les icônes permettant aux citoyens de s'informer, à Boston (USA)(Photo Digital Trust for Places and Routines)
La notion de ville et de territoire intelligent est une démarche souvent difficile à comprendre par les citoyens des zones concernées. Et pourtant cette démarche est censée améliorer leur vie quotidienne et le fonctionnement de la cité dans laquelle il évolue. Mais c’est d’autant plus difficile à percevoir quand on sait que l’intelligence d’une ville, c’est d’abord celle de ses habitants. Ces derniers ne voient pas toujours en quoi les équipements technologiques, aussi performants soient-ils, peuvent améliorer leur vie de tous les jours. Peut-être parce que les démarches en matière de transition écologique, entreprises par les collectivités, manquent de transparence ?
C’est sans doute ce qui motive les élus d’Angers Loire Métropole, lesquels ont décidé de participer au dispositif d’expérimentation DTRP (Digital Trust for Places & Routines), aux côtés de villes d'Amérique du Nord et d’Océanie : Boston, Washington DC et Long Beach aux Etats-Unis, Innisfill au Canada et Sydney en Australie. Angers sera donc la première collectivité européenne à s’engager dans ce dispositif qui signifie, en français : « transparence numérique dans le domaine public ».
Selon les élus angevin, « ce programme s’appuie sur la création de pictogrammes simples et compréhensibles par le plus grand nombre ». Reste à savoir si celui-ci rendra plus lisible la démarche de territoire intelligent entreprise par la collectivité ? L’expérimentation nous le dira.
Une chose est certaine, les collectivités utilisent de plus en plus de données au travers des différents dispositifs numériques disséminés sur l’espace public. Il s’agit le plus souvent de « capteurs » dont les données permettront de réduire les consommations énergétiques, détecter des fuites d’eau, réguler l’arrosage ou encore, optimiser les flux de circulation. Si ces capteurs permettent de rendre le fonctionnement de la collectivité plus efficient et moins couteux, ce qu’ils enregistrent inquiètent les citoyens qui y voient une forme d’intrusion dans leur vie privée, le plus souvent à leur insu. Savoir comment fonctionnent ces dispositifs et comment sont utilisées les données et par qui, permettrait sans doute aux citoyens de mieux accepter la démarche entreprise par la collectivité, voire de s’y impliquer.
C’est sans doute ce qui motive les élus d’Angers Loire Métropole, lesquels ont décidé de participer au dispositif d’expérimentation DTRP (Digital Trust for Places & Routines), aux côtés de villes d'Amérique du Nord et d’Océanie : Boston, Washington DC et Long Beach aux Etats-Unis, Innisfill au Canada et Sydney en Australie. Angers sera donc la première collectivité européenne à s’engager dans ce dispositif qui signifie, en français : « transparence numérique dans le domaine public ».
Selon les élus angevin, « ce programme s’appuie sur la création de pictogrammes simples et compréhensibles par le plus grand nombre ». Reste à savoir si celui-ci rendra plus lisible la démarche de territoire intelligent entreprise par la collectivité ? L’expérimentation nous le dira.
« Le test qui est réalisé à Angers va servir, avec d’autres tests réalisés ailleurs, à améliorer le système »
Une chose est certaine, les collectivités utilisent de plus en plus de données au travers des différents dispositifs numériques disséminés sur l’espace public. Il s’agit le plus souvent de « capteurs » dont les données permettront de réduire les consommations énergétiques, détecter des fuites d’eau, réguler l’arrosage ou encore, optimiser les flux de circulation. Si ces capteurs permettent de rendre le fonctionnement de la collectivité plus efficient et moins couteux, ce qu’ils enregistrent inquiètent les citoyens qui y voient une forme d’intrusion dans leur vie privée, le plus souvent à leur insu. Savoir comment fonctionnent ces dispositifs et comment sont utilisées les données et par qui, permettrait sans doute aux citoyens de mieux accepter la démarche entreprise par la collectivité, voire de s’y impliquer.
Le quartier des Hauts-de-Saint-Aubin à Angers (photo Anjou Loire Territoire)
D’autant plus facile que ce programme de transparence dans l’espace public est dit « open source ». Il gratuit et modifiable a volonté, en fonction des besoins et des résultats des villes utilisatrices. « Le test qui est réalisé à Angers va servir, avec d’autres tests réalisés ailleurs, à améliorer le système », confirme Angers Loire Métropole.
A Angers, le dispositif DTPR, sera teste d’abord dans l’un des quartiers de la ville avec une signalétique et un système d’information du public qui permettra de communiquer en toute transparence sur la présence d’un capteur, de la nature des données collectées et de leur finalité. Un QR code, apposé au droit du capteur permettra d’accéder à des informations supplémentaires, comme des informations sur le stockage de ces données via un smartphone. A condition d’en être équipé et de savoir s’en servir. Peut-être un écueil pour une partie de la population ?
Cette première expérimentation angevine sera menée dans le secteur de la place de la Fraternité, dans le quartier neuf des Hauts-de-Saint-Aubin, au nord-est de la ville, entre novembre 2022 et mars 2023. Expérimentée dans le cadre du développement du projet de territoire intelligent, ce dispositif va permettre d’informer les habitants de la présence des capteurs, qu’ils ne voient pas vraiment, et surtout leur indiquer quel type de données sont collectées, à quoi elles vont servir, qui sont les destinataires et où elles sont hébergées.
De quoi atténuer les craintes des habitants en la matière, d’autant que la collectivité prévoit d’échanger avec eux, par le biais d’interviews sur place et de petits questionnaires en ligne.
Seule ville européenne à voir été choisi par l’équipe internationale qui pilote le projet, Angers complètera les expérimentations en cours « pour alimenter la réflexion de tous les territoires qui partagent la volonté de transparence qui est celle du projet de Territoire intelligent en cours de déploiement sur la métropole », précise Angers Loire Métropole.
A Angers, le dispositif DTPR, sera teste d’abord dans l’un des quartiers de la ville avec une signalétique et un système d’information du public qui permettra de communiquer en toute transparence sur la présence d’un capteur, de la nature des données collectées et de leur finalité. Un QR code, apposé au droit du capteur permettra d’accéder à des informations supplémentaires, comme des informations sur le stockage de ces données via un smartphone. A condition d’en être équipé et de savoir s’en servir. Peut-être un écueil pour une partie de la population ?
Cette première expérimentation angevine sera menée dans le secteur de la place de la Fraternité, dans le quartier neuf des Hauts-de-Saint-Aubin, au nord-est de la ville, entre novembre 2022 et mars 2023. Expérimentée dans le cadre du développement du projet de territoire intelligent, ce dispositif va permettre d’informer les habitants de la présence des capteurs, qu’ils ne voient pas vraiment, et surtout leur indiquer quel type de données sont collectées, à quoi elles vont servir, qui sont les destinataires et où elles sont hébergées.
De quoi atténuer les craintes des habitants en la matière, d’autant que la collectivité prévoit d’échanger avec eux, par le biais d’interviews sur place et de petits questionnaires en ligne.
Seule ville européenne à voir été choisi par l’équipe internationale qui pilote le projet, Angers complètera les expérimentations en cours « pour alimenter la réflexion de tous les territoires qui partagent la volonté de transparence qui est celle du projet de Territoire intelligent en cours de déploiement sur la métropole », précise Angers Loire Métropole.