Le citoyen au coeur de la ville intelligente (photo Babaroga)
A la fin de cette seconde décennie du XXIe siècle, le nombre de territoires qui considèrent qu’ils ont entrepris une démarche d’aménagement dit « intelligent » est au moins aussi important que le nombre de définitions que l'on peut trouver de la smart city. Et pourtant il existe un dénominateur commun à toutes les interprétations de la cité ingénieuse et créative, c’est le « le citoyen ». Dès lors nous ne pouvons plus continuer à penser « territoire » sans penser à ses citoyens.
Penser le territoire d’aujourd'hui ne consiste plus simplement à s’investir dans une urbanisation osée et originale, à user de matériaux éphémères ou renouvelables, à doter les édifices, les rues et espaces publics de prothèses technologiques et de capteurs intelligents, à imposer une urbanité dense ou diffuse, à privilégier le vélo ou les transports collectifs, à chanter les louanges du développement durable ou de la résilience.
Il convient, grâce à des modèles dynamiques informés et pourvus d'interfaces adaptées, de permettre à chaque citoyen de connaître, d'analyser et d'influer sur les données de son propre environnement.
Que l’on ne s’y méprenne pas, un territoire n’est pas intelligent par le seul fait qu’il soit bardé de composants numériques et de réseaux câblés ou de bornes Wifi. C’est même une grave erreur que de le croire et une forme de mépris pour les usagers.
Pour être considéré comme intelligent, le territoire devra se révéler, par l'intermédiaire des technologies employées, intelligible et compréhensible par l’ensemble des citoyens. Mieux l’intelligence de la ville devra faire l’objet d’une concertation avec les citoyens et les faire bénéficier de véritables interactions.
Trop de villes mettent en place des outils censés faciliter le quotidien des habitants, alors que ces derniers ne les utilisent pas ou peu. Il a donc matière à se poser question avant de se lancer dans une telle démarche et faire en sorte que société connectée à laquelle chacun aspire devienne alors une véritable opportunité pour tout individu. Celle-ci devra lui permettre d'accroître ses capacités d'agir et d'inventer, avec une responsabilité accrue envers son milieu.
Saurons-nous prendre conscience de ce défi ? On peut supposer si on sait se donner les moyens d’impliquer véritablement les citoyens dans la démarche. Le territoire devenu plus humain, deviendra alors le lieu privilégié de la mise en œuvre de ce désir.
Dès lors, le succès des projets de Smart cities dépendra d'un investissement adéquat, tant de la part des partenaires publics que privés, des collectivités et d'une participation citoyenne active, solide et pour le moins indispensable.
Il me semble important de trouver le juste équilibre entre les différents besoins et garder à l’esprit que l’homme doit rester au centre de l'équation. En somme, ce sont les hommes qu’ils soient élus ou simples citoyens, entrepreneurs ou éducateurs, qui vont façonner les territoires et les rendre vraiment intelligents.
Tony Canadas
Fondateur de l'association LVIC
Chroniqueur du média participatif VeiTech
Penser le territoire d’aujourd'hui ne consiste plus simplement à s’investir dans une urbanisation osée et originale, à user de matériaux éphémères ou renouvelables, à doter les édifices, les rues et espaces publics de prothèses technologiques et de capteurs intelligents, à imposer une urbanité dense ou diffuse, à privilégier le vélo ou les transports collectifs, à chanter les louanges du développement durable ou de la résilience.
Il convient, grâce à des modèles dynamiques informés et pourvus d'interfaces adaptées, de permettre à chaque citoyen de connaître, d'analyser et d'influer sur les données de son propre environnement.
Que l’on ne s’y méprenne pas, un territoire n’est pas intelligent par le seul fait qu’il soit bardé de composants numériques et de réseaux câblés ou de bornes Wifi. C’est même une grave erreur que de le croire et une forme de mépris pour les usagers.
Pour être considéré comme intelligent, le territoire devra se révéler, par l'intermédiaire des technologies employées, intelligible et compréhensible par l’ensemble des citoyens. Mieux l’intelligence de la ville devra faire l’objet d’une concertation avec les citoyens et les faire bénéficier de véritables interactions.
Trop de villes mettent en place des outils censés faciliter le quotidien des habitants, alors que ces derniers ne les utilisent pas ou peu. Il a donc matière à se poser question avant de se lancer dans une telle démarche et faire en sorte que société connectée à laquelle chacun aspire devienne alors une véritable opportunité pour tout individu. Celle-ci devra lui permettre d'accroître ses capacités d'agir et d'inventer, avec une responsabilité accrue envers son milieu.
Saurons-nous prendre conscience de ce défi ? On peut supposer si on sait se donner les moyens d’impliquer véritablement les citoyens dans la démarche. Le territoire devenu plus humain, deviendra alors le lieu privilégié de la mise en œuvre de ce désir.
Dès lors, le succès des projets de Smart cities dépendra d'un investissement adéquat, tant de la part des partenaires publics que privés, des collectivités et d'une participation citoyenne active, solide et pour le moins indispensable.
Il me semble important de trouver le juste équilibre entre les différents besoins et garder à l’esprit que l’homme doit rester au centre de l'équation. En somme, ce sont les hommes qu’ils soient élus ou simples citoyens, entrepreneurs ou éducateurs, qui vont façonner les territoires et les rendre vraiment intelligents.
Tony Canadas
Fondateur de l'association LVIC
Chroniqueur du média participatif VeiTech