De plus en plus de spectateurs sortent leur smartphone pendant un spectacle. (photo Adobe Stock)
Le concert est à peine lancé que des vagues d’écrans scintillant dans l’obscurité se forment. Tout le monde connaît cette situation, parfois désagréable. Depuis quelques années les téléphones intelligents ont envahi les salles de spectacles au risque de perturber les artistes comme les autres spectateurs. Mais pour ceux qui, tendent le bras au-dessus de la foule, c’est une manière de garder un souvenir du spectacle, de le transmettre en « live » sur les réseaux sociaux, ou encore de réaliser une véritable captation qui sera ensuite diffusée sur des plateformes vidéo, alors que cette pratique est par principe, interdite par les organisateurs et les artistes.
Pour l’humoriste Florence Foresti, plutôt à l’aise avec les phénomènes de société, c’en était déjà trop. Pour remédier à cette situation qui porte atteinte aux droits des artistes en matière d’exploitation de leur image, l’humoriste a décidé d’imposer à son public la pochette Yondr, laquelle permet de mettre sous scellée le smartphone pendant la durée de ses spectacles. Comme elle l’a annoncé fin 2018, dans un communiqué adressé au Figaro, il ne s’agit pas de priver les spectateurs de leur téléphones. «Vous resterez en possession de votre appareil lors du spectacle et, au besoin, vous pourrez accéder aux postes de déverrouillage installés dans la salle », précisait l’artiste en présentant son dernier One woman show : « Epiloguer ». A quoi bon épiloguer sur le sujet d’ailleurs, c’est, de toute évidence, une question de bon sens. Qui accepterait qu’on le filme a son insu pour le publier ensuite sur tous les réseaux de la planète ?
Mais comment fonctionne « Yondr » ? Lancé par une startup américaine en 2014, cette pochette qui permet d’isoler les smartphones pendant la durée d’un concert, est déjà utilisée par plusieurs artistes, outre Alantique. Des musiciens comme Childish Gambino, The Lumineers ou encore les humoristes Dave Chappelle et Chris Rock ont déjà eu recours à cette solution. Les pochettes de la startup américaines étant également utilisées dans des lieux où le smartphone n’est pas autorisé, comme les écoles et les tribunaux.
Le principe est assez simple. Au début de chaque représentation utilisant ce dispositif, les spectateurs se voient remettre une petite pochette dans laquelle ils sont invités à glisser leur smartphone. Celle-ci se verrouille magnétiquement une fois refermée, et ne peut être rouverte qu'en utilisant la ou les bornes de déverrouillage mises à dispositions des spectateurs, à l’extérieur de la salle de spectacle. Et les organisateurs interdisent l’accès à tous ceux qui ne veulent pas s’équiper de la fameuse pochette.
Pour l’humoriste Florence Foresti, plutôt à l’aise avec les phénomènes de société, c’en était déjà trop. Pour remédier à cette situation qui porte atteinte aux droits des artistes en matière d’exploitation de leur image, l’humoriste a décidé d’imposer à son public la pochette Yondr, laquelle permet de mettre sous scellée le smartphone pendant la durée de ses spectacles. Comme elle l’a annoncé fin 2018, dans un communiqué adressé au Figaro, il ne s’agit pas de priver les spectateurs de leur téléphones. «Vous resterez en possession de votre appareil lors du spectacle et, au besoin, vous pourrez accéder aux postes de déverrouillage installés dans la salle », précisait l’artiste en présentant son dernier One woman show : « Epiloguer ». A quoi bon épiloguer sur le sujet d’ailleurs, c’est, de toute évidence, une question de bon sens. Qui accepterait qu’on le filme a son insu pour le publier ensuite sur tous les réseaux de la planète ?
« Nous fournissons un havre pour vous engager avec ce que vous faites, et avec qui vous le faites »
Mais comment fonctionne « Yondr » ? Lancé par une startup américaine en 2014, cette pochette qui permet d’isoler les smartphones pendant la durée d’un concert, est déjà utilisée par plusieurs artistes, outre Alantique. Des musiciens comme Childish Gambino, The Lumineers ou encore les humoristes Dave Chappelle et Chris Rock ont déjà eu recours à cette solution. Les pochettes de la startup américaines étant également utilisées dans des lieux où le smartphone n’est pas autorisé, comme les écoles et les tribunaux.
Le principe est assez simple. Au début de chaque représentation utilisant ce dispositif, les spectateurs se voient remettre une petite pochette dans laquelle ils sont invités à glisser leur smartphone. Celle-ci se verrouille magnétiquement une fois refermée, et ne peut être rouverte qu'en utilisant la ou les bornes de déverrouillage mises à dispositions des spectateurs, à l’extérieur de la salle de spectacle. Et les organisateurs interdisent l’accès à tous ceux qui ne veulent pas s’équiper de la fameuse pochette.
