Avant le déploiement sur l'ensemble du territoire, les expérimentations se poursuivent (Photo d'illustration Adobe Stock)
Pour répondre à l’inquiétude légitime des usagers en ce qui concerne les éventuels effets néfastes des ondes électromagnétiques sur la santé, les opérateurs de réseau de diffusion hertzienne nouvelle génération de la téléphonie et des données très haut débit (5G) poursuivent leurs expérimentations. Dernièrement c’est l’opérateur Orange qui a annoncé l’installation de deux plateformes d’expérimentation dans les Hauts-de-Seine à Châtillon et en Ille-et-Vilaine à Rennes. Pour le premier opérateur français de téléphonie, il s’agit avant tout d’évaluer l’intérêt de cette technologie pour des applications innovantes dans les zones de forte affluence et en particulier les gares, aéroports, stades, lieus de concerts…. Des expérimentations qui permettront de tirer tous les enseignements pour les développements futurs de la 5G, notamment sur le plan technique et environnemental.
Les premiers essais seront effectués avec la SNCF et l’industriel finlandais Nokia, avec la mise en place d’un service de téléchargement quasi-instantané de contenus vidéo haute définition en gare de Rennes.
Cette première phase de l’expérimentation débutera d’ici fin 2019 et se déroulera en plusieurs étapes avec dans un premier temps le déploiement d’un réseau expérimental et de mesures de performance (débit, couverture). Elle se poursuivra avec un test du service par les partenaires avec des terminaux Sony équipés d’un processeur et d’un modem Qualcomm.
Courant 2020, les usagers du train, de passage en gare de Rennes, pourront se connecter aux hotspots 5G. En quelques secondes ils pourront ainsi télécharger du contenu vers leur smartphone ou leur tablette, notamment des vidéos, pour ensuite les regarder dans le train pendant leur voyage. Ultérieurement, des services additionnels « Grand Public » et « Entreprises » seront également expérimentés.
Les premiers essais seront effectués avec la SNCF et l’industriel finlandais Nokia, avec la mise en place d’un service de téléchargement quasi-instantané de contenus vidéo haute définition en gare de Rennes.
Cette première phase de l’expérimentation débutera d’ici fin 2019 et se déroulera en plusieurs étapes avec dans un premier temps le déploiement d’un réseau expérimental et de mesures de performance (débit, couverture). Elle se poursuivra avec un test du service par les partenaires avec des terminaux Sony équipés d’un processeur et d’un modem Qualcomm.
Courant 2020, les usagers du train, de passage en gare de Rennes, pourront se connecter aux hotspots 5G. En quelques secondes ils pourront ainsi télécharger du contenu vers leur smartphone ou leur tablette, notamment des vidéos, pour ensuite les regarder dans le train pendant leur voyage. Ultérieurement, des services additionnels « Grand Public » et « Entreprises » seront également expérimentés.
Un laboratoire 5G à Châtillon
Lieu de co-innovation, le « 5G Lab d’Orange Gardens » offre à Orange et à ses partenaires un environnement de test de connectivité 5G en intérieur et en extérieur. Depuis décembre 2018, une quinzaine d’entreprises ont pu tester des produits et des services innovants, et bénéficier de l’accompagnement des experts de l’opérateur national. Ces tests fonctionnent dans la bande de fréquences 3,4-3,8 GHz, celle qui est en cours d’attribution en France.
Dans les prochains mois, le 5G Lab de Châtillon ouvrira ses portes aux partenaires et entreprises qui souhaitent aussi tester le réseau local 5G dans la bande des 26 GHz, et évaluer sa capacité à délivrer des expériences multimédia enrichies dans des zones d’affluence, et dans certaines situations de mobilité (streaming vidéo haute résolution 4K/8K, 360°, réalité augmentée, virtuelle ou mixte), production vidéo via la 5G, jeux en réseau dans le cloud, tournois d’e-sport…).
