Testé pendant la période de confinement, la formation en ligne pourrait se poursuivre pour les stages découvertes et les élèves en difficulté (Photo Adobe Stock)
Comme la plupart des entreprises, commerces, artisans, le système d’éducation français n’est pas épargné par la crise sanitaire et économique. Le ministre de l’Éducation Nationale, Jean-Michel Blanquer annonçait le 20 août sur France 2 que le protocole sanitaire établi en juillet permettait « d’assurer la protection de tous les élèves et des adultes, mais aussi l’éducation pour tous ». Mais qu’en est-il du stage de découverte obligatoire en 3ème et proposé aux lycéen·nes pendant les vacances scolaires, difficile à organiser dans le contexte actuel ?
Suite à l’augmentation du nombre de personnes touchées par la Covid-19, due en grande partie à l’organisation du dépistage, - le nombre d’hospitalisations et de décès continuant de baisser, le télétravail et les protocoles sanitaires strictes reprennent le pas. La pandémie est devenue politique, nos dirigeants ne voulant pas prendre le risque d’une seconde vague, plus meurtrière que la précédente. De nouvelles règles d’application des gestes barrières, vont être mis en application : dans les villes, les zones ouvertes et fermées à forte population, mais aussi et surtout dans les entreprises.
« Alors comment anticiper l’immersion en entreprise pour les jeunes collégien·es et lycéen·es » s’interroge la startup sociale Myfuture, laquelle propose une application web spécifique intitulée stagedecouverte.fr. Avec cette application, Myfuture et l’association Moi dans 10 ans, proposent plus de 6500 offres de découverte en entreprise à un public de 14 à 20 ans.
Le point fort de cette application, c’est qu’elle permet d’anticiper la recrudescence de la pandémie et les contraintes réglementaires qui lui sont inévitablement liés, les formats de découvertes métiers seront faisables en présentiel mais aussi à distance.
Ce dispositif passe par des temps d’échanges en visio-conférence pour permettre aux jeunes de dialoguer avec les professionnels concernés et découvrir son métier, comme les jeunes pourraient le faire en entreprise. Plus besoin de se déplacer, d’autant que le plus souvent ces jeunes stagiaires, qui n’ont pas la connaissance professionnelle suffisante, restent, pendant la durée de leur stage, de simples observateurs. Cette initiative soutenue par l’Onisep, avait déjà été mise en place pendant le confinement en mars dernier. Plusieurs médias nationaux s’en étaient fait l’écho.
« Que ce soit en présentiel ou à distance ces temps d’échanges permettront aux jeunes de découvrir un métier de l’intérieur et de continuer de progresser dans leurs projets d’orientation pour mieux se projeter dans l’avenir », confirme Victor Gaeremynck, Président de Myfuture. « S’agissant des entreprises, c’est l’opportunité de s’engager pour l’égalité des chances et de promouvoir ses métiers pourvoyeurs d’emplois auprès des jeunes ».
Mais l’intention de startup sociale et de l’association « Moi dans 10 ans » ne s’arrête pas à la simple mise à disposition de cette plateforme : « nous accompagnons les équipes éducatives et les professeur·es pour se former aux outils numériques et anticiper les formats d’immersion à distance », souligne Victor Gaeremynck. Avec un objectif : anticiper un format d’immersion à distance, en allant dans le sens du ministre de l’Éducation Nationale qui souhaite « aller vers un équipement systématique de chaque élève et chaque professeur ». Une prime dédiée aux équipes enseignantes pour permettre cette mutation technologique, concernant le travail à distance, est d’ailleurs prévue, selon ce qu’a affirmé le Ministre, sur France Info, le 27 juillet dernier.
Et cette plateforme, outre le fait qu’elle peut proposer des découvertes métiers à distance peut aussi venir en aide aux élèves décrocheurs, notamment pendant le confinement, lors des évaluations de début d’année, afin de leur proposer un accompagnement adapté, en plus de la présence dans l’établissement. Sans perdre de vue l’avenir de ces jeunes et leur immersion dans le monde professionnel. « La découverte métier et l’immersion en entreprise font partie des leviers pour permettre à ces jeunes de reprendre confiance et se projeter vers leur avenir professionnel », confirme Victor Gaeremynck.
