Le château d'Angers veille sur la transformation de la ville
On connait désormais les quatre groupements d’entreprises retenus pour le projet de Territoire Intelligent, lancé fin 2018 par Angers et sa métropole. Sur les onze offres déposées, quatre groupements d’entreprises (consortiums) ont été jugés recevables par la commission d’appel d’offres de la métropole angevine, le 25 février dernier. Il s’agit essentiellement d’entreprises du secteur énergétique et du BTP : EDF (avec Citelum, Veolia Eau et Veolia Propreté), Vinci (avec Cegelec IBDL, Orange et Saur), Engie (avec Suez et La Poste) et enfin Bouygues (avec Aximum). Chaque mandataire remettra un projet définitif fin juin pour une attribution du marché en octobre prochain. En attendant chacun peaufine son dossier en vue de la phase de dialogue compétitif avec la collectivité, qui va s’ouvrir début mai.
« Le lauréat du marché, désigné à l’automne, se verra confier la conception, la fourniture et l’exploitation d’une plateforme de monitoring urbain et de gestion des données, mais aussi la pose et la maintenance des capteurs », précise Jean-Marc Verchère, adjoint à la Ville d’Angers en charge de la Voirie, du Stationnement et des Bâtiments sur le site web d’Angers Loire Métropole.
Rappelons que ce dossier de « territoire intelligent » dont le montant a été fixé à 120 millions d’Euros sera conclu pour une période de 12 années. Il implique les 29 communes de la métropole angevine, dont Angers, et leurs 290 000 habitants. Ce projet permettra d’optimiser les services publics dont la collectivité à la compétence, améliorer le quotidien des habitants du territoire et surtout et économiser les ressources collectives (eau, électricité, chauffage …). Le projet s’appuiera notamment sur les nouvelles technologies mais aussi et surtout sur les services aux citoyens. Rien de vraiment nouveau mais une forte ambition des élus, conscients que le territoire ne pourra avancer que si tout le monde marche dans le même sens.
Pour Constance Nebbula, élue déléguée au Numérique et à l’Innovation, laquelle multiplie les interventions dans les communes membres, «il s’agit d’optimiser les services publics, d’améliorer la qualité de vie des citoyens et d’économiser nos ressources en s’appuyant sur les technologies ». Très déterminée, l'élue angevine travaille, avec les communes membres, sur les enjeux du territoire intelligent, en leur expliquant comment chaque collectivité pourra y trouver son compte.« Cette stratégie porte des enjeux forts en termes de transition écologique. Il s’agira en effet d’économiser nos consommations et nos ressources, d’améliorer et de proposer de nouveaux services aux habitants pour rendre l’action publique plus efficace », poursuit l’élue.
Vaste programme qui nécessite une adhésion forte des édiles mais aussi de leurs services, ceux qui devront, au-delà des mandatures, faire en sorte que cet ambitieux projet ne sorte pas des rails, tout en ayant la capacité à l’adapter en fonction de l’évolution des technologies et de la législation qui s’y rattache. En douze ans il peut se passer beaucoup de choses.« Le projet suscite un fort intérêt, pas mal de questions et la volonté, déjà grande, d’y participer » explique à son tour Franck Poquin, vice-président en charge de l’Énergie, de l’Agriculture et du Développement durable.
Cette démarche qui implique non seulement l’adhésion des élus, des entreprises et des citoyens d’un vaste territoire, n’a pas été initiée seulement lors du lancement de l’appel à projet. Elle a évolué avec le temps. En 2016, l’association PAVIC qui regroupe la collectivité territoriale et ses composantes économiques, les grandes écoles d’ingénieurs de la place et les entreprises technologiques de la région, était lancée à la CCI d’Angers. Créée dans la continuité de la labellisation Angers French Tech, du positionnement du territoire angevin en matière d’objets connectés et du souhait de faire d'Angers une ville laboratoire pour la Smart City, cette association accompagne les entreprises dans leur expérimentation in situ sur le territoire d’Angers. Un accompagnement qu’elle poursuit avec les entreprises candidates, lesquelles sont déjà membres de l'association.
Forte de son passé informatique et électronique, la ville et sa métropole multiplient les efforts, depuis quelques années, pour se hisser dans le peloton de tête des villes qui souhaitent utiliser les technologies pour apporter de véritables services aux citoyens, sur le plan économique, écologique et social. Depuis le World Electronics Forum, organisé en novembre 2017, la labellisation de l’écosystème French Tech, récemment renouvelée, la mise en place du cluster We Network, sans oublier les événements forts comme la « Connected Week » et « l’Esaconnect » ainsi que la pléiade d’entreprises et de startups qui élisent domicile à Angers et sa périphérie, la métropole angevine s’appuie sur son histoire pour envisager l’avenir avec ambition et pragmatisme.
