Jacques-Olivier MARTIN, Adjoint à la Voirie, au Stationnement et aux Bâtiments, lors de la présentation du Plan Energie Bâtiment (source vidéo conseil municipal Ville d'Angers)
Il faut que la collectivité soit exemplaire pour qu’elle puisse demander à ses habitats de l’être » a déclaré Christophe BÉCHU, l’ancien maire d’Angers, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires du gouvernement Borne et désormais premier adjoint de la ville. S’il a passé la main à Jean-Marc VERCHÈRE à son premier adjoint, dans un jeu de chaise musicale parfaitement orchestré, alors que rien ne l’y obligeait, il reste bien présent au sein du Conseil Municipal de sa ville de cœur comme il aime à le dire. « La ville change de capitaine, mais pas de cap », a-t-il conclu lors de la remise de l’écharpe à celui qui le remplace.
Et justement, parmi les affaires initiées sous sa mandature, la notion de territoire intelligent, lequel prend en compte de profondes mutations en termes de gestion énergétique de la ville et du territoire urbain, était déjà bien lancée. Le plan énergie qui doit permettre de réduire la consommation énergétique et l’impact carbone des bâtiments communaux n’était donc qu’une étape dans la réflexion qui s’est établie au sein de la municipalité Angevine depuis quelques mois.
Ce Plan Energie Bâtiment était présenté aux élus du Conseil Municipal, par Jacques-Olivier MARTIN, Adjoint à la Voirie, au Stationnement et aux Bâtiments, « après une période de test, d’adaptation et de vérification, ce plan doit permettre désormais d’accélérer les effets sur le patrimoine de la ville d’Angers », a rappelé l’adjoint en le présentant. « Ce document est désormais la bible de ce que nous souhaitons mettre en œuvre au sein de la Direction des bâtiments communautaire pour les 850 000 m2 que nous avons en responsabilité ».
L’objectif de ce plan comme l’a précisé Jacques-Olivier MARTIN est d’atteindre un abaissement important de la consommation d’énergie. « A l’horizon 2030 nous devrions abaisser à minima de 40 % de la consommation d’énergie, en y intégrant 32 % d’énergie renouvelable. C’est notre feuille de route », précise l’élu en rappelant que depuis 2010 la Ville a déjà abaissé sa consommation d’énergie de 15%. Une baisse qui n’est pas anodine si ce n’est qu’elle est absorbée par l’augmentation du coût de l’énergie.
Angers souhaite donc aller au-delà des préconisations de la Loi Elan en termes de surfaces, pour ce qui concerne les 450 sites gérés par la communauté urbaine, notamment pour les petits bâtiments, « avec l’intime conviction qu’il est de notre responsabilité d’atteindre ces objectifs ambitieux », a martelé l’élu. Pour rappel, le décret d’application de la loi Elan, qui s’applique aux bâtiments tertiaires de plus de 1000 m2, encadre la rénovation énergétique avec une réduction des consommations d'énergie finale d'au moins 40% dès 2030 puis de 50% en 2040 et 60% en 2050 par rapport à 2010.
Le plan énergie d’Angers s’articule autour de trois grands axes et six actions : le premier axe concerne les usagers, afin d’essayer de « modifier les comportements », le second concerne le patrimoine proprement dit et le troisième concerne la transition écologique.
Pour l’élu en charge des bâtiments et de la voirie, la première des actions concerne la sensibilisation les occupants des bâtiments concernés en étant plus vigilant sur les températures, autant en période hivernale ou estivale (climatisation). « Les bâtiments que nous gérons n’ont pas tous la même utilisation. Nous prévoyons donc des réglages de température adaptés aux usages », précise l’élu. L’hiver les bâtiments seront chauffés à 19° et l’été la climatisation sera activée à partir de 26°.
