Mounir Mahjoubi a-t-il été poussé vers la sortie ? C’est en tout cas ce qui se dit dans les couloirs de l’Élysée selon le Parisien. « Il y avait urgence à sortir Mounir du gouvernement. Il a enchaîné les conneries, il ne bossait pas assez ses dossiers. Cela a beaucoup insupporté Macron » aurait rapporté un ministre auprès du quotidien. Une chose est certaine, l’ex-monsieur numérique du gouvernement Philippe, depuis mai 2017, brigue un mandat à la Mairie de Paris, sous l’étiquette LaREM, pour les prochaines municipales qui auront lieu l’an prochain. S’il n’y avait pas encore urgence, il était justifié qu’il quitte le Gouvernement.
Comme Benjamin Griveaux, également candidat à Paris et Nathalie Loiseau, candidate au Parlement Européen, le co-fondateur de « la Ruche qui dit Oui », Mounir Majhoubi, est désormais libre comme l’air. Il est remplacé depuis ce soir par Cédric O, un conseiller du locataire de l’Elysée qui n’a aucune expérience gouvernementale, mais qui fait partie du premier cercle d’Emmanuel Macron, puisqu’il est l'un des créateurs d’En Marche et en a été trésorier durant la campagne présidentielle. Il était, depuis l'élection d'Emmanuel Macron conseiller en charge des participations publiques et de l’économie numérique.
Ce petit nouveau, homme de l'ombre, qui n’en est pas vraiment un, devient donc « secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances(Bruno Le Maire) et du ministre de l'Action et des comptes publics (Gérald Darmanin), chargé du Numérique».
Âgé de 37 ans, Cédric O a fait ses classes aux côtés de Dominique Strauss-Kahn lors de la primaire du PS en 2006 avec Benjamin Griveaux, Ismaël Emelien ou encor Stanislas Guérini. Il a également été membre de l'équipe de François Hollande pour la campagne de 2012 et a rejoint le cabinet de Pierre Moscovici au ministre de l'Économie et des Finances jusqu'en 2014.Depuis 2017 il était conseiller conjoint du président de la République Emmanuel Macron et du Premier ministre Édouard Philippe.
Cédric O est le fils d'une enseignante française originaire de Lyon et d'un cadre coréen, reparti vivre à Séoul. Il est le frère de Delphine O, suppléante de Mounir Mahjoubi lorsqu’il était députée de la 16ecirconscription de Paris. Elle lui a donc succédé lorsqu’il est entré au Gouvernement d’Édouard Philippe.
Après avoir fait ses études au Lycée du Parc, à Lyon, il entre à HEC Paris, dont il sort diplômé en 2006. Pendant plusieurs années il va cumuler des fonctions de conseiller politique avec une activité de communicant pour une société dénommée « Opérationelle ». En 2016 il entre dans le groupe industriel et technologique françaisSafran, comme chargé de mission auprès du Directeur industriel du groupe, puis comme responsable de production chez Safran Aircraft Engines, la branche aéronautique de Safran. Il rejoint les équipes de l’Élysée après la victoire d’Emmanuel Macron à la présidentielle d’Emmanuel Macron.
Le choix de Cédric O comme secrétaire d’État au numérique n’a pour autant rien d’incongru. Conseiller « participations et économie numérique » d’Emmanuel Macron, c’est notamment lui qui était chargé de suivre les dossiers liés aux entreprises du Web. On lui doit notamment la préparation du sommet « Tech for good » en mai 2018, au cours duquel le patron de Facebook, Marck Zukerberg, avait été reçu en grande pompe par le chef de l’Etat. « Il faisait partie des conseillers communs entre Matignon et l’Elysée et il s’est très vite imposé sur les sujets numériques », se félicite-t-on dans l’entourage d’Edouard Philippe, rapporte Le Monde.
Comme Benjamin Griveaux, également candidat à Paris et Nathalie Loiseau, candidate au Parlement Européen, le co-fondateur de « la Ruche qui dit Oui », Mounir Majhoubi, est désormais libre comme l’air. Il est remplacé depuis ce soir par Cédric O, un conseiller du locataire de l’Elysée qui n’a aucune expérience gouvernementale, mais qui fait partie du premier cercle d’Emmanuel Macron, puisqu’il est l'un des créateurs d’En Marche et en a été trésorier durant la campagne présidentielle. Il était, depuis l'élection d'Emmanuel Macron conseiller en charge des participations publiques et de l’économie numérique.
Ce petit nouveau, homme de l'ombre, qui n’en est pas vraiment un, devient donc « secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances(Bruno Le Maire) et du ministre de l'Action et des comptes publics (Gérald Darmanin), chargé du Numérique».
« Il faisait partie des conseillers communs entre Matignon et l’Elysée et il s’est très vite imposé sur les sujets numériques ».
Âgé de 37 ans, Cédric O a fait ses classes aux côtés de Dominique Strauss-Kahn lors de la primaire du PS en 2006 avec Benjamin Griveaux, Ismaël Emelien ou encor Stanislas Guérini. Il a également été membre de l'équipe de François Hollande pour la campagne de 2012 et a rejoint le cabinet de Pierre Moscovici au ministre de l'Économie et des Finances jusqu'en 2014.Depuis 2017 il était conseiller conjoint du président de la République Emmanuel Macron et du Premier ministre Édouard Philippe.
Cédric O est le fils d'une enseignante française originaire de Lyon et d'un cadre coréen, reparti vivre à Séoul. Il est le frère de Delphine O, suppléante de Mounir Mahjoubi lorsqu’il était députée de la 16ecirconscription de Paris. Elle lui a donc succédé lorsqu’il est entré au Gouvernement d’Édouard Philippe.
Après avoir fait ses études au Lycée du Parc, à Lyon, il entre à HEC Paris, dont il sort diplômé en 2006. Pendant plusieurs années il va cumuler des fonctions de conseiller politique avec une activité de communicant pour une société dénommée « Opérationelle ». En 2016 il entre dans le groupe industriel et technologique françaisSafran, comme chargé de mission auprès du Directeur industriel du groupe, puis comme responsable de production chez Safran Aircraft Engines, la branche aéronautique de Safran. Il rejoint les équipes de l’Élysée après la victoire d’Emmanuel Macron à la présidentielle d’Emmanuel Macron.
Le choix de Cédric O comme secrétaire d’État au numérique n’a pour autant rien d’incongru. Conseiller « participations et économie numérique » d’Emmanuel Macron, c’est notamment lui qui était chargé de suivre les dossiers liés aux entreprises du Web. On lui doit notamment la préparation du sommet « Tech for good » en mai 2018, au cours duquel le patron de Facebook, Marck Zukerberg, avait été reçu en grande pompe par le chef de l’Etat. « Il faisait partie des conseillers communs entre Matignon et l’Elysée et il s’est très vite imposé sur les sujets numériques », se félicite-t-on dans l’entourage d’Edouard Philippe, rapporte Le Monde.