Les élus des six communes concernées lors de leur rencontre à l'ESAIP. (Photo Esaip)
Faire de la métropole urbaine d’Angers, le premier territoire intelligent de France, c’était l’ambition affichée, depuis la précédente mandature du maire d’Angers et président d’Angers Loire Métropole, Christophe Béchu. Après une consultation de près d’une année, le conseil communautaire, après examen des dossiers de candidature, le conseil communautaire a retenu, en nombre 2019, le consortium représenté par le groupe industriel énergétique français Engie. Depuis les équipes sont à pied d’œuvre et travaillent sur la réalisation d’un « jumeau numérique » du territoire, c’est-à-dire une réplique digitale de l’ensemble de ses composantes.
Parallèlement, d’autres entités (collectivités, écoles supérieures, associations…) travaillent sur le sujet, afin de s’inscrire dans la démarche en fonction de leurs besoins et surtout ceux des usagers. C’est le cas de six communes, sur les 29 que compte la communauté urbaine Angers Loire Métropole. Toutes situés au sud-est d’Angers ces communes périurbaines et pour certaines rurales, n’ont pas tout à fait les mêmes enjeux, en matière de Territoire Intelligent que la grande sœur Angers qui pilote l’ensemble du projet, au sein du conseil communautaire.
Cela ne veut pas dire pour autant que ces communes souhaitent agir à contre-courant. Elles s’approprient comme les autres le projet avec une démarche plus tournée vers les citoyens afin de les informer sur les bénéfices, ou pas… qu’il pourront tirer d’une telle démarche au niveau d’un territoire urbain comme celui Angers.
Pour aller plus loin, ces six communes ont sollicité l’ESAIP, une école d’ingénieurs spécialisés dans la filière numérique, mais aussi la prévention des risques et l’environnement, installée sur l’une d’elle : Saint-Barthélemy-d’Anjou.
Avec Les Ponts-de-Cé, Loire-Authion, Mûrs-Erigné, Trélazé, Verrières-en-Anjou, Saint Barthélemy d’Anjou, souhaite, avec l’appui de l’ESAIP, concrétiser de ce projet à leur niveau, sur un territoire qu’ils connaissent bien en se positionnant comme « pionner sur le territoire intelligent auprès de la communauté urbaine »
Réunis dernièrement pour présenter ce partenariat avec l’ESAIP, les maires des communes concernées ont rappelé que « les territoires intelligents sont des zones habitables repensée dans l’intérêt de leurs habitants, de manière collective, notamment pour répondre aux enjeux des entreprises locales, avec un centrage sur les usagers et leurs besoins ».
Pour ces élus qui ne refusent pas l’idée du développement intelligent de leur territoire, il s’agit au contraire de participer activement en favorisant l’attractivité de l’ensemble du territoire (et pas seulement d’Angers), en rendant celui-ci plus « attractif et ouvert en favorisant la mixité sociale et intergénérationnelle ». Pour ces derniers « l’intelligence d’un territoire doit se concrétiser par sa facilité de vie, ses usages et ses services ». En précisant que la démarche doit être « durable et raisonnée, en préservant les générations futures », mais aussi « collaborative, en rendant les citoyens acteurs ».
Certes, les premiers enjeux sont, au niveau d’Angers et sa métropole, d’optimiser les services urbains par l’usage de technologies, principalement digitales, qui permettront de générer des économies pour la collectivité, c’est-à-dire pour les 29 communes. Mais les élus des six communes associées à l’ESAIP veulent aller plus loin.
En effet, pour ces dernières il est important de communiquer auprès de habitants pour leur expliquer ce qu’est un territoire intelligent, identifier leurs besoins, trouver des solutions concrètes que ce territoire dit « intelligent » apportera si toutes les conditions sont respectées.
Établi en janvier 2021, avec les six communes, le projet de partenariat avec l’ESAIP, permettra « d’insuffler, sans les porter, les projets des collectivités, à l’image d’un « tiers de confiance », indique la direction de l’école d’ingénieurs.
Pour cela, ce sont les élèves ingénieurs qui vont aller sur le terrain pour recenser les besoins. Une mission effectuée dans le cadre de leur projet de fin d’année. Des projets applicatifs seront également lancés, avec des étudiants de 5e année dont certains portent sur leur aspect purement technologique : IoT, Big Data, cybersécurité, Intelligence Artificielle…, et leur rôle dans les villes intelligentes.