Suite à l’augmentation du nombre de personnes touchées par la Covid-19, due en grande partie à l’organisation du dépistage, - le nombre d’hospitalisations et de décès continuant de baisser, le télétravail et les protocoles sanitaires strictes reprennent le pas. La pandémie est devenue politique, nos dirigeants ne voulant pas prendre le risque d’une seconde vague, plus meurtrière que la précédente. De nouvelles règles d’application des gestes barrières, vont être mis en application : dans les villes, les zones ouvertes et fermées à forte population, mais aussi et surtout dans les entreprises.
« Alors comment anticiper l’immersion en entreprise pour les jeunes collégien·es et lycéen·es » s’interroge la startup sociale Myfuture, laquelle propose une application web spécifique intitulée stagedecouverte.fr. Avec cette application, Myfuture et l’association Moi dans 10 ans, proposent plus de 6500 offres de découverte en entreprise à un public de 14 à 20 ans.
Le point fort de cette application, c’est qu’elle permet d’anticiper la recrudescence de la pandémie et les contraintes réglementaires qui lui sont inévitablement liés, les formats de découvertes métiers seront faisables en présentiel mais aussi à distance.
« La découverte métier et l’immersion en entreprise font partie des leviers pour permettre à ces jeunes de reprendre confiance et se projeter vers leur avenir professionnel »
Ce dispositif passe par des temps d’échanges en visio-conférence pour permettre aux jeunes de dialoguer avec les professionnels concernés et découvrir son métier, comme les jeunes pourraient le faire en entreprise. Plus besoin de se déplacer, d’autant que le plus souvent ces jeunes stagiaires, qui n’ont pas la connaissance professionnelle suffisante, restent, pendant la durée de leur stage, de simples observateurs. Cette initiative soutenue par l’Onisep, avait déjà été mise en place pendant le confinement en mars dernier. Plusieurs médias nationaux s’en étaient fait l’écho.
« Que ce soit en présentiel ou à distance ces temps d’échanges permettront aux jeunes de découvrir un métier de l’intérieur et de continuer de progresser dans leurs projets d’orientation pour mieux se projeter dans l’avenir », confirme Victor Gaeremynck, Président de Myfuture. « S’agissant des entreprises, c’est l’opportunité de s’engager pour l’égalité des chances et de promouvoir ses métiers pourvoyeurs d’emplois auprès des jeunes ».
Mais l’intention de startup sociale et de l’association « Moi dans 10 ans » ne s’arrête pas à la simple mise à disposition de cette plateforme : « nous accompagnons les équipes éducatives et les professeur·es pour se former aux outils numériques et anticiper les formats d’immersion à distance », souligne Victor Gaeremynck. Avec un objectif : anticiper un format d’immersion à distance, en allant dans le sens du ministre de l’Éducation Nationale qui souhaite « aller vers un équipement systématique de chaque élève et chaque professeur ». Une prime dédiée aux équipes enseignantes pour permettre cette mutation technologique, concernant le travail à distance, est d’ailleurs prévue, selon ce qu’a affirmé le Ministre, sur France Info, le 27 juillet dernier.
Et cette plateforme, outre le fait qu’elle peut proposer des découvertes métiers à distance peut aussi venir en aide aux élèves décrocheurs, notamment pendant le confinement, lors des évaluations de début d’année, afin de leur proposer un accompagnement adapté, en plus de la présence dans l’établissement. Sans perdre de vue l’avenir de ces jeunes et leur immersion dans le monde professionnel. « La découverte métier et l’immersion en entreprise font partie des leviers pour permettre à ces jeunes de reprendre confiance et se projeter vers leur avenir professionnel », confirme Victor Gaeremynck.