Le scooter Swapper One de Zeway, très à l'aise à Paris (Photo Zeway)
Cela fait plusieurs années Amaury Korniloff et Stéphane Gosset, co-fondateurs de Zeway, planchent sur le sujet de la mobilité électrique. Initialement fondateurs de SolaireDirect, principal producteur d'énergie solaire en France, repris aujourd’hui par le groupe Engie, ces deux entrepreneurs chevronnés ont pour ambition d’accompagner la transition énergétique en devenant un acteur de premier niveau de la mobilité urbaine « zéro émission ».
Leur ambition va se concrétiser en début d’année avec la mise en place, à Paris, en France, puis en Europe, « d’une solution innovante, simple et accessible à tous ». Et pour cela ils ont décidé de réinventer l’un des modes de déplacement en site urbain : le scooter.
Aujourd’hui utilisé par un nombre croissant d’urbains, ce deux roues motorisé, accessible avec un permis BM, dès 14 ans, s’il fait moins de 50cm3 ou un permis voiture, permet de circuler plus facilement dans les villes encombrées, aux heures de pointe. Principal inconvénient, ces deux roues qui se faufilent entre les voitures et se stationnent facilement, sont bruyant et souvent très polluants, s’ajoutant aux émissions de gaz des autres véhicules. D’où l’intérêt de passer à l’électrique, avec un confort équivalent et une pollution sonore et une émission de gaz réduites à zéro.
« L’enjeu est central. Le changement climatique génère des épisodes de températures extrêmes et de plus en plus fréquents, impactant tout particulièrement les centres urbains avec des niveaux de pollution dangereux pour la santé de leurs habitants », exposent les co-fondateurs de Zeway. « Cela implique un changement radical des modes de transports individuels en basculant du thermique à l’électrique ». Tout au moins au niveau de l’émission de gaz à effet de serre.
« A l’heure où l’actualité liées à la Covid-19, nous rappelle durement l’impact de nos habitudes de consommation sur l’environnement, l’ambition de Zeway est donc de contribuer à relever les enjeux de la mobilité urbaine », poursuivent les deux fondateurs. « Ce changement est particulièrement important pour les deux roues dont les émissions polluantes sont 10 fois supérieures aux voitures à essence ». Rien qu’à Paris, 300 000 scooters de toutes tailles sont actuellement en circulation, c’est-à-dire l’un des plus importants parcs d’Europe. Sans commune mesure avec les pays asiatiques, mais posant suffisamment de problèmes écologiques à une métropole dont les élus locaux ambitionnent de revoir à la baisse.
Si la mobilité électrique s’impose comme l’une des solutions, le parc est aujourd’hui relativement faible, avec moins de 10% des immatriculations actuelles. Principaux freins : le prix, les scooters électriques, comme les vélos étant plus chers que les deux roues classiques, mais aussi et surtout, la recharge des batteries. L’autonomie est en moyenne de 50 km, ce qui impose d’avoir des points de recharge.
Le concept imaginé par Zeway est de proposer aux entreprises et aux particuliers des scooters électriques en Location Longue Durée (LDD), à des tarifs relativement attractifs, 130 euros par mois tout compris, et surtout un système de batteries rechargeables à échanger dans des points stratégiques (hall de banque, de supermarché, stations-services et même laveries). Une application de géolocalisation permet de trouver la batterie chargée la plus proche, de la récupérer dans la station d'échange et d’y placer la précédente qui se rechargera aussi facilement qu'un smartphone. Plus besoin de chercher une prise de courant.
Les concepteurs en sont convaincus : « ce concept va révolutionner l’expérience de la recharge et accélérer le changement d’échelle du transfert thermique vers l’électrique ». Selon ces derniers si 75 % des français se déclarent prêts à changer leurs habitudes en matière de mobilité pour améliorer la qualité de l’air, 45% ne franchissent pas le cas à cause des batteries (faible autonomie, poids, difficulté de recharge à domicile ou au travail, recharge dans les rues…).
Zeway propose donc à chacun d’être détenteur de son scooter personnel à batterie interchangeable en quelques secondes, partout dans la ville, dans des lieux privatifs, grace à un maillage savamment étudié.
Le premier scooter proposé par Zeway porte le nom de « SwapperOne ». Design légèrement rétro, idéal pour la circulation en cycle urbain, ce scooter spécialement étudié par les ingénieurs de l’entreprise est équipé d’un moteur Bosch de 3 Kw, ce qui équivaut à un 50 cm3, à la fois maniable avec ses 74 kg et rapide puisqu’il peut atteindre 45 km/h. Véritable engin connecté, ce scooter est équipé d’une batterie installée sous la selle que l’on enlève et installe avec une simple poignée. « Les utilisateurs peuvent également charger leur batterie à l’ancienne, dans une prise de courant. Nous fournissons le câble de recharge », précisent les concepteurs. Cerise sur le gâteau, l’engin possède un top case particulièrement généreux.
A partir de 130 € par mois l’utilisateur dispose d’une offre clé en main avec la mise à disposition et l’entretien du scooter personnel, l’accès illimité au réseau de bornes d’échange de batteries, à l’assurance tout risque, kilométrage illimité. Enfin ce scooter est éligible au forfait mobilité durable du Ministère des Transports. Ce forfait mis en place dans le cadre de la loi d’orientation des mobilités (LOM), permet aux employeurs de pouvoir rembourser à leur salariés un montant allant jusqu’à 400 € par an (500 € en 2021). Soit plus de trois mois de loyer.
