Le bois est sans cesse renouvelé dans les forêts française grâce à une gestion raisonnée (Photo d'illustration Adobe Stock)
Utilisé depuis des siècles dans la construction et l’ameublement, mais pas seulement, le bois, matériau qui joue un rôle essentiel dans la « décarbonation » de nos activités, retrouve peu à peu ses lettres de noblesse. D’abord parce que c’est un matériau renouvelable, - les forêts sont nombreuses sur notre territoire, et le renouvèlement des plantations est assuré -, mais aussi parce qu’il participe, plus facilement que les matériaux à base de pierre ou de ciment, à l’isolation des parois de nos bâtiments.
Afin d’accélérer la transition écologique et la décarbonation de l’économie, les constructions à ossature bois sont de plus en plus nombreuses. Et même les grands groupes du BTP qui ne juraient que par le béton, s’y mettent.
Mais il reste beaucoup à faire et c’est à ce titre que les professionnels de la filière bois-forêt ont décidé d’interpeller tous les candidats à la présidentielle, en leur proposant un manifeste autour de grands axes structurants :
Pour les industriels de la filière, « faire le choix du bois relève d’une démarche responsable et durable. Outre l’avantage d’être une ressource naturelle renouvelable, son impact carbone est particulièrement favorable puisqu’il présente le double intérêt d’être moins émissif pendant sa phase de production et de stocker du carbone sur l’ensemble de son cycle de vie, qui peut être très long. Le bois permet ainsi de lutter contre le réchauffement climatique ».
Pas besoin d’être écologiste pour savoir que les arbres absorbent le carbone grâce au phénomène naturel de la photosynthèse. Mais ce que nous savons moins, c’est que le bois, moins énergivore que d’autres matériaux lors sa transformation, continue de stocker le carbone emmagasiné une fois récolté et utilisé. Pour les représentants de la filière, « c’est donc le matériau par excellence de la transition écologique ».
Contrairement à une idée reçue, l’utilisation du bois de nos forêts, de manière raisonnée, comme savent le faire les professionnels de la filière depuis des années, ne détruit l’ensemble des massifs forestiers. Le prélèvement des arbres matures, permet aux jeunes poussent de se développer et capter à leur tour le carbone, selon un cycle infini depuis des siècles. « La gestion durable et responsable des forêts entretient les poumons de la planète », appuient les professionnels.
Abondante et gérée de manière durable, la forêt française est actuellement la 4e forêt la plus importante de l’Union européenne en surface avec 17 millions d’hectares. Et si, le stock de bois sur pied a connu une très forte croissance ces dernières décennies, passant de 1,8 milliard de m3 sur pied en 1985 à 2,8 milliards de m3 aujourd’hui, soit une augmentation de plus de 50% en 35 ans, « la forêt est très loin d’être surexploitée, bien au contraire », affirment les professionnels.
Statistiquement, le bois récolté en France ne représente que 60 % de l’accroissement biologique des massifs forestiers qui ne cesse de grandir et de s’étendre. « Cette gestion raisonnée lui permet d’ores et déjà de répondre en grande partie aux besoins du marché français puisque 63 % des besoins français de bois d’œuvre (construction, menuiserie…) sont produits avec des arbres récoltés dans la forêt française ».
Mais aujourd’hui une menace pèse sur les forêts : le changement climatique. Le réchauffement que nous constatons endommage sérieusement les espèces utilisées aujourd’hui, obligeant les professionnels à s’adapter afin de continuer à gérer durablement les espaces forestiers.
D’autant que le bois, créateur de près de 395 000 emplois direct en France, est de plus en plus un matériau plébiscité par les Français notamment pour le marché de l’immobilier. « Selon la récente enquête menée par CSA pour la filière Forêt-Bois, sa présence a même une influence positive dans le choix d’une location pour 75 % de la population et ce chiffre grimpe à 80 % lorsqu’un achat est évoqué », soulignent les représentants de la filière bois-forêt. « De nombreux autres secteurs sont également favorables au développement de l’usage du matériau bois, à l’image de l’emballage, de l’ameublement, de l’énergie ou de l’hydrogène vert par exemple »
Tous ces points sont repris et détaillé dans le manifeste adressé par les industriels de la filière, aux candidats à l’élection présidentielle. Voir le manifeste ICI
Afin d’accélérer la transition écologique et la décarbonation de l’économie, les constructions à ossature bois sont de plus en plus nombreuses. Et même les grands groupes du BTP qui ne juraient que par le béton, s’y mettent.
