Les Apple Store sont des lieux très fréquentés par les aficionados de la marque à la pomme (Photo Adobe Stock)
Un an après la mise en application de l’indice de réparabilité par SPAREKA en France et quelques mois après la prise de position de Steve Wozniak (l’un des deux co-fondateurs d’Apple) pour le Droit à la Réparation, la firme de Cupertino (Californie) a annoncé le 1è novembre dernier, vouloir permettre la réparation et l’autoréparation de certains de ses produits, notamment l’iPhone 12 ou iPhone 13, les deux derniers smartphones de la marque. Comment ? En donnant accès à des « kits de réparation » grand public, pour les manipulations les plus courantes : remplacement de la batterie, de l’écran et de l’appareil photo.
Pour SPAREKA, entreprise qui milite contre l’obsolescence programmée et la gestion des déchets technologiques, en accompagnant les consommateurs dans leurs réparations, « Apple maitrise, depuis 10 ans, le cycle de vie des ses appareils, en verrouillant les réparations »
A ce jour, la marque à la pomme est fermement opposée à ce que ses appareils puissent être réparés par le commun des mortels. L’accès aux outils, pièces détachées et documents techniques de la marque étant réservé aux seuls réparateurs agréés.
« En verrouillant le marché, le fabricant maitrise les prix des réparations, souvent exorbitants et donc décourageants », poursuit SPAREKA. « Apple va même plus loin en empêchant concrètement les réparateurs indépendants et utilisateurs de réparer ». Et pour les dissuader la phrase « N’ouvrez pas l’iPhone et n’essayez pas de réparer vous-même » est toujours inscrite dans chaque manuel Apple. Cela n’empêche pas les petits réparateurs d’intervenir, un certain nombre de pièces étant disponibles sur des marchés parallèles, notamment chinois. N’oublions pas que l’iPhone est fabriqué en Chine.
« Récemment, la marque a été sévèrement critiquée pour avoir programmé le blocage de « Face ID » si l’écran du nouvel iPhone est changé par un réparateur non agréé », souligne SPAREKA. « Quelques jours après ce scandale, la marque s'est engagée à corriger le problème et permettre le changement de l’écran tactile ».
Pour SPAREKA, entreprise qui milite contre l’obsolescence programmée et la gestion des déchets technologiques, en accompagnant les consommateurs dans leurs réparations, « Apple maitrise, depuis 10 ans, le cycle de vie des ses appareils, en verrouillant les réparations »
A ce jour, la marque à la pomme est fermement opposée à ce que ses appareils puissent être réparés par le commun des mortels. L’accès aux outils, pièces détachées et documents techniques de la marque étant réservé aux seuls réparateurs agréés.
« En verrouillant le marché, le fabricant maitrise les prix des réparations, souvent exorbitants et donc décourageants », poursuit SPAREKA. « Apple va même plus loin en empêchant concrètement les réparateurs indépendants et utilisateurs de réparer ». Et pour les dissuader la phrase « N’ouvrez pas l’iPhone et n’essayez pas de réparer vous-même » est toujours inscrite dans chaque manuel Apple. Cela n’empêche pas les petits réparateurs d’intervenir, un certain nombre de pièces étant disponibles sur des marchés parallèles, notamment chinois. N’oublions pas que l’iPhone est fabriqué en Chine.
« Récemment, la marque a été sévèrement critiquée pour avoir programmé le blocage de « Face ID » si l’écran du nouvel iPhone est changé par un réparateur non agréé », souligne SPAREKA. « Quelques jours après ce scandale, la marque s'est engagée à corriger le problème et permettre le changement de l’écran tactile ».
Une annonce en demi-teinte
Pour SPAREKA, « c’est la première fois qu’un GAFA admet que la satisfaction client passe par la possibilité d’allonger la durée de vie des produits ». Sous la pression du gouvernement, des consommateurs et des associations, le géant américain présente donc son programme « Self-Service Repair ». Disponible d’abord pour les gammes iPhone 12 et iPhone 13, ce service concernera bientôt la gamme de Mac équipés de puces M1. Le programme Self Service Repair sera proposé dès le début de l’année prochaine aux États‑Unis, puis étendu à d’autres pays tout au long de 2022. Les consommateurs rejoignent ainsi plus de 5 000 centres de services agréés Apple (CSAA) et plus de 2 800 réparateurs indépendants ayant accès à ces pièces détachées, outils et manuels.
« En élargissant l’accès aux pièces détachées d’origine Apple, nous offrons à notre clientèle un choix encore plus vaste si une réparation est nécessaire », rappelle Jeff Williams, Chief Operating Officer d’Apple. « Au cours des trois dernières années, Apple a quasiment doublé le nombre de sites de réparation ayant accès à des pièces détachées d’origine, outils et formations Apple. Nous proposons désormais une option à celles et ceux qui souhaitent effectuer leurs propres réparations ». La marque emblématique de la Tech, rappelle dans son document de présentation qu’Apple crée des produits durables, conçus pour résister aux aléas d’une utilisation quotidienne.
Pour SPAREKA, qui reconnait que le géant américain fait bouger les lignes, le problème n’est pas complètement résolu, puisque les coûts de réparation restent tout de même élevés : 311,10 € pour le remplacement d’un écran sur un iPhone 12 standard. Sachant que selon une étude de l’ADEME, les citoyens ne réparent pas si le coût de la réparation est supérieur à 30% du prix de l'appareil neuf. Reste aussi la possibilité de pouvoir réparer sans casser, la plupart des téléphones d’Apple ne pouvant être démonté que si l’on dispose d’un matériel spécialisé. Pour SPAREKA il font donc que la marque californienne, et les autres, « conçoivent des appareils faits pour être démontés et réparés facilement ». Ce qui est loin d’être le cas.
« En élargissant l’accès aux pièces détachées d’origine Apple, nous offrons à notre clientèle un choix encore plus vaste si une réparation est nécessaire », rappelle Jeff Williams, Chief Operating Officer d’Apple. « Au cours des trois dernières années, Apple a quasiment doublé le nombre de sites de réparation ayant accès à des pièces détachées d’origine, outils et formations Apple. Nous proposons désormais une option à celles et ceux qui souhaitent effectuer leurs propres réparations ». La marque emblématique de la Tech, rappelle dans son document de présentation qu’Apple crée des produits durables, conçus pour résister aux aléas d’une utilisation quotidienne.
Pour SPAREKA, qui reconnait que le géant américain fait bouger les lignes, le problème n’est pas complètement résolu, puisque les coûts de réparation restent tout de même élevés : 311,10 € pour le remplacement d’un écran sur un iPhone 12 standard. Sachant que selon une étude de l’ADEME, les citoyens ne réparent pas si le coût de la réparation est supérieur à 30% du prix de l'appareil neuf. Reste aussi la possibilité de pouvoir réparer sans casser, la plupart des téléphones d’Apple ne pouvant être démonté que si l’on dispose d’un matériel spécialisé. Pour SPAREKA il font donc que la marque californienne, et les autres, « conçoivent des appareils faits pour être démontés et réparés facilement ». Ce qui est loin d’être le cas.