Une trottinette au milieu d'un trottoir à Villeurbanne (photo Ville de Villeurbanne)
A Villeurbanne cité de la métropole Lyonnaise, le torchon brule entre la municipalité et les opérateurs de trottinettes électriques en libre-service. Après l’instauration d’une amende pour stationnement gênant, mise en place en juin dernier, et totalement inefficace malgré une importante campagne de communication, le maire, Jean-Paul Bret, a pris la décision de frapper plus fort en interdisant le remisage de ces engins, pourtant très prisés, sur l’espace public de la ville.
Tout engin en libre-service, remisé sur la voie publique, pourra être enlevé par les services municipaux et le contrevenant verbalisé (amende de 1ère classe soit 38 euros par engin), indique l'arrêté. L’objectif de ce nouvel arrêté est de renforcer la sécurité et le confort des passants dans l’espace public.
Les opérateurs dont le principe repose justement sur « l’abandon » de leur engin sur l’espace public pour le mettre à disposition d’un utilisateur potentiel, se voient donc contraints de « retirer leur flotte du territoire jusqu’à l’entrée en vigueur des titres d’occupation du domaine public prévus par la loi d’orientation des mobilités, qui permettra de mieux encadrer la présence de ces engins dans l’espace public », indique la mairie.
Selon les chiffres communiqués par la mairie la ville compterait 500 à 700 engins, potentiellement abandonnées sur les trottoirs de la ville. De quoi excéder les autres utilisateurs de l’espace public et notamment les piétons, qui n’ont pas manquer de le faire savoir à la mairie laquelle indique que « les plaintes se maintiennent et s’amplifient. Malgré l’arrêté de juin dernier la gêne occasionnée n’a pas diminué ».
Et pourtant comme dans beaucoup de ville où elles sont installées, les trottinettes électriques, considérées comme des engins de mobilité douce, attirent aussi les Villeurbannais. Mais force est de constater que nombre d’entre-eux ne sont pas respectueux des autres utilisateurs de l’espace public, laissant parfois leur engin au beau milieu d’un trottoir quand ce n’est pas sur l’accès des personnes à mobilité réduite. Sans compter la circulation au milieu des piétons, trottoirs et espaces piétonniers, qui n’est pas sans danger. Si la trottinette a tout pour plaire, ses utilisateurs devront encore apprendre à partager l’espace, faute de ne plus pouvoir l’utiliser.
Lime, opérateur qui représente environs 25% de la flotte mise à disposition à Villeurbanne, a pris les devants en faisant savoir par un communiqué qu’il allait se conformer à la décision municipale en retirant ses trottinettes de l’espace urbain à compter du 1er novembre.
« Cette décision est bien entendu regrettable car beaucoup de nos usagers vivent et se déplacent sur la commune », explique Antoine Bluy, General Manager de Lime à Lyon. « Nous prenons bien évidemment acte de cette décision et mettrons en œuvre toutes les mesures nécessaires à son application. Depuis le lancement de notre service, notamment sur la métropole lyonnaise, nous attendons un cadre juridique clair et précis qui permettent d'orienter les maires et de les accompagner dans la mise en place de cette nouvelle offre de mobilité́ qui semblent parfois bousculer les habitudes des citoyens ».
Et de poursuivre : « Nous restons à la disposition des collectivités pour construire ensemble une métropole où les mobilités douces trouveront toute leur place. Ces modifications de périmètre d’utilisation ne modifient en rien nos actions de sensibilisation et de sécurité́ mises en place au quotidien auprès de nos usagers ».
Villeurbanne n’est pas la seule ville de France à s’attaquer au dossier des trottinettes en libre-service. Anne Hildalgo, la maire de Paris, qui attend elle aussi la loi d’orientation sur les mobilités a pris des mesures permettant de mieux encadrer l’usage de la trottinette et protéger les piétons.
Tout engin en libre-service, remisé sur la voie publique, pourra être enlevé par les services municipaux et le contrevenant verbalisé (amende de 1ère classe soit 38 euros par engin), indique l'arrêté. L’objectif de ce nouvel arrêté est de renforcer la sécurité et le confort des passants dans l’espace public.
Les opérateurs dont le principe repose justement sur « l’abandon » de leur engin sur l’espace public pour le mettre à disposition d’un utilisateur potentiel, se voient donc contraints de « retirer leur flotte du territoire jusqu’à l’entrée en vigueur des titres d’occupation du domaine public prévus par la loi d’orientation des mobilités, qui permettra de mieux encadrer la présence de ces engins dans l’espace public », indique la mairie.
Selon les chiffres communiqués par la mairie la ville compterait 500 à 700 engins, potentiellement abandonnées sur les trottoirs de la ville. De quoi excéder les autres utilisateurs de l’espace public et notamment les piétons, qui n’ont pas manquer de le faire savoir à la mairie laquelle indique que « les plaintes se maintiennent et s’amplifient. Malgré l’arrêté de juin dernier la gêne occasionnée n’a pas diminué ».
Et pourtant comme dans beaucoup de ville où elles sont installées, les trottinettes électriques, considérées comme des engins de mobilité douce, attirent aussi les Villeurbannais. Mais force est de constater que nombre d’entre-eux ne sont pas respectueux des autres utilisateurs de l’espace public, laissant parfois leur engin au beau milieu d’un trottoir quand ce n’est pas sur l’accès des personnes à mobilité réduite. Sans compter la circulation au milieu des piétons, trottoirs et espaces piétonniers, qui n’est pas sans danger. Si la trottinette a tout pour plaire, ses utilisateurs devront encore apprendre à partager l’espace, faute de ne plus pouvoir l’utiliser.
« Nous restons à la disposition des collectivités pour construire ensemble une métropole où les mobilités douces trouveront toute leur place » - Lime
Lime, opérateur qui représente environs 25% de la flotte mise à disposition à Villeurbanne, a pris les devants en faisant savoir par un communiqué qu’il allait se conformer à la décision municipale en retirant ses trottinettes de l’espace urbain à compter du 1er novembre.
« Cette décision est bien entendu regrettable car beaucoup de nos usagers vivent et se déplacent sur la commune », explique Antoine Bluy, General Manager de Lime à Lyon. « Nous prenons bien évidemment acte de cette décision et mettrons en œuvre toutes les mesures nécessaires à son application. Depuis le lancement de notre service, notamment sur la métropole lyonnaise, nous attendons un cadre juridique clair et précis qui permettent d'orienter les maires et de les accompagner dans la mise en place de cette nouvelle offre de mobilité́ qui semblent parfois bousculer les habitudes des citoyens ».
Et de poursuivre : « Nous restons à la disposition des collectivités pour construire ensemble une métropole où les mobilités douces trouveront toute leur place. Ces modifications de périmètre d’utilisation ne modifient en rien nos actions de sensibilisation et de sécurité́ mises en place au quotidien auprès de nos usagers ».
Villeurbanne n’est pas la seule ville de France à s’attaquer au dossier des trottinettes en libre-service. Anne Hildalgo, la maire de Paris, qui attend elle aussi la loi d’orientation sur les mobilités a pris des mesures permettant de mieux encadrer l’usage de la trottinette et protéger les piétons.