Pour la société américaine qui a trouvé un bon promoteur de l’objet en la personne de Florence Foresti, il s'agit d'une solution rassurante pour les spectateurs, qui n'ont pas à se délester de leur joujou ou à le laisser dans leur voiture ou au domicile. Ils peuvent donc le conserver dans leur poche, sans pouvoir l’utiliser, même pour envoyer ou consulter des messages. « Nous fournissons un havre pour vous engager avec ce que vous faites, et avec qui vous le faites », peut-on lire sur le site de Yondr, comme le rappelle le site web Clubic.
Selon les salles, une ou plusieurs bornes de déverrouillage sont mises à disposition des spectateurs qui peuvent en avoir besoin, en cas d’appel urgent ou de sécurité. À la fin de la représentation, l'intégralité des pochettes est déverrouillée automatiquement, et ne ralentit donc pas la sortie.
« Ce système protège les artistes leurs créations. Le public est prévenu en amont, nous n'avons jamais eu de réclamations », précise Emilie Kindinis, la manager de Florence Foresti au Figaro. « Les humoristes aiment expérimenter, ils ont besoin de cette liberté d’essayer différentes choses pour voir si ça marche. Leur créativité a besoin de cette liberté, mais ils ne souhaitent pas nécessairement que tous ces essais soient filmés et aboutissent sur Internet », ajoute Graham Dugoni, ancien joueur de football américain et fondateur de l’entreprise Yondr.
Les organisateurs de spectacle comme les artistes, même s’ils sont conscients que ce phénomène peut porter atteinte à leur image, ne se précipitent pas pour tester la pochette, en dehors de Florence Foresti. « Mais ce système devrait se généraliser », selon la manager de l’humoriste. Le dispositif a également été testé en novembre dernier Plougastel-Daoulas (Finistère), par l’artiste nantais, Ahmed Sylla, révèle le Télégramme.
« Je suis triste de voir que les comportements abusifs de quelques uns ruinent la liberté de l’ensemble des utilisateurs » commente une spectatrice sur le site de Clubic. « Je suis d’accord sur le fait qu’on ne filme pas tout un spectacle, mais j’apprécie d’avoir une petite photo souvenir quand je vois un artiste, mais ça reste discret, et ça s’arrête là ».
Cette idée originale qui permet au plus grand nombre de profiter au maximum du moment présent, sans être gêné par une forêt de bras tendus, n’en demeure pas moins regrettable. Mais nos usages conduisent, et notamment celui du smartphone omniprésent conduisent à ce genre de solution.
Selon les salles, une ou plusieurs bornes de déverrouillage sont mises à disposition des spectateurs qui peuvent en avoir besoin, en cas d’appel urgent ou de sécurité. À la fin de la représentation, l'intégralité des pochettes est déverrouillée automatiquement, et ne ralentit donc pas la sortie.
« Ce système protège les artistes leurs créations. Le public est prévenu en amont, nous n'avons jamais eu de réclamations », précise Emilie Kindinis, la manager de Florence Foresti au Figaro. « Les humoristes aiment expérimenter, ils ont besoin de cette liberté d’essayer différentes choses pour voir si ça marche. Leur créativité a besoin de cette liberté, mais ils ne souhaitent pas nécessairement que tous ces essais soient filmés et aboutissent sur Internet », ajoute Graham Dugoni, ancien joueur de football américain et fondateur de l’entreprise Yondr.
Les organisateurs de spectacle comme les artistes, même s’ils sont conscients que ce phénomène peut porter atteinte à leur image, ne se précipitent pas pour tester la pochette, en dehors de Florence Foresti. « Mais ce système devrait se généraliser », selon la manager de l’humoriste. Le dispositif a également été testé en novembre dernier Plougastel-Daoulas (Finistère), par l’artiste nantais, Ahmed Sylla, révèle le Télégramme.
« Je suis triste de voir que les comportements abusifs de quelques uns ruinent la liberté de l’ensemble des utilisateurs » commente une spectatrice sur le site de Clubic. « Je suis d’accord sur le fait qu’on ne filme pas tout un spectacle, mais j’apprécie d’avoir une petite photo souvenir quand je vois un artiste, mais ça reste discret, et ça s’arrête là ».
Cette idée originale qui permet au plus grand nombre de profiter au maximum du moment présent, sans être gêné par une forêt de bras tendus, n’en demeure pas moins regrettable. Mais nos usages conduisent, et notamment celui du smartphone omniprésent conduisent à ce genre de solution.