Les collectivités et l’écoles qui ont constitué un comité de pilotage à leur niveau, envisagent même d’affrêter un bus qui pourrait aller de communes en communes afin de proposer des démonstrations avec des technologies appliquées au niveau de la ville intelligente. D’autres actions, allant de l’expérimentation sur le terrain, à la préparation de maquettes, assortis de campagnes et de communication sur le sujet, ont été proposées pour les années suivantes.
Parallèlement, d’autres entités (collectivités, écoles supérieures, associations…) travaillent sur le sujet, afin de s’inscrire dans la démarche en fonction de leurs besoins et surtout ceux des usagers. C’est le cas de six communes, sur les 29 que compte la communauté urbaine Angers Loire Métropole. Toutes situés au sud-est d’Angers ces communes périurbaines et pour certaines rurales, n’ont pas tout à fait les mêmes enjeux, en matière de Territoire Intelligent que la grande sœur Angers qui pilote l’ensemble du projet, au sein du conseil communautaire.
Cela ne veut pas dire pour autant que ces communes souhaitent agir à contre-courant. Elles s’approprient comme les autres le projet avec une démarche plus tournée vers les citoyens afin de les informer sur les bénéfices, ou pas… qu’il pourront tirer d’une telle démarche au niveau d’un territoire urbain comme celui Angers.
Pour aller plus loin, ces six communes ont sollicité l’ESAIP, une école d’ingénieurs spécialisés dans la filière numérique, mais aussi la prévention des risques et l’environnement, installée sur l’une d’elle : Saint-Barthélemy-d’Anjou.
Avec Les Ponts-de-Cé, Loire-Authion, Mûrs-Erigné, Trélazé, Verrières-en-Anjou, Saint Barthélemy d’Anjou, souhaite, avec l’appui de l’ESAIP, concrétiser de ce projet à leur niveau, sur un territoire qu’ils connaissent bien en se positionnant comme « pionner sur le territoire intelligent auprès de la communauté urbaine »
Réunis dernièrement pour présenter ce partenariat avec l’ESAIP, les maires des communes concernées ont rappelé que « les territoires intelligents sont des zones habitables repensée dans l’intérêt de leurs habitants, de manière collective, notamment pour répondre aux enjeux des entreprises locales, avec un centrage sur les usagers et leurs besoins ».
« Insuffler, sans les porter, les projets des collectivités, à l’image d’un « tiers de confiance »
Pour ces élus qui ne refusent pas l’idée du développement intelligent de leur territoire, il s’agit au contraire de participer activement en favorisant l’attractivité de l’ensemble du territoire (et pas seulement d’Angers), en rendant celui-ci plus « attractif et ouvert en favorisant la mixité sociale et intergénérationnelle ». Pour ces derniers « l’intelligence d’un territoire doit se concrétiser par sa facilité de vie, ses usages et ses services ». En précisant que la démarche doit être « durable et raisonnée, en préservant les générations futures », mais aussi « collaborative, en rendant les citoyens acteurs ».
Certes, les premiers enjeux sont, au niveau d’Angers et sa métropole, d’optimiser les services urbains par l’usage de technologies, principalement digitales, qui permettront de générer des économies pour la collectivité, c’est-à-dire pour les 29 communes. Mais les élus des six communes associées à l’ESAIP veulent aller plus loin.
En effet, pour ces dernières il est important de communiquer auprès de habitants pour leur expliquer ce qu’est un territoire intelligent, identifier leurs besoins, trouver des solutions concrètes que ce territoire dit « intelligent » apportera si toutes les conditions sont respectées.
Établi en janvier 2021, avec les six communes, le projet de partenariat avec l’ESAIP, permettra « d’insuffler, sans les porter, les projets des collectivités, à l’image d’un « tiers de confiance », indique la direction de l’école d’ingénieurs.
Pour cela, ce sont les élèves ingénieurs qui vont aller sur le terrain pour recenser les besoins. Une mission effectuée dans le cadre de leur projet de fin d’année. Des projets applicatifs seront également lancés, avec des étudiants de 5e année dont certains portent sur leur aspect purement technologique : IoT, Big Data, cybersécurité, Intelligence Artificielle…, et leur rôle dans les villes intelligentes.
Les collectivités et l’écoles qui ont constitué un comité de pilotage à leur niveau, envisagent même d’affrêter un bus qui pourrait aller de communes en communes afin de proposer des démonstrations avec des technologies appliquées au niveau de la ville intelligente. D’autres actions, allant de l’expérimentation sur le terrain, à la préparation de maquettes, assortis de campagnes et de communication sur le sujet, ont été proposées pour les années suivantes.