui nous permettra ensuite de remplir des bus ». Cette station peut produire 400 kg d'hydrogène par jour sachant qu’un bus consomme entre 15 et 20 kg d'hydrogène par jour.
Pour l’opérateur de mobilités Transdev, qui accompagne les collectivités dans leur recherche de solutions adaptées à leurs territoires, « l’exemple de l’Auxerrois est à ce titre symbolique de notre volonté de travailler main dans la main avec les élus et les partenaires économiques et industriels locaux. Avec cette station et l’évolution de son parc de bus, Auxerre, j’en suis convaincu va très rapidement être un exemple à suivre pour de nombreuses collectivités mais aussi pour le groupe Transdev », souligne Thierry Mallet, Président-Directeur général de Transdev.
Le Conseil Régional de Bourgogne-Franche-Comté qui souligne son engagement dans l'hydrogène, avec notamment un projet ferroviaire, a investi 100 millions d'euros dans plusieurs projets, comme celui d’Auxerre, mais aussi à Dijon, Dole et Belfort.
L'inauguration du site de production à Auxerre s'est faite au lendemain de l'annonce du plan France 2030, un plan d’investissement de l’orde de 30 milliards d’euros pour la France, présenté par Emmanuel Macron, le mardi 12 octobre.
Le Chef de l'Etat qui souhaite placer la France en tête de la production d'hydrogène « vert » en 2030 et porter la fabrication de véhicules électriques et hybrides à 2 millions a annoncé vouloir développer une offre industrielle dans l’hydrogène et investir massivement. « Tout cela nous permettra de décarboner notre industrie, d’alimenter nos bus, nos trains et nos camions » a déclaré le chef de l’Etat.
Alternative intéressante, mais encore couteuse pour l’automobile de monsieur tout le monde, d’autant que les stations ne sont pas très développées sur le territoire français. A Paris, une compagnie de taxi en fait le pari. Pour le reste c’est plutôt du secteur des poids lourds et notamment des bus que cette nouvelle ressource, au demeurant inépuisable, pourrait tirer son épingle du jeu.
C’est ce qu’a compris la communauté d’agglomération d’Auxerre, en région Bourgogne-Franche-Comté, qui vient d’inaugurer la plus grande station de production et de stockage d’hydrogène. Pour l’instant, 5 bus du réseau urbain Leo, opéré par Transdev, profiteront de cette énergie renouvelable en attendant de le porter sur l’ensemble du parc. Ces bus fonctionnent grâce à une pile à combustible, qui consomme de l'hydrogène et rejette uniquement de l'eau.
D’une capacité de 1 MW, la station AuxHYGen, installée sur le site de l'ancien dépôt de produits pétroliers, avenue de la Turgotine à Auxerre peut produire jusqu’à 400 kg d’hydrogène vert par jour grâce à l’électrolyse de l’eau.
« Il faut vraiment qu'on ait des politiques publiques ambitieuses, innovantes, pour justement lutter contre ces gaz à effet de serre »
Cette première réalisation d’Hynamics, filiale du groupe EDF spécialisée dans l’hydrogène, permettra d’éviter l’émission de 2 200 tonnes de CO2 chaque année. Cette réalisation s’inscrit dans le cadre du projet d’écosystème territorial porté par la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois. Ce projet de mobilité propre, qui sera amené à adresser d’autres usages dans les prochains mois, s’inscrit dans le plan air-climat-énergie territorial et la politique volontariste menée par l’agglomération, en faveur de la transition énergétique de ses territoires.
« On mesure aujourd’hui les phénomènes de réchauffement climatique, donc il faut vraiment qu'on ait des politiques publiques ambitieuses, innovantes, pour justement lutter contre ces gaz à effet de serre», a déclaré le Président Crescent Marault (LR), lors de l’inauguration du site. « L’Agglomération pilote une stratégie de moyen et long terme pour devenir un territoire autonome en énergie. Le rôle d’une collectivité est de se préparer aux enjeux de demain et d’initier le changement au service de son attractivité, tant pour les citoyens que pour les entreprises. »
Commencé en avril 2021, ce site de production et de stockage est constitué d’un électrolyseur qui, grâce à un fort courant électrique, dissocie l’hydrogène de l’oxygène, composants de l’eau. Seule ombre au tableau l’énergie électrique nécéssaire à cette décomposition est nucléaire. Les élus et techniciens n’ont pas précisé s’ils envisageaint de se tourner vers une source de production électrique plus propre, telle les éoliennes ou les panneaux photovoltaïques. Ce que l’on retiendra c’est que cette unité de production évitera le rejet de 2200 tonnes de CO2 par an, ce qui constitue déjà une avancée.
Après électrolyse « cet hydrogène est ensuite purifié » détaille au micro de France 3, le chef de projet Audran Fournet. « On l'envoie ensuite dans un réservoir à basse pression, pour ensuite le comprimer et le transférer dans des réservoirs à haute pression. Ce qui nous permettra ensuite de remplir des bus ». Cette station peut produire 400 kg d'hydrogène par jour sachant qu’un bus consomme entre 15 et 20 kg d'hydrogène par jour.
Pour l’opérateur de mobilités Transdev, qui accompagne les collectivités dans leur recherche de solutions adaptées à leurs territoires, « l’exemple de l’Auxerrois est à ce titre symbolique de notre volonté de travailler main dans la main avec les élus et les partenaires économiques et industriels locaux. Avec cette station et l’évolution de son parc de bus, Auxerre, j’en suis convaincu va très rapidement être un exemple à suivre pour de nombreuses collectivités mais aussi pour le groupe Transdev », souligne Thierry Mallet, Président-Directeur général de Transdev.
Le Conseil Régional de Bourgogne-Franche-Comté qui souligne son engagement dans l'hydrogène, avec notamment un projet ferroviaire, a investi 100 millions d'euros dans plusieurs projets, comme celui d’Auxerre, mais aussi à Dijon, Dole et Belfort.
L'inauguration du site de production à Auxerre s'est faite au lendemain de l'annonce du plan France 2030, un plan d’investissement de l’orde de 30 milliards d’euros pour la France, présenté par Emmanuel Macron, le mardi 12 octobre.
Le Chef de l'Etat qui souhaite placer la France en tête de la production d'hydrogène « vert » en 2030 et porter la fabrication de véhicules électriques et hybrides à 2 millions a annoncé vouloir développer une offre industrielle dans l’hydrogène et investir massivement. « Tout cela nous permettra de décarboner notre industrie, d’alimenter nos bus, nos trains et nos camions » a déclaré le chef de l’Etat.