Tous les sports, même les moins populaires, pourront être diffusés sur Sportall, grâce à un réseau de vidéastes. (Photo Adobe Stock)
Ne pas voir à la télévision le sport que l’on pratique ou que l’on aime, sous prétexte (pas toujours avoué) qu’il ne rapporte pas assez d’argent aux chaines de télévision, est vécu comme une forme de discrimination par bon nombre de professionnels et amateurs. La diffusion OTT, acronyme de « Over the Top », une formule de diffusion audiovisuelle qui s’affranchie des contraintes de la télévision pour la diffusion en direct, est en train de changer la donne.
Semblables aux plateformes SVOD, telles Netflix, Disney ou Amazon Prime, ces plateformes d’un nouveau type sont en train d’augmenter dans le paysage audiovisuel national et international, notamment dans le domaine du sport. Au point que le CSA (Conseil de Supérieur de l’Audiovisuel) et Hadopi (Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet), s’en émeuvent. Ces deux structures ont d’ailleurs sorti une étude sur les plateformes OTT.
Selon cette étude, de nombreux sports moins populaires ont recours à cette solution pour diffuser en direct leurs compétitions, les géants du numérique tels Amazon, Disney ou Netflix, ne proposant pas de contenu en direct, mais plutôt des documentaires. Ce qui laisse une bonne place à ces nouvelles plateformes, sur lesquelles les éditeurs : groupes audiovisuels, Pure Player, éditeur de chaîne télévisée, ayant-droits peuvent diffuser un contenu plus adapté aux nouveaux consommateurs d’informations audiovisuelles.
Pour certains il s’agit d’une offre complémentaire, proche du contenu linéaire diffusé sur une chaine de télévision, une sorte de formule de replay sur les autres écrans (ordinateurs, tablettes, smartphone…) Pour d’autres, à l’exemple de « Sportall », il s’agit d’une offre totalement inédite qui permet ne plus voir à l’écran que les grandes rencontres de football masculin, de rugby ou encore de tennis, mais tous les sports, même les plus intimistes.
Aujourd’hui, dès que l’on cherche un accès à un peu plus de matchs, il faut se tourner vers des programmes payants comme Bein Sport, les chaînes publiques ne diffusant que les sports les plus populaires. La startup marseillaise Sportall entend bien à changer cela. « Notre ambition est d’apporter un nouveau média du sport, avec un modèle économique permettant la diffusion et la monétisation de tous les sports », explique Thierry Boudard, PDG de Sportall, lequel compte dans son équipe, la nageuse Malia Metella, 7 médailles olympiques et européennes .
Avec l’application Sportall les sportifs auront accès aux résultats de leurs sports favoris et ils pourront également les regarder en direct ou en replay. Cette innovation va permettre aux sports moins suivis, qu’ils soient professionnels ou amateurs, d’obtenir un peu plus de visibilité. Les initiateurs de ce projet faisant d’ailleurs appels à des vidéastes ou des petites société de production pour leur transmettre des images. De quoi ravir les sportifs qui pourront enfin choisir de regarder les événements sportifs qu’ils affectionnent pour peu qu’ils soient pris en charge par cette plateforme en cours de développement à l’incubateur Belle de Mai à Marseille.
Si l’application qui regroupera tous les sports et évitera de disposer d’une application par sport, n’est pas encore ouverte, le site web correspondant est néanmoins ouvert. Les personnes intéressées peuvent déjà s’inscrire pour être informées de la sortie officielle de cette application qui devrait réconcilier les sportifs avec la télévision, même si celle-ci utilise d’autres canaux de diffusion.
Ce projet est soutenu par de nombreux partenaires : Crédit Agricole, BPI France, Google for Startups, l’lncubateur Belle de Mai, mais aussi des fédérations sportives et des sportifs.