« La bande de fréquences 26 GHz permettra d’envisager de nouveaux usages en 5G. Nous avons souhaité mettre en place ces plateformes d’expérimentation pour favoriser la collaboration autour de ces nouveaux usages dans tous les secteurs de l’économie », précise Marie-Noëlle Jégo-Laveissière, Directrice Générale Adjointe et Directrice Technologie et Innovation d’Orange
Précisons que la bande de 26 GHz, dite « bande millimétrique », offre des débits importants à courte distance, tandis que la bande 3,4 – 3,8 GHz, dont la procédure d'attribution sera lancée dans quelques semaines, offre à la fois débit et portée. Jusqu'à présent, cette bande de fréquence était utilisée pour les liaisons satellitaires. Les onze porteurs de projet disposeront des bandes de fréquence de 26 GHz d'ici le 1er janvier 2021 au prix de 200 euros par an et par bloc de 200 MHz, et ce pendant trois ans. Une durée calculée en fonction du temps moyen des projets R&D. « Nous voulons vérifier la faisabilité techniques et financière de la 5G avant de la déployer », confie Antoine Garibal, directeur de la stratégie et du développement chez Siemens dans les colonnes du Journal du Net
Les cas d'usage du haut débit 5G concernent principalement la transmission de vidéo en temps réel ou le pilotage à distance de navettes autonomes. Ainsi les futurs utilisateurs de la 5G pourront télécharger un film en haute définition en deux ou trois secondes et théoriquement capables de transférer 20 gigabits de données par seconde, depuis une station de base jusqu'à un appareil connecté au réseau, et 10 gigabits par seconde dans le sens inverse, soit environ 100 fois plus que les réseaux 4G. S’il s’agit de l'objectif fixé aux opérateurs par l'Union internationale des télécommunications, ce débit reste toutefois théorique.
Dans les prochains mois, le 5G Lab de Châtillon ouvrira ses portes aux partenaires et entreprises qui souhaitent aussi tester le réseau local 5G dans la bande des 26 GHz, et évaluer sa capacité à délivrer des expériences multimédia enrichies dans des zones d’affluence, et dans certaines situations de mobilité (streaming vidéo haute résolution 4K/8K, 360°, réalité augmentée, virtuelle ou mixte), production vidéo via la 5G, jeux en réseau dans le cloud, tournois d’e-sport…).
« La bande de fréquences 26 GHz permettra d’envisager de nouveaux usages en 5G. Nous avons souhaité mettre en place ces plateformes d’expérimentation pour favoriser la collaboration autour de ces nouveaux usages dans tous les secteurs de l’économie », précise Marie-Noëlle Jégo-Laveissière, Directrice Générale Adjointe et Directrice Technologie et Innovation d’Orange
Précisons que la bande de 26 GHz, dite « bande millimétrique », offre des débits importants à courte distance, tandis que la bande 3,4 – 3,8 GHz, dont la procédure d'attribution sera lancée dans quelques semaines, offre à la fois débit et portée. Jusqu'à présent, cette bande de fréquence était utilisée pour les liaisons satellitaires. Les onze porteurs de projet disposeront des bandes de fréquence de 26 GHz d'ici le 1er janvier 2021 au prix de 200 euros par an et par bloc de 200 MHz, et ce pendant trois ans. Une durée calculée en fonction du temps moyen des projets R&D. « Nous voulons vérifier la faisabilité techniques et financière de la 5G avant de la déployer », confie Antoine Garibal, directeur de la stratégie et du développement chez Siemens dans les colonnes du Journal du Net
Les cas d'usage du haut débit 5G concernent principalement la transmission de vidéo en temps réel ou le pilotage à distance de navettes autonomes. Ainsi les futurs utilisateurs de la 5G pourront télécharger un film en haute définition en deux ou trois secondes et théoriquement capables de transférer 20 gigabits de données par seconde, depuis une station de base jusqu'à un appareil connecté au réseau, et 10 gigabits par seconde dans le sens inverse, soit environ 100 fois plus que les réseaux 4G. S’il s’agit de l'objectif fixé aux opérateurs par l'Union internationale des télécommunications, ce débit reste toutefois théorique.