Des futurs grands chefs dans un restaurant d'application
Pour réussir les plats dont les grands chefs ont le secret et attirer dans leurs restaurant les gastronomes et épicuriens, on a toujours admis qu’il suffisait d’une batterie de cuisine, d’ingrédients de qualité et surtout d’un tour de main exceptionnel. On peut donc légitimement penser que ces artistes des fourneaux n’ont pas besoin de produits high-tech pour réussir des plats hérités de siècles de traditions de bonne table, qu’ils ont amélioré au fil du temps et des goûts de ceux qui fréquentent leur restaurant.
S’ils n’ont pas besoin de la technologie pour réussir, c’est cette dernière qui s’invite désormais à leur table avec l’arrivée de nouveaux cuisiniers, issus d’une génération hyper connectée. Ces derniers vont-ils être amenés à préparer leur plat avec des lunettes immersives sur la tête, façonner des plats avec des imprimantes 3 D ou les servir dans des assiettes connectés ? Pas si sûr.
Par contre la façon d’apprécier le contenu de l’assiette à fortement évolué. Si les générations précédentes se contentaient de partager leurs remarques lors de discussions informelles, au bureau, au bar, ou lors d’une soirée entre amis, la génération des « millenial » ou « Y », les jeunes grands chefs de demain, ceux du millénaire (nés dans les années 1980 à 1990) et qui se sont formes dans les cuisines des restaurants étoilés ou dans les écoles spécialisées, ne voient pas les choses de la même façon.
Plus question de garder jalousement une recette ou le dressage d’un plat dans un livre ou dans sa mémoire. La génération qui ne peut pas vivre sans son smartphone partage ses informations et ses coups de cœurs sur Facebook, Instagram ou Youtube avant même le premier coup de fourchette. On n’a jamais vu autant de photos de plats, pour certaines très artistiques, avec quelque détails à la clé, circuler sur les réseaux sociaux. Les futurs chefs « twittent », « likent » ou encore « hashtaguent », considérant la course aux amis et autres followers , plus intéressante qu’une étoile au Michelin.
Les gastronomes ne se posent plus la question de l’étoile, mais de savoir si le restaurant est fortement suivi et apprécié sur internet. Et si ça continue TripAdvisor aura plus de poids que le Michelin ou le Gault & Millau. Mais les jeunes chefs doivent-ils se laisser emporter par l’élan numérique en s’appuyant seulement sur la notoriété de réseaux sur lesquels les pouces levés ne sont que des appréciations virtuelles qui ne traduisent, loin s’en faut, la réalité. D’autant qu’aujourd’hui cette notoriété virtuelle peut s’acheter dans des « usines à clics », dans les pays émergents.
« La vocation pour devenir chef n'a jamais été aussi forte chez la génération Y. La technologie peut être une puissante alliée pour réussir, mais aussi un piège, surtout quand l'égo prend le dessus sur le goût », estime Antoine Girard, le fondateur et directeur général de Guestonline, une start-up dans laquelle le l’illustre chef Bocuse a investi pour digitaliser le monde de la restauration. « Les milliers de followers Instagram peuvent faire tourner les têtes, mais devenir un grand Chef requiert surtout beaucoup de travail et d'humilité. »
Et la jeune pousse qui propose un outil de réservation en ligne pour permettre aux propriétaires de restaurant de gérer en toute indépendance leurs tables et surtout leur notoriété et suivi, sait de quoi elle parle. Elle coache plus de 2500 grands chefs et restaurateurs à travers le monde, dont de nombreux étoilés, pour mettre la haute technologie au service de la haute gastronomie, et non l'inverse.
Pour en savoir plus sur la semaine du goût : www.legout.com
S’ils n’ont pas besoin de la technologie pour réussir, c’est cette dernière qui s’invite désormais à leur table avec l’arrivée de nouveaux cuisiniers, issus d’une génération hyper connectée. Ces derniers vont-ils être amenés à préparer leur plat avec des lunettes immersives sur la tête, façonner des plats avec des imprimantes 3 D ou les servir dans des assiettes connectés ? Pas si sûr.
Par contre la façon d’apprécier le contenu de l’assiette à fortement évolué. Si les générations précédentes se contentaient de partager leurs remarques lors de discussions informelles, au bureau, au bar, ou lors d’une soirée entre amis, la génération des « millenial » ou « Y », les jeunes grands chefs de demain, ceux du millénaire (nés dans les années 1980 à 1990) et qui se sont formes dans les cuisines des restaurants étoilés ou dans les écoles spécialisées, ne voient pas les choses de la même façon.
« La technologie peut être une puissante alliée pour réussir, mais aussi un piège, surtout quand l'ego prend le dessus sur le goût »
Plus question de garder jalousement une recette ou le dressage d’un plat dans un livre ou dans sa mémoire. La génération qui ne peut pas vivre sans son smartphone partage ses informations et ses coups de cœurs sur Facebook, Instagram ou Youtube avant même le premier coup de fourchette. On n’a jamais vu autant de photos de plats, pour certaines très artistiques, avec quelque détails à la clé, circuler sur les réseaux sociaux. Les futurs chefs « twittent », « likent » ou encore « hashtaguent », considérant la course aux amis et autres followers , plus intéressante qu’une étoile au Michelin.
Les gastronomes ne se posent plus la question de l’étoile, mais de savoir si le restaurant est fortement suivi et apprécié sur internet. Et si ça continue TripAdvisor aura plus de poids que le Michelin ou le Gault & Millau. Mais les jeunes chefs doivent-ils se laisser emporter par l’élan numérique en s’appuyant seulement sur la notoriété de réseaux sur lesquels les pouces levés ne sont que des appréciations virtuelles qui ne traduisent, loin s’en faut, la réalité. D’autant qu’aujourd’hui cette notoriété virtuelle peut s’acheter dans des « usines à clics », dans les pays émergents.
« La vocation pour devenir chef n'a jamais été aussi forte chez la génération Y. La technologie peut être une puissante alliée pour réussir, mais aussi un piège, surtout quand l'égo prend le dessus sur le goût », estime Antoine Girard, le fondateur et directeur général de Guestonline, une start-up dans laquelle le l’illustre chef Bocuse a investi pour digitaliser le monde de la restauration. « Les milliers de followers Instagram peuvent faire tourner les têtes, mais devenir un grand Chef requiert surtout beaucoup de travail et d'humilité. »
Et la jeune pousse qui propose un outil de réservation en ligne pour permettre aux propriétaires de restaurant de gérer en toute indépendance leurs tables et surtout leur notoriété et suivi, sait de quoi elle parle. Elle coache plus de 2500 grands chefs et restaurateurs à travers le monde, dont de nombreux étoilés, pour mettre la haute technologie au service de la haute gastronomie, et non l'inverse.
Pour en savoir plus sur la semaine du goût : www.legout.com