Le train, moyen de transport plasticité par les Français pour leurs voyages sur l'ensemble du territoire (Photo Adobe stock)
« La crise sanitaire a posé énormément d'interrogations aussi bien aux utilisateurs qu'aux professionnels. Dans le secteur du transport, les bouleversements sont énormes. Aussi, nous avons voulu identifier les principaux points de frictions et points de satisfactions rencontrés par les utilisateurs lors d'un parcours de réservation sur différents sites de transport. Nos deux études dévoilent des changements majeurs dans les critères de choix des utilisateurs et donc une nécessité pour les professionnels de faire évoluer leurs services », commente Thibault Geenen, CEO & fondateur de Ferpection en présentant les résultats des deux études menées 6 au 9 avril auprès d’un panel représentatif de la population française, par son entreprise.
Les enquêtes menées par la startup, portant sur l’utilisation de 10 sites de transport (avion, train et covoiturage), confirment que la crise liée à la pandémie de Covid 19 a bouleversé certains critères de choix et l'importance grandissante des critères sanitaires, de flexibilité et de souplesse.
Selon l’étude, l'importance de la flexibilité passe avant le prix. « C'est une grande première totalement inédite », pour ceux qui ont réalisé l’étude. Avant la crise sanitaire le prix était habituellement le premier critère de choix, que ce soit sur le secteur du transport ou autres. Désormais le prix arrive à la deuxième place des facteurs majeurs jugés importants par 62 % des Français.
« Mais il est important de noter que les 4 autres critères les plus importants sont liés à la crise sanitaire », soulignent les auteurs. Ainsi, en première place, 65 % des utilisateurs plébiscitent la flexibilité d'annulation ou de report de leur voyage. Ensuite, 54 % analysent la communication sur les mesures d'hygiène mises en place, 41 % se basent sur la proximité avec les autres voyageurs et 39 % sur les contraintes en vigueur selon le mode de transport (port du masque, etc.). La pandémie a donc modifié les usages des Français et les opérateurs de transport, devront en tenir compte.
Reste que les Français ont envie de voyager et encore plus après ces trois confinements qui ont bridé leurs déplacements, mais… moins loin. En effet 58% des envisagent de redécouvrir l’hexagone pour la période estivale qui s’annonce et même 68% chez les moins de 35 ans. Les agences de voyage qui proposent le plus souvent des voyages hors de nos frontières devront prendre en compte cette donnée, puisque les Français ne seraient que 19% à l’envisager en Europe et seulement 8% dans le reste du monde.
Les difficultés que rencontrent certains pays à maitriser la pandémie, les restrictions qu’ils imposent aux étrangers, voire la fermeture des frontières certains pays, n’encouragent pas au voyage au long cours. Même si pour 1/3 d’entre-eux, voyager à l’étranger fait partie des activités leur manque depuis l’arrivée de la pandémie. Si une large majorité de français envisage de prendre le large à l’issue des restrictions sanitaires, elle veut le faire en toute sécurité.
Les enquêtes menées par la startup, portant sur l’utilisation de 10 sites de transport (avion, train et covoiturage), confirment que la crise liée à la pandémie de Covid 19 a bouleversé certains critères de choix et l'importance grandissante des critères sanitaires, de flexibilité et de souplesse.
Selon l’étude, l'importance de la flexibilité passe avant le prix. « C'est une grande première totalement inédite », pour ceux qui ont réalisé l’étude. Avant la crise sanitaire le prix était habituellement le premier critère de choix, que ce soit sur le secteur du transport ou autres. Désormais le prix arrive à la deuxième place des facteurs majeurs jugés importants par 62 % des Français.
« Mais il est important de noter que les 4 autres critères les plus importants sont liés à la crise sanitaire », soulignent les auteurs. Ainsi, en première place, 65 % des utilisateurs plébiscitent la flexibilité d'annulation ou de report de leur voyage. Ensuite, 54 % analysent la communication sur les mesures d'hygiène mises en place, 41 % se basent sur la proximité avec les autres voyageurs et 39 % sur les contraintes en vigueur selon le mode de transport (port du masque, etc.). La pandémie a donc modifié les usages des Français et les opérateurs de transport, devront en tenir compte.
Reste que les Français ont envie de voyager et encore plus après ces trois confinements qui ont bridé leurs déplacements, mais… moins loin. En effet 58% des envisagent de redécouvrir l’hexagone pour la période estivale qui s’annonce et même 68% chez les moins de 35 ans. Les agences de voyage qui proposent le plus souvent des voyages hors de nos frontières devront prendre en compte cette donnée, puisque les Français ne seraient que 19% à l’envisager en Europe et seulement 8% dans le reste du monde.
Les difficultés que rencontrent certains pays à maitriser la pandémie, les restrictions qu’ils imposent aux étrangers, voire la fermeture des frontières certains pays, n’encouragent pas au voyage au long cours. Même si pour 1/3 d’entre-eux, voyager à l’étranger fait partie des activités leur manque depuis l’arrivée de la pandémie. Si une large majorité de français envisage de prendre le large à l’issue des restrictions sanitaires, elle veut le faire en toute sécurité.