Aux quatre coins du monde la ville connectée se développe


le Lundi 30 Janvier 2017 à 15:41

Toutes les analyses concordent : avec l’augmentation de la population et l’urbanisation qui va de pair, il devient indispensable de rendre les villes plus intelligentes pour faire face aux défis environnementaux qui se posent aux gestionnaires. Alors, la ville intelligente, qui place le citoyen au cœur d’une ville collaborative, est-elle la meilleure solution. Plusieurs pays tentent déjà d’y répondre.


Barcelone, la capitale de la Catalogne, multiplie les projets
Barcelone, la capitale de la Catalogne, multiplie les projets
En France, comme dans le reste du monde plusieurs projets de villes intelligentes ont commencé à voir le jour. Ces projets tentent déjà de répondre aux enjeux que sont la gestion de l’eau, l’éclairage public, la mobilité et les flux de déplacement, la sécurité des citoyens. C’est en apportant des modifications efficientes en termes d’usage pour les citoyens que ces villes ont peut-être le plus de chance de trouver la solution.
 
En inde, le premier ministre Narendra Modi qui a lancé le projet Smart City Mission, prévoit une enveloppe de 1,5 milliard de dollars pour rendre 100 villes intelligentes et notamment pour gérer l’eau, l’environnement, le bâtiment, le plan urbain, la télécommunication, la sécurité, le réseau électrique et l’énergie renouvelable. Compte tenu des financements que ce pays en pleine évolution a réussi à négocier, 5 villes sont déjà concernées par ce grand projet de modernisation : Udaipur, Jaipur, Ludhiana, Ahmedabad, Jabalpur, Surat, Pune et Bhunaneswar. Si la ville connectée intéresse autant les indiens c’est que 31% de la population vit désormais en zone urbaine. Cette dernière génère 63% de l’activité.
 
En Espagne, c’est Barcelone qui fait figure de proue en matière de ville intelligente, l’internet des objets (IoT) occupant une place prépondérante. Ce n’est pas par hasard que se déroule dans cette ville le Smart City World Congress, dont la prochaine édition aura lieu du 14 au 16 novembre prochain. La capitale de la Catalogne qui investit 90 millions d’euros dans des projets censés favoriser la croissance économique, l’innovation et les services publics, étudie actuellement plus de 200 projets susceptibles de la rendre plus intelligente. Parmi les projets ayant vu le jour :  Apps4Bcn un portail d’applications permettant aux  touristes et habitants de  découvrir la ville, MobileID, un accès sécurisé aux services administratifs via le mobiles ou encore ApparkB, un service d’optimisation des parkings.
 
En Malaisie, c’est Singapour qui se distingue. Dans le cadre d’un projet intitulé Smart Nation, le gouvernement installe des capteurs et caméras intelligentes qui lui permettent de collecter des données utiles sur l’activité urbaine, du flux de véhicules aux poubelles en passant par gestion de l’eau. Ces données sont mises en ligne sur une plateforme accessible aux membres du gouvernement : Virtual Singapore. Singapour fut la première ville à intégrer, en 1998, un péage urbain marquant les débuts de la gestion intelligente de la ville, par le biais de grands portiques permettant de suivre les véhicules et de les faire payer au kilomètre. La ville développe également des applications qui permettent de connaître la disponibilité des parkings, de suivre les bus, les métros et l’état du trafic. 

Du Big Data aux plateformes collaboratives

L’Australie s’investit également dans cette démarche.  Le premier ministre, Malcom Turnbull, met tout en œuvre pour que la nation soit prospère et innovante. Le gouvernement qui met un plan de développement des Smart Cities évalué à 50 millions de dollars, se focalise surtout les technologies pouvaient révolutionner l’énergie, les villes, les transports et la sécurité. Adélaïde dans laquelle un laboratoire connecté est en cours d’installation, apparaît comme la première ville intelligente d’Australie. Une coalition d’entreprises, d’universités et de grandes sociétés technologiques se mobilisent pour faire de la ville un modèle de ville technologique
 
Dans les pays de la péninsule Arabe, c’est Dubaï qui est la plus avancée dans le domaine. Une enveloppe de plus de 7 millions de dollars a été dégagée pour connecter la ville. Dubaï Plan 2021 inclut 100 initiatives et prévoit de transformer 1000 services gouvernementaux en services intelligents par le Big Data. La ville de toutes les démesures qui devrait disposer de plus de 5000 bornes WiFi pour la distribution de l’internet gratuit, s’équipe également de systèmes de gestion des transports en lien avec des véhicules intelligents. la santé, l’industrie, l’éducation, la sécurité, la télécommunication et le tourisme sont également concernés, de même que la police qui devrait être équipée de lunette type Google Glass.
 
La France n’est pas en reste, plusieurs projets de Smart City sont en cours de développement et plus particulièrement dans des villes. Le Journal du Net  a recensé 22 communes, métropoles et communautés d'agglomération françaises qui développent des services intelligents.  16 d'entre elles, se sont lancées dans l'open data en ouvrant leur données, notamment sur les transports en commun aux entrepreneurs et aux citoyens. Neuf se sont lancées sur des plateformes collaboratives et notamment des outils permettant de donner la parole aux habitants. Parmi ces villes françaises, Angers qui accueille depuis deux ans la Cité de l’Objet Connecté, un projet collaboratif ouvert aux structures de l’écosystème numérique, ouvre la porte de la cité aux entreprises qui veulent tester des outils et des applications destinées aux villes intelligentes. Pavic, une association qui regroupe les collectivités, écoles d’ingénieurs en électronique et entreprises de la technosphère a été créée dans ce sens.
 
Source : www.objetconnecte.com 





              


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