Si en 2021 l’équipe de Zeway se concentre sur Paris et sa proche banlieue, elle s’étendra dans d’autres grandes villes en France et en Europe l’année suivante, avec un objectif de 50 000 scooters électriques à horizon 5 ans.
Leur ambition va se concrétiser en début d’année avec la mise en place, à Paris, en France, puis en Europe, « d’une solution innovante, simple et accessible à tous ». Et pour cela ils ont décidé de réinventer l’un des modes de déplacement en site urbain : le scooter.
Aujourd’hui utilisé par un nombre croissant d’urbains, ce deux roues motorisé, accessible avec un permis BM, dès 14 ans, s’il fait moins de 50cm3 ou un permis voiture, permet de circuler plus facilement dans les villes encombrées, aux heures de pointe. Principal inconvénient, ces deux roues qui se faufilent entre les voitures et se stationnent facilement, sont bruyant et souvent très polluants, s’ajoutant aux émissions de gaz des autres véhicules. D’où l’intérêt de passer à l’électrique, avec un confort équivalent et une pollution sonore et une émission de gaz réduites à zéro.
« L’enjeu est central. Le changement climatique génère des épisodes de températures extrêmes et de plus en plus fréquents, impactant tout particulièrement les centres urbains avec des niveaux de pollution dangereux pour la santé de leurs habitants », exposent les co-fondateurs de Zeway. « Cela implique un changement radical des modes de transports individuels en basculant du thermique à l’électrique ». Tout au moins au niveau de l’émission de gaz à effet de serre.
« A l’heure où l’actualité liées à la Covid-19, nous rappelle durement l’impact de nos habitudes de consommation sur l’environnement, l’ambition de Zeway est donc de contribuer à relever les enjeux de la mobilité urbaine », poursuivent les deux fondateurs. « Ce changement est particulièrement important pour les deux roues dont les émissions polluantes sont 10 fois supérieures aux voitures à essence ». Rien qu’à Paris, 300 000 scooters de toutes tailles sont actuellement en circulation, c’est-à-dire l’un des plus importants parcs d’Europe. Sans commune mesure avec les pays asiatiques, mais posant suffisamment de problèmes écologiques à une métropole dont les élus locaux ambitionnent de revoir à la baisse.
Si la mobilité électrique s’impose comme l’une des solutions, le parc est aujourd’hui relativement faible, avec moins de 10% des immatriculations actuelles. Principaux freins : le prix, les scooters électriques, comme les vélos étant plus chers que les deux roues classiques, mais aussi et surtout, la recharge des batteries. L’autonomie est en moyenne de 50 km, ce qui impose d’avoir des points de recharge.
« Ce concept va révolutionner l’expérience de la recharge et accélérer le changement d’échelle du transfert thermique vers l’électrique »
Le concept imaginé par Zeway est de proposer aux entreprises et aux particuliers des scooters électriques en Location Longue Durée (LDD), à des tarifs relativement attractifs, 130 euros par mois tout compris, et surtout un système de batteries rechargeables à échanger dans des points stratégiques (hall de banque, de supermarché, stations-services et même laveries). Une application de géolocalisation permet de trouver la batterie chargée la plus proche, de la récupérer dans la station d'échange et d’y placer la précédente qui se rechargera aussi facilement qu'un smartphone. Plus besoin de chercher une prise de courant.
Les concepteurs en sont convaincus : « ce concept va révolutionner l’expérience de la recharge et accélérer le changement d’échelle du transfert thermique vers l’électrique ». Selon ces derniers si 75 % des français se déclarent prêts à changer leurs habitudes en matière de mobilité pour améliorer la qualité de l’air, 45% ne franchissent pas le cas à cause des batteries (faible autonomie, poids, difficulté de recharge à domicile ou au travail, recharge dans les rues…).
Zeway propose donc à chacun d’être détenteur de son scooter personnel à batterie interchangeable en quelques secondes, partout dans la ville, dans des lieux privatifs, grace à un maillage savamment étudié.
Le premier scooter proposé par Zeway porte le nom de « SwapperOne ». Design légèrement rétro, idéal pour la circulation en cycle urbain, ce scooter spécialement étudié par les ingénieurs de l’entreprise est équipé d’un moteur Bosch de 3 Kw, ce qui équivaut à un 50 cm3, à la fois maniable avec ses 74 kg et rapide puisqu’il peut atteindre 45 km/h. Véritable engin connecté, ce scooter est équipé d’une batterie installée sous la selle que l’on enlève et installe avec une simple poignée. « Les utilisateurs peuvent également charger leur batterie à l’ancienne, dans une prise de courant. Nous fournissons le câble de recharge », précisent les concepteurs. Cerise sur le gâteau, l’engin possède un top case particulièrement généreux.
A partir de 130 € par mois l’utilisateur dispose d’une offre clé en main avec la mise à disposition et l’entretien du scooter personnel, l’accès illimité au réseau de bornes d’échange de batteries, à l’assurance tout risque, kilométrage illimité. Enfin ce scooter est éligible au forfait mobilité durable du Ministère des Transports. Ce forfait mis en place dans le cadre de la loi d’orientation des mobilités (LOM), permet aux employeurs de pouvoir rembourser à leur salariés un montant allant jusqu’à 400 € par an (500 € en 2021). Soit plus de trois mois de loyer.
Si en 2021 l’équipe de Zeway se concentre sur Paris et sa proche banlieue, elle s’étendra dans d’autres grandes villes en France et en Europe l’année suivante, avec un objectif de 50 000 scooters électriques à horizon 5 ans.