Les prochaines étapes (source ALM) : Octobre 2019 : choix du groupement d’entreprises retenu et création d’un comité de suivi par Angers Loire Métropole avec des élus représentants de chaque commune et des conseils de citoyens de quartier d’Angers. Courant 2020 : ouverture des ateliers aux habitants pour relever les besoins en matière de relations avec les usagers et de nouveaux services publics. Un appel à manifestation d’intérêt sera lancé pour associer les entreprises locales au territoire intelligent.
« Le lauréat du marché, désigné à l’automne, se verra confier la conception, la fourniture et l’exploitation d’une plateforme de monitoring urbain et de gestion des données, mais aussi la pose et la maintenance des capteurs », précise Jean-Marc Verchère, adjoint à la Ville d’Angers en charge de la Voirie, du Stationnement et des Bâtiments sur le site web d’Angers Loire Métropole.
Rappelons que ce dossier de « territoire intelligent » dont le montant a été fixé à 120 millions d’Euros sera conclu pour une période de 12 années. Il implique les 29 communes de la métropole angevine, dont Angers, et leurs 290 000 habitants. Ce projet permettra d’optimiser les services publics dont la collectivité à la compétence, améliorer le quotidien des habitants du territoire et surtout et économiser les ressources collectives (eau, électricité, chauffage …). Le projet s’appuiera notamment sur les nouvelles technologies mais aussi et surtout sur les services aux citoyens. Rien de vraiment nouveau mais une forte ambition des élus, conscients que le territoire ne pourra avancer que si tout le monde marche dans le même sens.
« Améliorer et proposer de nouveaux services aux habitants pour rendre l’action publique plus efficace »
Vaste programme qui nécessite une adhésion forte des édiles mais aussi de leurs services, ceux qui devront, au-delà des mandatures, faire en sorte que cet ambitieux projet ne sorte pas des rails, tout en ayant la capacité à l’adapter en fonction de l’évolution des technologies et de la législation qui s’y rattache. En douze ans il peut se passer beaucoup de choses.« Le projet suscite un fort intérêt, pas mal de questions et la volonté, déjà grande, d’y participer » explique à son tour Franck Poquin, vice-président en charge de l’Énergie, de l’Agriculture et du Développement durable.
Cette démarche qui implique non seulement l’adhésion des élus, des entreprises et des citoyens d’un vaste territoire, n’a pas été initiée seulement lors du lancement de l’appel à projet. Elle a évolué avec le temps. En 2016, l’association PAVIC qui regroupe la collectivité territoriale et ses composantes économiques, les grandes écoles d’ingénieurs de la place et les entreprises technologiques de la région, était lancée à la CCI d’Angers. Créée dans la continuité de la labellisation Angers French Tech, du positionnement du territoire angevin en matière d’objets connectés et du souhait de faire d'Angers une ville laboratoire pour la Smart City, cette association accompagne les entreprises dans leur expérimentation in situ sur le territoire d’Angers. Un accompagnement qu’elle poursuit avec les entreprises candidates, lesquelles sont déjà membres de l'association.
Forte de son passé informatique et électronique, la ville et sa métropole multiplient les efforts, depuis quelques années, pour se hisser dans le peloton de tête des villes qui souhaitent utiliser les technologies pour apporter de véritables services aux citoyens, sur le plan économique, écologique et social. Depuis le World Electronics Forum, organisé en novembre 2017, la labellisation de l’écosystème French Tech, récemment renouvelée, la mise en place du cluster We Network, sans oublier les événements forts comme la « Connected Week » et « l’Esaconnect » ainsi que la pléiade d’entreprises et de startups qui élisent domicile à Angers et sa périphérie, la métropole angevine s’appuie sur son histoire pour envisager l’avenir avec ambition et pragmatisme.
Les prochaines étapes (source ALM) : Octobre 2019 : choix du groupement d’entreprises retenu et création d’un comité de suivi par Angers Loire Métropole avec des élus représentants de chaque commune et des conseils de citoyens de quartier d’Angers. Courant 2020 : ouverture des ateliers aux habitants pour relever les besoins en matière de relations avec les usagers et de nouveaux services publics. Un appel à manifestation d’intérêt sera lancé pour associer les entreprises locales au territoire intelligent.