Pour réussir son pari, la collectivités mise sur les enfants des écoles maternelles, avec un programme intitulé « Watty à l’école », afin de sensibiliser les bambins aux économies d’énergie dans leur établissement et « d’en faire des prescripteurs auprès de leur famille », ajoute l’élu. Ce programme qui se décline en ateliers, événements, suivi des consommations, effet sur les familles, touchera 50 classes réparties dans 6 établissements scolaires urbains, soit 1688 enfants touchés.
La collectivité souhaite aussi optimiser son patrimoine immobilier, en rationalisant et en réduisant les surfaces chauffées par la démolition des biens obsolètes et énergivores. Cette action qui illustre la volonté de la ville de rationaliser les surfaces dont elle assure la gestion, passent aussi par la mutualisation des espaces, notamment ceux qui sont alloués aux associations. « Nous avons à Angers 650 associations hébergées dans nos locaux. Nous diminuons les occupations privatives de certaines salles, mutualisons les salles de réunion, attribuons des bureaux utilisés par plusieurs associations, afin de ne pas chauffer des surfaces vides », poursuit Jacques-Olivier MARTIN
La technologie vient au secours de la collectivité, puisque de plus en plus de site seront pilotables à distance et permettront d’intervenir notamment lors des périodes d’inoccupation. Dans le cadre du programme « Territoire intelligent » lancé en décembre 2018, le partenaire du marché global de performance, a déployé 91 automates de gestion technique ces deux dernières années ainsi que 3 650 capteurs et compteurs intelligents. Ces installations vont permettre de mieux suivre les indicateurs énergétiques et optimiser les réglages à distance, en fonction des conditions climatiques, pour un meilleur usage des bâtiments.
Enfin le dernier axe concerne le volet environnemental, la ville ayant émis le souhait d’être exemplaire sur le sujet et en adéquation avec le Label « Territoire engagé Climat-Air-Énergie ». La collectivité appliquera donc la règlementation environnementale pour les bâtiments neufs (au moins E3C1 - (Energie Positive et Réduction Carbone)) et rénover le patrimoine ancien avec pour objectif de réduire leur consommation d’énergie d’au moins 40%. Cette action intégrera une part plus importante d’énergies renouvelables, avec notamment l’implantation de panneaux photovoltaïque, l’utilisation du réseau de chaleur bio sourcé dont dispose la ville et la récupération de chaleur de certaines entreprises dont celles des serveurs de la société Atos, implantée sur le territoire angevin.
Un enjeu fort pour la collectivité angevine qui marque sa volonté de s’impliquer dans une démarche écologique durable.
Et justement, parmi les affaires initiées sous sa mandature, la notion de territoire intelligent, lequel prend en compte de profondes mutations en termes de gestion énergétique de la ville et du territoire urbain, était déjà bien lancée. Le plan énergie qui doit permettre de réduire la consommation énergétique et l’impact carbone des bâtiments communaux n’était donc qu’une étape dans la réflexion qui s’est établie au sein de la municipalité Angevine depuis quelques mois.
Ce Plan Energie Bâtiment était présenté aux élus du Conseil Municipal, par Jacques-Olivier MARTIN, Adjoint à la Voirie, au Stationnement et aux Bâtiments, « après une période de test, d’adaptation et de vérification, ce plan doit permettre désormais d’accélérer les effets sur le patrimoine de la ville d’Angers », a rappelé l’adjoint en le présentant. « Ce document est désormais la bible de ce que nous souhaitons mettre en œuvre au sein de la Direction des bâtiments communautaire pour les 850 000 m2 que nous avons en responsabilité ».
L’objectif de ce plan comme l’a précisé Jacques-Olivier MARTIN est d’atteindre un abaissement important de la consommation d’énergie. « A l’horizon 2030 nous devrions abaisser à minima de 40 % de la consommation d’énergie, en y intégrant 32 % d’énergie renouvelable. C’est notre feuille de route », précise l’élu en rappelant que depuis 2010 la Ville a déjà abaissé sa consommation d’énergie de 15%. Une baisse qui n’est pas anodine si ce n’est qu’elle est absorbée par l’augmentation du coût de l’énergie.
