La voiture volante va désormais s'inventer à Toulouse (Photo Electric Visionary Aircrafts)
Il fait bon dans la métropole de la région Occitanie. Le ciel est bien dégagé pour tout ce qui vole et les entreprises qui s’intéressent à ce secteur très porteur n’hésitent pas à venir s’installer dans cette région ensoleillée, mais surtout très dynamique. C’est le cas de la startup « Electric Visionary Aircrafts (EVA) », qui conçoit des appareils volants électriques et autonomes, s’implante à son tour dans la ville rose, sur le site de « Francazal » quelques mois après l’arrivée di centre de recherche sur le train ultrarapide de la société américaine Hyperloop Transportation Technologies. Francazal est une commune de la banlieue sud-ouest de Toulouse, laquelle accueille depuis 1923 un aéroport civil et militaire, la base aérienne 101, devenu entièrement civil en 2011 après la dissolution de la base de l’armée de l’air.
Avec l’arrivée de ces entreprises, Toulouse Métropole confirme son ambition de devenir le « Hub européen du transport de demain », terrestre et aérien, en tissant un nouvel écosystème puissant dans ce domaine.
Territoire d'innovation historique, l’écosystème toulousain est particulièrement favorable à la réussite d’implantations de porteurs de projets innovants. Ils trouvent en effet réunis sur un même territoire des centres de recherche de renommée mondiale, les sièges de grands donneurs d’ordre internationaux, un tissu de startups parmi les plus dynamiques en France et une concentration de compétences de très haut niveau, notamment de Systèmes Intelligents (et plus particulièrement les Systèmes Embarqués). Cette concentration d’expertises, acquises essentiellement en lien avec les développements des avions et des satellites, de l’automobile et du ferroviaire, est unique à échelle mondiale.
Le 1er novembre les dirigeants de la société EVA, qui travaille au développement de VTOL (voitures volantes), ont acté leur arrivée sur le site de Francazal, à Toulouse. Ils s’installeront dans le courant des prochains mois dans des bureaux de la tour de contrôle de l’ancien aéroport, et disposeront également d’un hangar pour stocker le prototype qu’ils vont très prochainement construire à Toulouse.
« Lorsque nous avons cherché où nous implanter pour développer notre service, après un séjour de 10 ans au Japon, nous avions des opportunités en Californie, à Seattle ou encore à Singapour », a déclaré Olivier Le Lann, CEO d’EVA et ancien de TESLA . « Mais c’est Toulouse qui s’est imposée, pour de nombreuses raisons : la compétence des ingénieurs - hautement qualifiés -, la diversité et la qualité des centres de recherche, et le support qui nous a été apporté par la métropole et son Agence d’Attractivité ».
Des propos qui font écho chez Jean-Luc Moudenc, Maire de Toulouse, Président de Toulouse Métropole et Président de l’Agence d’Attractivité. « Jamais l’écosystème toulousain - industrie, laboratoires travaillant notamment sur l’intelligence artificielle – n’aura été aussi favorable à l’émergence de projets préfigurant un leadership mondial dans ce système », a répondu le Maire-Président.
A terme, EVA a l’ambition de développer un service de transport urbain aérien autonome et électrique. Le premier prototype à taille réel volera fin 2018 et la phase de test en milieu urbain aura lieu courant 2019. Fin 2019-début 2020, EVA entrera en phase de commercialisation. Contrairement aux autres entreprises développant cette innovation, les VTOL d’EVA seront accessibles de la rue et non uniquement d’aéroports ou de toits d’immeubles.
Quant à la métropole Toulousaine elle accueille déjà des pointures des transports du futur et l’intelligence artificielle, avec notamment : Easymile, leader mondial dans le domaine des navettes électriques sans conducteurs ; Siemens Mobility, qui propose des solutions intelligentes pour la mobilité urbaine ; Actia, à l’origine de l'invention et du transfert du diagnostic automobile et des calculateurs embarqués pour les bus, les camions et les véhicules industriels ; NXP, qui développe à Toulouse la technologie V2X (Vehicle-to-Everything) permettant d’établir une communication entre le véhicule et son environnement. Mais aussi Continental Digital Services France dont le siège est à qui développe le projet eHorizon pour des véhicules autonomes et connectés plus sûrs et plus intelligents ; et Renault, qui a repris l'activité du site de R&D d'Intel à Toulouse pour y héberger ses recherches sur la voiture autonome et connectée… Pas de doute l’avenir s’invente à Toulouse et ses environs.
