Un vélo au milieu du flot de voiture, place de la Concorde, à Paris (Photo Adobe Stock)
Pas facile, lorsque l’on est cycliste de se mouvoir en toute sécurité dans la plupart des villes. Même si ces dernières ont adopté le Plan Vélo lancé par le gouvernement en septembre 2018, la plupart se contente de tracer des pistes cyclables en bordure des rues empruntées par les véhicules motorisés, voire parfois dans les couloirs de bus et véhicules prioritaires. On est encore loin des voies exclusivement réservées aux deux-roues non motorisés, voire des autoroutes et giratoires suspendus des pays nordiques.
Car si le vélo sait se faire progressivement accepter comme un mode déplacement économique et écologique, les automobilistes n’ont pas encore l’intention de lui céder la priorité. Ce qui entraine des difficultés de circulation, dont les cyclistes, bien moins protégés font les frais. Ces derniers sont parfois contraints de forcer le passage, au péril de leur vie.
En septembre 2018, la FUB (Fédération Française des usagers de la Bicyclette) saluait le lancement du Plan Vélo gouvernemental, soulignant « une véritable prise de conscience et une avancée ». « L’État se donne pour la première fois les moyens de viser un cap : le triplement de la part modale du vélo d’ici 2024 », peut-on lire sur le site web de la FUB. Et de poursuivre : « L’annonce du plan vélo n’est pas une fin en soi, mais uniquement le début d’une démarche nationale en vue de créer un « système vélo ». Nous attendons désormais de l’État qu’il impulse une dynamique associant les collectivités locales, les employeurs, les entreprises de la filière vélo et la société civile, sous peine de ne pas être crédible ». A noter que la FUB a lancé, à la rentrée sa nouvelle enquête annuelle : « parlons vélo ». Chacun peut répondre à cette enquête ICI, jusqu’au 30 novembre.
Si ce plan constitue une avancée, sur le terrain l’application reste difficile et les associations d’usagers, nombreuses, montent régulièrement au créneau pour signaler les incohérences de de sa mise en application par certaines villes. Et autant le dire tout net : il reste du travail et un combat à mener pour des cyclistes soucieux de leur sécurité.
De son côté le Club des Villes et Territoires Cyclables, un réseau de collectivités territoriales engagées pour le développement de l’usage du vélo au quotidien et de la mobilité durable, lancé en 1989 et qui regroupe plus de 1500 collectivités territoriales a lancé une enquête triennale en 2019, afin de faire le point.
Car si le vélo sait se faire progressivement accepter comme un mode déplacement économique et écologique, les automobilistes n’ont pas encore l’intention de lui céder la priorité. Ce qui entraine des difficultés de circulation, dont les cyclistes, bien moins protégés font les frais. Ces derniers sont parfois contraints de forcer le passage, au péril de leur vie.
En septembre 2018, la FUB (Fédération Française des usagers de la Bicyclette) saluait le lancement du Plan Vélo gouvernemental, soulignant « une véritable prise de conscience et une avancée ». « L’État se donne pour la première fois les moyens de viser un cap : le triplement de la part modale du vélo d’ici 2024 », peut-on lire sur le site web de la FUB. Et de poursuivre : « L’annonce du plan vélo n’est pas une fin en soi, mais uniquement le début d’une démarche nationale en vue de créer un « système vélo ». Nous attendons désormais de l’État qu’il impulse une dynamique associant les collectivités locales, les employeurs, les entreprises de la filière vélo et la société civile, sous peine de ne pas être crédible ». A noter que la FUB a lancé, à la rentrée sa nouvelle enquête annuelle : « parlons vélo ». Chacun peut répondre à cette enquête ICI, jusqu’au 30 novembre.
Si ce plan constitue une avancée, sur le terrain l’application reste difficile et les associations d’usagers, nombreuses, montent régulièrement au créneau pour signaler les incohérences de de sa mise en application par certaines villes. Et autant le dire tout net : il reste du travail et un combat à mener pour des cyclistes soucieux de leur sécurité.
De son côté le Club des Villes et Territoires Cyclables, un réseau de collectivités territoriales engagées pour le développement de l’usage du vélo au quotidien et de la mobilité durable, lancé en 1989 et qui regroupe plus de 1500 collectivités territoriales a lancé une enquête triennale en 2019, afin de faire le point.