Mais il reste beaucoup à faire et c’est à ce titre que les professionnels de la filière bois-forêt ont décidé d’interpeller tous les candidats à la présidentielle, en leur proposant un manifeste autour de grands axes structurants :
- 1 - Développer tous les usages du bois et les capacités industrielles françaises pour répondre à la hausse de la demande.
- 2 - Adapter les forêts sur le long terme pour conserver la biodiversité et préserver la multifonctionnalité des peuplements forestiers.
- 3 - Renforcer l’attractivité des métiers de la filière et développer les compétences pour pourvoir les emplois d’aujourd’hui et de demain.
- 4 - Rapprocher les citoyens de la forêt et de la filière Forêt-Bois.
Pour les industriels de la filière, « faire le choix du bois relève d’une démarche responsable et durable. Outre l’avantage d’être une ressource naturelle renouvelable, son impact carbone est particulièrement favorable puisqu’il présente le double intérêt d’être moins émissif pendant sa phase de production et de stocker du carbone sur l’ensemble de son cycle de vie, qui peut être très long. Le bois permet ainsi de lutter contre le réchauffement climatique ».
Pas besoin d’être écologiste pour savoir que les arbres absorbent le carbone grâce au phénomène naturel de la photosynthèse. Mais ce que nous savons moins, c’est que le bois, moins énergivore que d’autres matériaux lors sa transformation, continue de stocker le carbone emmagasiné une fois récolté et utilisé. Pour les représentants de la filière, « c’est donc le matériau par excellence de la transition écologique ».
« La forêt est très loin d’être surexploitée, bien au contraire »
Contrairement à une idée reçue, l’utilisation du bois de nos forêts, de manière raisonnée, comme savent le faire les professionnels de la filière depuis des années, ne détruit l’ensemble des massifs forestiers. Le prélèvement des arbres matures, permet aux jeunes poussent de se développer et capter à leur tour le carbone, selon un cycle infini depuis des siècles. « La gestion durable et responsable des forêts entretient les poumons de la planète », appuient les professionnels.
Abondante et gérée de manière durable, la forêt française est actuellement la 4e forêt la plus importante de l’Union européenne en surface avec 17 millions d’hectares. Et si, le stock de bois sur pied a connu une très forte croissance ces dernières décennies, passant de 1,8 milliard de m3 sur pied en 1985 à 2,8 milliards de m3 aujourd’hui, soit une augmentation de plus de 50% en 35 ans, « la forêt est très loin d’être surexploitée, bien au contraire », affirment les professionnels.
Statistiquement, le bois récolté en France ne représente que 60 % de l’accroissement biologique des massifs forestiers qui ne cesse de grandir et de s’étendre. « Cette gestion raisonnée lui permet d’ores et déjà de répondre en grande partie aux besoins du marché français puisque 63 % des besoins français de bois d’œuvre (construction, menuiserie…) sont produits avec des arbres récoltés dans la forêt française ».
Mais aujourd’hui une menace pèse sur les forêts : le changement climatique. Le réchauffement que nous constatons endommage sérieusement les espèces utilisées aujourd’hui, obligeant les professionnels à s’adapter afin de continuer à gérer durablement les espaces forestiers.
D’autant que le bois, créateur de près de 395 000 emplois direct en France, est de plus en plus un matériau plébiscité par les Français notamment pour le marché de l’immobilier. « Selon la récente enquête menée par CSA pour la filière Forêt-Bois, sa présence a même une influence positive dans le choix d’une location pour 75 % de la population et ce chiffre grimpe à 80 % lorsqu’un achat est évoqué », soulignent les représentants de la filière bois-forêt. « De nombreux autres secteurs sont également favorables au développement de l’usage du matériau bois, à l’image de l’emballage, de l’ameublement, de l’énergie ou de l’hydrogène vert par exemple »
Tous ces points sont repris et détaillé dans le manifeste adressé par les industriels de la filière, aux candidats à l’élection présidentielle. Voir le manifeste ICI