Semblables aux plateformes SVOD, telles Netflix, Disney ou Amazon Prime, ces plateformes d’un nouveau type sont en train d’augmenter dans le paysage audiovisuel national et international, notamment dans le domaine du sport. Au point que le CSA (Conseil de Supérieur de l’Audiovisuel) et Hadopi (Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet), s’en émeuvent. Ces deux structures ont d’ailleurs sorti une étude sur les plateformes OTT.
Selon cette étude, de nombreux sports moins populaires ont recours à cette solution pour diffuser en direct leurs compétitions, les géants du numérique tels Amazon, Disney ou Netflix, ne proposant pas de contenu en direct, mais plutôt des documentaires. Ce qui laisse une bonne place à ces nouvelles plateformes, sur lesquelles les éditeurs : groupes audiovisuels, Pure Player, éditeur de chaîne télévisée, ayant-droits peuvent diffuser un contenu plus adapté aux nouveaux consommateurs d’informations audiovisuelles.
Pour certains il s’agit d’une offre complémentaire, proche du contenu linéaire diffusé sur une chaine de télévision, une sorte de formule de replay sur les autres écrans (ordinateurs, tablettes, smartphone…) Pour d’autres, à l’exemple de « Sportall », il s’agit d’une offre totalement inédite qui permet ne plus voir à l’écran que les grandes rencontres de football masculin, de rugby ou encore de tennis, mais tous les sports, même les plus intimistes.
Aujourd’hui, dès que l’on cherche un accès à un peu plus de matchs, il faut se tourner vers des programmes payants comme Bein Sport, les chaînes publiques ne diffusant que les sports les plus populaires. La startup marseillaise Sportall entend bien à changer cela. « Notre ambition est d’apporter un nouveau média du sport, avec un modèle économique permettant la diffusion et la monétisation de tous les sports », explique Thierry Boudard, PDG de Sportall, lequel compte dans son équipe, la nageuse Malia Metella, 7 médailles olympiques et européennes .
« Entend-t-on parler des résultats de lutte à la télévision ? Non ».
Avec l’application Sportall les sportifs auront accès aux résultats de leurs sports favoris et ils pourront également les regarder en direct ou en replay. Cette innovation va permettre aux sports moins suivis, qu’ils soient professionnels ou amateurs, d’obtenir un peu plus de visibilité. Les initiateurs de ce projet faisant d’ailleurs appels à des vidéastes ou des petites société de production pour leur transmettre des images. De quoi ravir les sportifs qui pourront enfin choisir de regarder les événements sportifs qu’ils affectionnent pour peu qu’ils soient pris en charge par cette plateforme en cours de développement à l’incubateur Belle de Mai à Marseille.
Si l’application qui regroupera tous les sports et évitera de disposer d’une application par sport, n’est pas encore ouverte, le site web correspondant est néanmoins ouvert. Les personnes intéressées peuvent déjà s’inscrire pour être informées de la sortie officielle de cette application qui devrait réconcilier les sportifs avec la télévision, même si celle-ci utilise d’autres canaux de diffusion.
Ce projet est soutenu par de nombreux partenaires : Crédit Agricole, BPI France, Google for Startups, l’lncubateur Belle de Mai, mais aussi des fédérations sportives et des sportifs.
Bon à savoir :
Belle de Mai est un tiers-lieu 100% français, installé à Marseille (Bouche-du-Rhone), qui accompagne les startups de l’écosystème numérique.
Les startups intéressées peuvent candidater chaque année pour être soutenues, un comité décidant alors, quelles jeunes pousses sont intéressantes et méritent qu’on investisse dans leur projet. Les jeunes entreprises retenues sont accompagnées pendant 24 mois.
Pour plus d’information : https://www.belledemai.org
Belle de Mai est un tiers-lieu 100% français, installé à Marseille (Bouche-du-Rhone), qui accompagne les startups de l’écosystème numérique.
Les startups intéressées peuvent candidater chaque année pour être soutenues, un comité décidant alors, quelles jeunes pousses sont intéressantes et méritent qu’on investisse dans leur projet. Les jeunes entreprises retenues sont accompagnées pendant 24 mois.
Pour plus d’information : https://www.belledemai.org