Des avancées significatives mais pas assez sécurisantes pour les vélos
Selon l’enquête effectuée auprès d’un échantillon représentatif de 170 collectivités adhérentes, « les avancées sont significatives, le vélo a désormais sa place et les collectivités ont le souci constant d’associer les usagers dans la mise en place des politiques cyclables ». Ces dernières affichent une volonté pérenne d’organiser la politique cyclable et de mieux connaitre les pratiques de déplacement des cyclistes, avec notamment le recours à des systèmes de comptage.
Le budget vélo dédié au vélo est en constante augmentation, passant de 7,32 € par habitant en 2016 à 9,26 € en 2019, 61% des collectivités déclarant disposer d’un budget spécifique pour la communication, l’animation, les plans mobilité et les événements vélos.
Si le vélo trouve sa place, reste la cohabitation avec les autres modes de déplacement et notamment la voiture. Le rapport relève que de plus en plus de villes réduisent le nombre de files automobiles pour y placer des pistes cyclables, ou optent pour le partage des pistes cyclables avec des bus. Des dispositifs notés comme innovants mais qui n’assurent pas vraiment la sécurité des cyclistes, plus vulnérables.
Comme le note l’enquête, de plus en plus de villes passent par des zones apaisées à 30 km/h pour faire circuler l’ensemble des utilisateurs de la voie publique en bonne harmonie. Il note aussi la progression des cédez-le passage cyclistes aux feux et l’augmentation des « Chaucidou » (Chaussée pour les Circulations Douces). Un système qui fonctionne dans les pays nordiques, mais un peu moins en France, les conducteurs automobiles étant peu disciplinés.
Malgré ces aménagements pas toujours sécurisants, l’offre des stationnements pour vélos est en progression sensible : 22 places pour 1000 habitants en 2019 contre 20 places en 2016. Enfin de plus en plus de collectivités sensibilisent leurs agents par la mise en place d’un PDM (Plan De Mobilité), lequel indemnise ceux qui choisissent le vélo pour venir au travail. Cette année 51% ont choisi de mettre un PDM en place et 21% projettent de le faire.
Avec l’augmentation du nombre de vélos et notamment ceux en libre-service (free floating), le partage de l’espace public semble difficile, dans un sens comme dans l’autre. De plus en plus de collectivités se penchent sur une charte de bonne conduite, autant pour les cyclistes que les utilisateurs d’engins motorisés (voitures, trottinettes électriques…). Il reste donc beaucoup de travail pour que chacun puisse circuler dans les centres-villes.
Le budget vélo dédié au vélo est en constante augmentation, passant de 7,32 € par habitant en 2016 à 9,26 € en 2019, 61% des collectivités déclarant disposer d’un budget spécifique pour la communication, l’animation, les plans mobilité et les événements vélos.
Si le vélo trouve sa place, reste la cohabitation avec les autres modes de déplacement et notamment la voiture. Le rapport relève que de plus en plus de villes réduisent le nombre de files automobiles pour y placer des pistes cyclables, ou optent pour le partage des pistes cyclables avec des bus. Des dispositifs notés comme innovants mais qui n’assurent pas vraiment la sécurité des cyclistes, plus vulnérables.
Comme le note l’enquête, de plus en plus de villes passent par des zones apaisées à 30 km/h pour faire circuler l’ensemble des utilisateurs de la voie publique en bonne harmonie. Il note aussi la progression des cédez-le passage cyclistes aux feux et l’augmentation des « Chaucidou » (Chaussée pour les Circulations Douces). Un système qui fonctionne dans les pays nordiques, mais un peu moins en France, les conducteurs automobiles étant peu disciplinés.
Malgré ces aménagements pas toujours sécurisants, l’offre des stationnements pour vélos est en progression sensible : 22 places pour 1000 habitants en 2019 contre 20 places en 2016. Enfin de plus en plus de collectivités sensibilisent leurs agents par la mise en place d’un PDM (Plan De Mobilité), lequel indemnise ceux qui choisissent le vélo pour venir au travail. Cette année 51% ont choisi de mettre un PDM en place et 21% projettent de le faire.
Avec l’augmentation du nombre de vélos et notamment ceux en libre-service (free floating), le partage de l’espace public semble difficile, dans un sens comme dans l’autre. De plus en plus de collectivités se penchent sur une charte de bonne conduite, autant pour les cyclistes que les utilisateurs d’engins motorisés (voitures, trottinettes électriques…). Il reste donc beaucoup de travail pour que chacun puisse circuler dans les centres-villes.