Le téléphone intelligent est désormais un objet de l'IoT (Photo Pixabay)
Les objets connectés, les « geeks » et autres spécialistes du high-tech, n’ont que ce mot à la bouche. Mais sont-ils sur de parler des mêmes objets que ceux qui s’investissent dans l’Internet of Things (IoT), c'est-à-dire l’Internet des objets ? Une histoire de sémantique sur laquelle aime à revenir Dominique Paret, expert technologique et désormais responsable de DP Consulting, une agence qui apporte un soutien technique aux entreprises qui innovent.
« Un objet connecté c’est n’importe quoi connecté à n’importe quoi, sans passer par internet », explique Dominique Paret. « Alors que dans l’Internet of Things il y a tôt ou tard une connexion vers internet, ce qui n’est pas la même problématique. Beaucoup de gens font la confusion ».
Très pédagogue, habitué des conférences et des formations universitaires, Dominique Paret explique que la valve de la roue d’une voiture echange avec le tableau de bord afin d’envoyer des informations sur la pression des pneus au conducteur. « La valve est alors un véritable objet connecté », poursuit Dominique Paret. Il en serait tout autre, si par le biais d’internet (via les réseaux 3/4G – NDLR), cette information était envoyée au constructeur.
Même problématique pour les appareils de surveillance de température de nos maisons. Si ces derniers communiquent avec une chaudière ils peuvent désormais envoyer des informations sur le smartphone du propriétaire qui peut régler, à distance, la température de sa maison. Voire au constructeur qui peut suivre le fonctionnement de la chaudière et conseiller l’utilisateur en matière d’entretien. Nous somme alors dans le cas d’une application IoT (Internet des Objets).
Cités comme la révolution du XXIe siècle, les objets connectés, ne sont donc pas récents. Les téléphones, souris et autres claviers sans fils, sont les premiers objets connectés apparus dans le paysage technologique. Mais ces objets sont capables d’agir et d’échanger avec d’autres appareils, dans leur environnement direct.
Depuis quelques années, les téléphones sont devenus des smartphones, c'est-à-dire des objets intelligents, capables d’envoyer et recevoir des informations via internet. Ils entrent donc dans la catégorie de l’Internet des objets. Il en est de même des bracelets et autres montres (wearables) qui analysent notre forme physique, et envoient via une application dédiée, installée sur un smartphone ou un ordinateur, des informations à des structures qui établissent notre courbe de forme ou aliment ce qui sera demain notre carnet numérique de santé. Corps médical, mais aussi compagnie d’assurance et entreprises, pourront, toujours via internet et des serveurs de données (data), recueillir des informations, selon des niveaux d’autorisations, sur notre état de santé.
Si le réseau internet n’était pas prévu à l’origine pour se prolonger au-delà des ordinateurs et des serveurs, l’internet des objets (IoT) est une extension à des choses et des lieux physique. C'est-à-dire l’échange d’informations et de données provenant de dispositifs présents dans le monde réel vers le réseau internet. Ce que d’aucun appelle désormais le Web 3.0 ou web des objets, fait suite au web social. L’internet des objets connectés est donc partout, dépassant désormais les simples objets connectés que nous connaissions.
« Un objet connecté c’est n’importe quoi connecté à n’importe quoi, sans passer par internet », explique Dominique Paret. « Alors que dans l’Internet of Things il y a tôt ou tard une connexion vers internet, ce qui n’est pas la même problématique. Beaucoup de gens font la confusion ».
Très pédagogue, habitué des conférences et des formations universitaires, Dominique Paret explique que la valve de la roue d’une voiture echange avec le tableau de bord afin d’envoyer des informations sur la pression des pneus au conducteur. « La valve est alors un véritable objet connecté », poursuit Dominique Paret. Il en serait tout autre, si par le biais d’internet (via les réseaux 3/4G – NDLR), cette information était envoyée au constructeur.
Même problématique pour les appareils de surveillance de température de nos maisons. Si ces derniers communiquent avec une chaudière ils peuvent désormais envoyer des informations sur le smartphone du propriétaire qui peut régler, à distance, la température de sa maison. Voire au constructeur qui peut suivre le fonctionnement de la chaudière et conseiller l’utilisateur en matière d’entretien. Nous somme alors dans le cas d’une application IoT (Internet des Objets).
Cités comme la révolution du XXIe siècle, les objets connectés, ne sont donc pas récents. Les téléphones, souris et autres claviers sans fils, sont les premiers objets connectés apparus dans le paysage technologique. Mais ces objets sont capables d’agir et d’échanger avec d’autres appareils, dans leur environnement direct.
Depuis quelques années, les téléphones sont devenus des smartphones, c'est-à-dire des objets intelligents, capables d’envoyer et recevoir des informations via internet. Ils entrent donc dans la catégorie de l’Internet des objets. Il en est de même des bracelets et autres montres (wearables) qui analysent notre forme physique, et envoient via une application dédiée, installée sur un smartphone ou un ordinateur, des informations à des structures qui établissent notre courbe de forme ou aliment ce qui sera demain notre carnet numérique de santé. Corps médical, mais aussi compagnie d’assurance et entreprises, pourront, toujours via internet et des serveurs de données (data), recueillir des informations, selon des niveaux d’autorisations, sur notre état de santé.
Si le réseau internet n’était pas prévu à l’origine pour se prolonger au-delà des ordinateurs et des serveurs, l’internet des objets (IoT) est une extension à des choses et des lieux physique. C'est-à-dire l’échange d’informations et de données provenant de dispositifs présents dans le monde réel vers le réseau internet. Ce que d’aucun appelle désormais le Web 3.0 ou web des objets, fait suite au web social. L’internet des objets connectés est donc partout, dépassant désormais les simples objets connectés que nous connaissions.
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Dominique Paret ( DP Consulting ) intervenait dans le cadre des conférences organisées par l’ESAIP (École supérieure angevine d'informatique et de productique). L’ESAIP est une Grande école installée à St Barthélemy d’Anjou (Angers) et dans plusieurs autres villes de France, qui prépare aux diplômex d’ingénieurs en Informatique et réseaux, Sécurité et Prévention des risques et Environnement.