L'un des deux bus assurant la liaison entre Paris et Amiens (Photo Défense 92)
Considérés comme écologique puisqu'il n’émettent pas, lors de leur fonctionnement, de gaz polluants, les véhicules électriques sont de plus en plus prisés par les urbains. Même si, par leur construction et l'énergie (nucléaire) qu'ils utilisent, ils ne sont pas complètement vertueux, force est de constater qu'ils permettent de résoudre une partie des problèmes de pollution des grandes métropoles, et plus particulièrement en période de forte chaleur. En attendant de trouver mieux de la part des pouvoirs publics et des constructeurs considérons donc qu'il s'agit d'une prise de conscience qui devrait permettre d'aller vers des véhicules encore plus propres, tant dans leur conception que dans leur utilisation.
Depuis la mi-avril, l'utilisation de véhicules électriques n'est plus réservée aux seuls urbains soucieux de leur environnement immédiat. Flixbus, l'un des leaders européens du transport collectif longue distance dont les cars sillonnent désormais le territoire français, en reliant les plus grandes métropoles, vient de lancer une liaison commerciale, entre Paris et Amiens, soit 170 km, avec des bus totalement électriques.
« Cette ligne est très emblématique du type de mobilité que nous voulons développer », déclarait Brune Poirson, Secrétaire d’État auprès du Ministre de la Transition écologique et solidaire, lors de l'inauguration de la première ligne électrique longue distance de Flixbus. « C'est un transport écologique parce qu'il est électrique, ça va de sois, mais aussi solidaire car il s'agit d'un mode de transport accessible au plus grand nombre et qui permet à des territoires ruraux d'avoir accès à d'autres territoires ».
Pour le ministère de la Transition écologique et solidaire, « c'est une étape importante puisqu'il s'agit de la première ligne 100% électrique. C'est fondamental et ça correspond à la réalité de la transition écologique et solidaire que l'on souhaite développer sur l'ensemble du territoire français. Nous voulons que les modes de transports « décarbonés » soient le plus attractif possible pour le consommateur pour faire en sorte qu'il choisisse ce mode de déplacement ».
Pour Yves Lefranc-Morin, directeur général de Flixbus, plutôt enthousiaste, le véhicule électrique est l'avenir de la mobilité. « C'est une première mondiale qui va ouvrir des perspectives à d'autres acteurs qui hésitaient à franchir ce pas. Nous sommes un acteur militant de la mobilité écologique puisque chaque car retire des routes une trentaine de voitures. Avec cette première nous démontrons que le car est en première ligne pour penser le transport de demain, notamment dans les agglomérations. Depuis notre lancement en France, l’équivalent de 7 millions de trajets en voiture ont été évités ».
Pour lancer cette première ligne entièrement électrique, Flixbus s'est associé à la société Francilienne B.E. Green, l'un des spécialistes français de l'éco-mobilité. filiale du transporteur Autocars Dominique. Les deux cars électriques du constructeur chinois Yutong, prévus sur la ligne, d'une capacité de 59 places pour une autonomie annoncée de 250 km, disposeront en plus du wi-fi gratuit et de prises USB à chaque siège comme c'est souvent le cas dans les bus longue distance. Ils seront rechargés après chaque trajet.
Si les deux autocars chinois permettront d'assurer la liaison sans consommer de gazole ni émettre de particules polluantes ce n'est pas la seule vertu pour l'opérateur de transport collectif. « Ce type de bus dépensera une douzaine d'euros pour assurer la liaison directe entre Paris et Amiens contre 70 € en gazole », poursuit le directeur général de Flixbus.
Même si un bus électrique coûte 30% plus cher (400 000 €) qu'un bus thermique, « le coût de l’énergie, ainsi que celui des pièces et de l’entretien, s’avère largement inférieur » relève Patrick Mignucci, président des autocars Dominique, lequel a lancé B.E. Green en 2010. Selon ce dernier, les passagers devraient rapidement y trouver leur compte, le coût du billet étant évalué à 12 € pour un aller simple.
