Les citoyens acteurs du territoire, au centre du débat sur la ville intelligente (Photo Pixabay)
Depuis des d'années nous oublions trop souvent que l’acteur principal des projets d’aménagement des territoires reste le citoyen, c'est-à-dire celui qui vit et travaille sur ces territoires.
La France entrée dans l'arène internationale des pays en marche vers la ville ingénieuse dite intelligente, devrait mettre en place un certain nombre de mesures, à commencer par la dématérialisation d'un grand nombre de procédures administratives. Parallèlement, les institutions internationales comme la Banque Mondiale soutiennent la politique de grands projets initiée dans les années 1990, notamment dans le domaine des mobilités.
Pourtant, si ce secteur semble être celui qui a jusqu'alors été le plus investi par la stratégie d'évolution de notre pays, la communication politique et institutionnelle devra se focaliser sur l'amélioration de la gouvernance : plus ouverte, plus transparente, et plus participative.
Quels seront les outils déployés pour cela ? Comment les citoyens seront-ils impliqués dans les décisions ? Beaucoup d'obstacles persistent, particulièrement l'accès de tous aux nouvelles technologies et donc de ce fait au numérique.
La Smart City se définit selon un spectre étendu qui n'a pas de niveau constant d’opportunité de participation : de l’accès à l’information à la sortie du métro à la prise de décision, la place du citoyen dans notre pays doit être renforcée pour une gestion plus intelligente sur fond d’inclusion et de cohésion socio-urbaine. La Smart City doit être un moteur pour améliorer la qualité des services urbains, réduire ses coûts et le ce fait améliorer notre qualité de vie.
Il ne pourra pas y avoir de Smart City sans décision politique au plus haut niveau, car cela représente une transformation importante dans la manière de gérer le territoire. Mais la décision politique ne suffira pas, le secteur privé devra également jouer un rôle très important : les opérateurs d’énergie, de télécoms, de transport etc… sans oublier l’implication du citoyen. C’est et ça doit rester l’élément clé de la réussite des projets.
La France entrée dans l'arène internationale des pays en marche vers la ville ingénieuse dite intelligente, devrait mettre en place un certain nombre de mesures, à commencer par la dématérialisation d'un grand nombre de procédures administratives. Parallèlement, les institutions internationales comme la Banque Mondiale soutiennent la politique de grands projets initiée dans les années 1990, notamment dans le domaine des mobilités.
Pourtant, si ce secteur semble être celui qui a jusqu'alors été le plus investi par la stratégie d'évolution de notre pays, la communication politique et institutionnelle devra se focaliser sur l'amélioration de la gouvernance : plus ouverte, plus transparente, et plus participative.
Quels seront les outils déployés pour cela ? Comment les citoyens seront-ils impliqués dans les décisions ? Beaucoup d'obstacles persistent, particulièrement l'accès de tous aux nouvelles technologies et donc de ce fait au numérique.
La Smart City se définit selon un spectre étendu qui n'a pas de niveau constant d’opportunité de participation : de l’accès à l’information à la sortie du métro à la prise de décision, la place du citoyen dans notre pays doit être renforcée pour une gestion plus intelligente sur fond d’inclusion et de cohésion socio-urbaine. La Smart City doit être un moteur pour améliorer la qualité des services urbains, réduire ses coûts et le ce fait améliorer notre qualité de vie.
Il ne pourra pas y avoir de Smart City sans décision politique au plus haut niveau, car cela représente une transformation importante dans la manière de gérer le territoire. Mais la décision politique ne suffira pas, le secteur privé devra également jouer un rôle très important : les opérateurs d’énergie, de télécoms, de transport etc… sans oublier l’implication du citoyen. C’est et ça doit rester l’élément clé de la réussite des projets.
Et si nous parlions de réinvention urbaine …
Dans la notion de Smart City, nous retrouvons l’ensemble des secteurs qui composent le territoire d’aujourd’hui. Mais au-delà du « technique » que certains mettent en avant dans le processus de transition, le citoyen doit avoir vocation à devenir acteur de son territoire.
Pour ma part, il serait inconcevable de penser le territoire de demain sans ses citoyens. Chacun peut déjà commencer à gérer à son échelle de la donnée notamment au travers les réseaux sociaux, applications, forums ou autres messageries.
Prenons l’exemple de la plateforme Numérique Française Localinfo avec laquelle je collabore. Elle permet d’échanger, de partager et de se renseigner sur divers thématiques et actualités. J’insiste sur cette plateforme parce qu’elle a été développée par une startup française dont le but est de permettre aux citoyens de renouer avec un outil de communication à leur service. Vous l’avez donc compris ces outils devront permettre à chaque citoyen de connaître, d’analyser et d’influer sur les données de son environnement.
Si aujourd’hui les solutions digitales se multiplient pour concrétiser cette idée de « participation citoyenne», un territoire dans lequel les citoyens prendront en charge eux-mêmes l’amélioration de leur quotidien sera forcément plus accueillant pour les touristes et les nouveaux résidents. Concrètement, on pourrait imaginer une plateforme qui permette la remontée des idées des citadins en termes d’accueil. A charge ensuite aux collaborateurs des collectivités de réaliser les propositions les plus pertinentes.
En conclusion, je dirais qu’un territoire intelligent n’est pas uniquement un territoire connecté mais aussi un territoire où les informations sont partagées pour servir dans une démarche d’intelligence collective. On a besoin de la technologie pour contrôler et gérer, mais on a surtout besoin de l’intelligence humaine.
Tony Canadas
Fondateur de l'association LVIC
Chroniqueur du média participatif VeiTech
Pour ma part, il serait inconcevable de penser le territoire de demain sans ses citoyens. Chacun peut déjà commencer à gérer à son échelle de la donnée notamment au travers les réseaux sociaux, applications, forums ou autres messageries.
Prenons l’exemple de la plateforme Numérique Française Localinfo avec laquelle je collabore. Elle permet d’échanger, de partager et de se renseigner sur divers thématiques et actualités. J’insiste sur cette plateforme parce qu’elle a été développée par une startup française dont le but est de permettre aux citoyens de renouer avec un outil de communication à leur service. Vous l’avez donc compris ces outils devront permettre à chaque citoyen de connaître, d’analyser et d’influer sur les données de son environnement.
Si aujourd’hui les solutions digitales se multiplient pour concrétiser cette idée de « participation citoyenne», un territoire dans lequel les citoyens prendront en charge eux-mêmes l’amélioration de leur quotidien sera forcément plus accueillant pour les touristes et les nouveaux résidents. Concrètement, on pourrait imaginer une plateforme qui permette la remontée des idées des citadins en termes d’accueil. A charge ensuite aux collaborateurs des collectivités de réaliser les propositions les plus pertinentes.
En conclusion, je dirais qu’un territoire intelligent n’est pas uniquement un territoire connecté mais aussi un territoire où les informations sont partagées pour servir dans une démarche d’intelligence collective. On a besoin de la technologie pour contrôler et gérer, mais on a surtout besoin de l’intelligence humaine.
Tony Canadas
Fondateur de l'association LVIC
Chroniqueur du média participatif VeiTech