Avec l’arrivée de ces entreprises, Toulouse Métropole confirme son ambition de devenir le « Hub européen du transport de demain », terrestre et aérien, en tissant un nouvel écosystème puissant dans ce domaine.
Territoire d'innovation historique, l’écosystème toulousain est particulièrement favorable à la réussite d’implantations de porteurs de projets innovants. Ils trouvent en effet réunis sur un même territoire des centres de recherche de renommée mondiale, les sièges de grands donneurs d’ordre internationaux, un tissu de startups parmi les plus dynamiques en France et une concentration de compétences de très haut niveau, notamment de Systèmes Intelligents (et plus particulièrement les Systèmes Embarqués). Cette concentration d’expertises, acquises essentiellement en lien avec les développements des avions et des satellites, de l’automobile et du ferroviaire, est unique à échelle mondiale.
« Jamais l’écosystème n’aura été aussi favorable à l’émergence de projets préfigurant un leadership mondial dans ce système » - Jean-Luc Moudenc, Maire de Toulouse, Président de Toulouse Métropole.
Le 1er novembre les dirigeants de la société EVA, qui travaille au développement de VTOL (voitures volantes), ont acté leur arrivée sur le site de Francazal, à Toulouse. Ils s’installeront dans le courant des prochains mois dans des bureaux de la tour de contrôle de l’ancien aéroport, et disposeront également d’un hangar pour stocker le prototype qu’ils vont très prochainement construire à Toulouse.
« Lorsque nous avons cherché où nous implanter pour développer notre service, après un séjour de 10 ans au Japon, nous avions des opportunités en Californie, à Seattle ou encore à Singapour », a déclaré Olivier Le Lann, CEO d’EVA et ancien de TESLA . « Mais c’est Toulouse qui s’est imposée, pour de nombreuses raisons : la compétence des ingénieurs - hautement qualifiés -, la diversité et la qualité des centres de recherche, et le support qui nous a été apporté par la métropole et son Agence d’Attractivité ».
Des propos qui font écho chez Jean-Luc Moudenc, Maire de Toulouse, Président de Toulouse Métropole et Président de l’Agence d’Attractivité. « Jamais l’écosystème toulousain - industrie, laboratoires travaillant notamment sur l’intelligence artificielle – n’aura été aussi favorable à l’émergence de projets préfigurant un leadership mondial dans ce système », a répondu le Maire-Président.
A terme, EVA a l’ambition de développer un service de transport urbain aérien autonome et électrique. Le premier prototype à taille réel volera fin 2018 et la phase de test en milieu urbain aura lieu courant 2019. Fin 2019-début 2020, EVA entrera en phase de commercialisation. Contrairement aux autres entreprises développant cette innovation, les VTOL d’EVA seront accessibles de la rue et non uniquement d’aéroports ou de toits d’immeubles.
Quant à la métropole Toulousaine elle accueille déjà des pointures des transports du futur et l’intelligence artificielle, avec notamment : Easymile, leader mondial dans le domaine des navettes électriques sans conducteurs ; Siemens Mobility, qui propose des solutions intelligentes pour la mobilité urbaine ; Actia, à l’origine de l'invention et du transfert du diagnostic automobile et des calculateurs embarqués pour les bus, les camions et les véhicules industriels ; NXP, qui développe à Toulouse la technologie V2X (Vehicle-to-Everything) permettant d’établir une communication entre le véhicule et son environnement. Mais aussi Continental Digital Services France dont le siège est à qui développe le projet eHorizon pour des véhicules autonomes et connectés plus sûrs et plus intelligents ; et Renault, qui a repris l'activité du site de R&D d'Intel à Toulouse pour y héberger ses recherches sur la voiture autonome et connectée… Pas de doute l’avenir s’invente à Toulouse et ses environs.