Flixbus se dit prêt à adopter des cars électriques pour d’autres liaisons, « à la condition que tous les acteurs de la mobilité, décideurs politiques et constructeurs en tête, suivent ce mouvement vert », précise Yvan Lefranc-Morin. Des expérimentations de transports collectifs électriques ont été lancés par plusieurs collectivités territoriales pour les transports dont elles assurent la gestion.
Depuis la mi-avril, l'utilisation de véhicules électriques n'est plus réservée aux seuls urbains soucieux de leur environnement immédiat. Flixbus, l'un des leaders européens du transport collectif longue distance dont les cars sillonnent désormais le territoire français, en reliant les plus grandes métropoles, vient de lancer une liaison commerciale, entre Paris et Amiens, soit 170 km, avec des bus totalement électriques.
« Cette ligne est très emblématique du type de mobilité que nous voulons développer », déclarait Brune Poirson, Secrétaire d’État auprès du Ministre de la Transition écologique et solidaire, lors de l'inauguration de la première ligne électrique longue distance de Flixbus. « C'est un transport écologique parce qu'il est électrique, ça va de sois, mais aussi solidaire car il s'agit d'un mode de transport accessible au plus grand nombre et qui permet à des territoires ruraux d'avoir accès à d'autres territoires ».
Pour le ministère de la Transition écologique et solidaire, « c'est une étape importante puisqu'il s'agit de la première ligne 100% électrique. C'est fondamental et ça correspond à la réalité de la transition écologique et solidaire que l'on souhaite développer sur l'ensemble du territoire français. Nous voulons que les modes de transports « décarbonés » soient le plus attractif possible pour le consommateur pour faire en sorte qu'il choisisse ce mode de déplacement ».
« Un transport d'avenir à condition que tous les acteurs suivent ce mouvement vert »
Pour Yves Lefranc-Morin, directeur général de Flixbus, plutôt enthousiaste, le véhicule électrique est l'avenir de la mobilité. « C'est une première mondiale qui va ouvrir des perspectives à d'autres acteurs qui hésitaient à franchir ce pas. Nous sommes un acteur militant de la mobilité écologique puisque chaque car retire des routes une trentaine de voitures. Avec cette première nous démontrons que le car est en première ligne pour penser le transport de demain, notamment dans les agglomérations. Depuis notre lancement en France, l’équivalent de 7 millions de trajets en voiture ont été évités ».
Pour lancer cette première ligne entièrement électrique, Flixbus s'est associé à la société Francilienne B.E. Green, l'un des spécialistes français de l'éco-mobilité. filiale du transporteur Autocars Dominique. Les deux cars électriques du constructeur chinois Yutong, prévus sur la ligne, d'une capacité de 59 places pour une autonomie annoncée de 250 km, disposeront en plus du wi-fi gratuit et de prises USB à chaque siège comme c'est souvent le cas dans les bus longue distance. Ils seront rechargés après chaque trajet.
Si les deux autocars chinois permettront d'assurer la liaison sans consommer de gazole ni émettre de particules polluantes ce n'est pas la seule vertu pour l'opérateur de transport collectif. « Ce type de bus dépensera une douzaine d'euros pour assurer la liaison directe entre Paris et Amiens contre 70 € en gazole », poursuit le directeur général de Flixbus.
Même si un bus électrique coûte 30% plus cher (400 000 €) qu'un bus thermique, « le coût de l’énergie, ainsi que celui des pièces et de l’entretien, s’avère largement inférieur » relève Patrick Mignucci, président des autocars Dominique, lequel a lancé B.E. Green en 2010. Selon ce dernier, les passagers devraient rapidement y trouver leur compte, le coût du billet étant évalué à 12 € pour un aller simple.
Flixbus se dit prêt à adopter des cars électriques pour d’autres liaisons, « à la condition que tous les acteurs de la mobilité, décideurs politiques et constructeurs en tête, suivent ce mouvement vert », précise Yvan Lefranc-Morin. Des expérimentations de transports collectifs électriques ont été lancés par plusieurs collectivités territoriales pour les transports dont elles assurent la gestion.