Angers souhaite donc aller au-delà des préconisations de la Loi Elan en termes de surfaces, pour ce qui concerne les 450 sites gérés par la communauté urbaine, notamment pour les petits bâtiments, « avec l’intime conviction qu’il est de notre responsabilité d’atteindre ces objectifs ambitieux », a martelé l’élu. Pour rappel, le décret d’application de la loi Elan, qui s’applique aux bâtiments tertiaires de plus de 1000 m2, encadre la rénovation énergétique avec une réduction des consommations d'énergie finale d'au moins 40% dès 2030 puis de 50% en 2040 et 60% en 2050 par rapport à 2010.
« Les bâtiments que nous gérons n’ont pas tous la même utilisation. Nous prévoyons donc des réglages de température adaptés aux usages »
Le plan énergie d’Angers s’articule autour de trois grands axes et six actions : le premier axe concerne les usagers, afin d’essayer de « modifier les comportements », le second concerne le patrimoine proprement dit et le troisième concerne la transition écologique.
Pour l’élu en charge des bâtiments et de la voirie, la première des actions concerne la sensibilisation les occupants des bâtiments concernés en étant plus vigilant sur les températures, autant en période hivernale ou estivale (climatisation). « Les bâtiments que nous gérons n’ont pas tous la même utilisation. Nous prévoyons donc des réglages de température adaptés aux usages », précise l’élu. L’hiver les bâtiments seront chauffés à 19° et l’été la climatisation sera activée à partir de 26°.
Pour réussir son pari, la collectivités mise sur les enfants des écoles maternelles, avec un programme intitulé « Watty à l’école », afin de sensibiliser les bambins aux économies d’énergie dans leur établissement et « d’en faire des prescripteurs auprès de leur famille », ajoute l’élu. Ce programme qui se décline en ateliers, événements, suivi des consommations, effet sur les familles, touchera 50 classes réparties dans 6 établissements scolaires urbains, soit 1688 enfants touchés.
La collectivité souhaite aussi optimiser son patrimoine immobilier, en rationalisant et en réduisant les surfaces chauffées par la démolition des biens obsolètes et énergivores. Cette action qui illustre la volonté de la ville de rationaliser les surfaces dont elle assure la gestion, passent aussi par la mutualisation des espaces, notamment ceux qui sont alloués aux associations. « Nous avons à Angers 650 associations hébergées dans nos locaux. Nous diminuons les occupations privatives de certaines salles, mutualisons les salles de réunion, attribuons des bureaux utilisés par plusieurs associations, afin de ne pas chauffer des surfaces vides », poursuit Jacques-Olivier MARTIN
La technologie vient au secours de la collectivité, puisque de plus en plus de site seront pilotables à distance et permettront d’intervenir notamment lors des périodes d’inoccupation. Dans le cadre du programme « Territoire intelligent » lancé en décembre 2018, le partenaire du marché global de performance, a déployé 91 automates de gestion technique ces deux dernières années ainsi que 3 650 capteurs et compteurs intelligents. Ces installations vont permettre de mieux suivre les indicateurs énergétiques et optimiser les réglages à distance, en fonction des conditions climatiques, pour un meilleur usage des bâtiments.
Enfin le dernier axe concerne le volet environnemental, la ville ayant émis le souhait d’être exemplaire sur le sujet et en adéquation avec le Label « Territoire engagé Climat-Air-Énergie ». La collectivité appliquera donc la règlementation environnementale pour les bâtiments neufs (au moins E3C1 - (Energie Positive et Réduction Carbone)) et rénover le patrimoine ancien avec pour objectif de réduire leur consommation d’énergie d’au moins 40%. Cette action intégrera une part plus importante d’énergies renouvelables, avec notamment l’implantation de panneaux photovoltaïque, l’utilisation du réseau de chaleur bio sourcé dont dispose la ville et la récupération de chaleur de certaines entreprises dont celles des serveurs de la société Atos, implantée sur le territoire angevin.
Un enjeu fort pour la collectivité angevine qui marque sa volonté de s’impliquer dans une démarche écologique durable.