Non, la Covid-19 n’arrêtera pas la démarche collective entreprise par Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de Nantes Métropole, pour refonder la société nantaise. C’était d’ailleurs un axe fort de son programme, lors des élections de juin dernier, lequel lui a permis d’accéder à un nouveau mandat.
« Cette démarche est un acte fort de ce début de mandat : nous voulons connaitre les lignes de forces, les aspirations mais aussi ce qui fait débat entre les citoyens parce que c’est ça, le respect de la diversité́ des points de vue », précise l’édile. « Cet éclairage est essentiel pour comprendre et agir au mieux pour toutes et tous, car l’idée est de saisir, aussi, ce que la crise les amène à réévaluer dans leur quotidien : leurs priorités ont-elles changé ? Des changements profonds sont-ils en train d’advenir ? Cette convention citoyenne, c’est l’exigence de vrais temps de travail, qui placent le débat au cœur des réflexions, pour aboutir à un véritable diagnostic citoyen de cette crise et de ses conséquences, qui exprime les attentes, les aspirations mais aussi des propositions ».
Une chose est certaine, cette démarche qui place le citoyen au cœur du débat fait partie de l’ADN de la maire-présidente et de son équipe, chacun s’employant à faire passer le message. Tracer un cap clair, c’est le rôle des élus, le mandat que les électeurs nous ont confié́. Mais tout est plus juste et efficace quand on le met en œuvre avec les citoyens, à partir de leur regard, de leurs propositions, de leur sensibilité́. Et rien n’est possible sans leur mobilisation et celle des acteurs. C’est encore plus vrai dans ces temps d’incertitudes où la force collective est une ressource essentielle. »
Cette convention citoyenne de « consensus », comme l’affirme haut et fort Johanna Rolland, est nourrie par deux éléments forts : une enquête menée auprès d’un panel représentatif de citoyens (2300 personnes), réalisé du 10 au 23 septembre dernier et la constitution d’un groupe de 80 citoyens ( 35 citoyens des 11 quartiers nantais, 35 citoyens des 24 communes, 10 citoyens des territoires voisins de la métropole). Ces citoyennes et citoyens considérés comme représentatifs porteront un regard sur la « crise Covid » et en tireront des enseignements collectifs, qui devront permettent de prendre en compte finement les fragmentations, les fragilités, les tensions et les signaux faibles.
« Un de enjeux de cette convention est d’assurer un récit et une interaction continue avec les habitants de la métropole. Des outils numériques vont permettre de créer ce lien et d’animer le débat sur le territoire et avec l’ensemble des citoyens » précise Christelle Scuotto-Calvez, maire des Sorinières, vice-présidente de Nantes Métropole en charge du dialogue citoyen et de la citoyenneté́ métropolitaine. Cette démarche se traduira notamment par l’ouverture d’un site internet dédié́, une plateforme « Civic Tech » sur laquelle toutes les auditions d’acteurs ainsi que les travaux de la convention seront communiqués au fur et à mesure et portées à la connaissance de tous les citoyens nantais.
Pour mener ce dispositif, la collectivité nantaise a fait appel à Missions Publiques, une structure experte de l’organisation des dialogues citoyens. « Les enjeux du XXIe siècle imposent de faire renaître la confiance entre citoyens et décideurs. C’est pourquoi les modes de gouvernance doivent évoluer et s’adapter aux défis à venir », ajoutent Antoine Vergne, Judith Ferrando et Yves Matthieu, co-directeurs de Missions Publiques.
Donc acte pour la collectivité qui compte bien sur cette convention citoyenne pour faire avancer la société nantaise, sachant que les sujets pris en compte seront à même d’évoluer en fonction des réflexions de l’ensemble des acteurs du territoire.
Pour la Métropole nantaise, il s’agit d’un processus qui garantit la pluralité́ de points de vue : ce sont les citoyens qui choisissent les sujets qu’ils vont travailler et les acteurs du territoire qu’ils souhaitent auditionner (entre 35 et 70 acteurs auditionnés).
Cette convention sera épaulée par un collège de garants aura la mission d’assurer l’indépendance des travaux de la Convention citoyenne en veillant notamment au respect des principes de neutralité́ et de transparence et au respect des engagements liés au Dialogue Citoyen.
Inédite en France, cette démarche de dialogue citoyen à l’échelle d’une métropole, devra faire preuve, pour réussir, de la plus grande transparence, en respectant tant faire se peut des valeurs de sincérité et d’efficacité démocratique, ce qui n’est peut-être pas le plus facile.
Cette démarche doit aussi encourager la diversité et l’inclusion, le délibératifs et le collectif, des points essentiels de réussite du dialogue citoyen.
La première session de cette convention a démarré les 13 et 14 novembre avec un thème d’actualité : « Covid-19 : vécus de crise et aspirations pour demain ».
Pour en savoir plus : conventioncitoyenne-nantesmetropole.fr
« Cette démarche est un acte fort de ce début de mandat : nous voulons connaitre les lignes de forces, les aspirations mais aussi ce qui fait débat entre les citoyens parce que c’est ça, le respect de la diversité́ des points de vue », précise l’édile. « Cet éclairage est essentiel pour comprendre et agir au mieux pour toutes et tous, car l’idée est de saisir, aussi, ce que la crise les amène à réévaluer dans leur quotidien : leurs priorités ont-elles changé ? Des changements profonds sont-ils en train d’advenir ? Cette convention citoyenne, c’est l’exigence de vrais temps de travail, qui placent le débat au cœur des réflexions, pour aboutir à un véritable diagnostic citoyen de cette crise et de ses conséquences, qui exprime les attentes, les aspirations mais aussi des propositions ».
Une chose est certaine, cette démarche qui place le citoyen au cœur du débat fait partie de l’ADN de la maire-présidente et de son équipe, chacun s’employant à faire passer le message. Tracer un cap clair, c’est le rôle des élus, le mandat que les électeurs nous ont confié́. Mais tout est plus juste et efficace quand on le met en œuvre avec les citoyens, à partir de leur regard, de leurs propositions, de leur sensibilité́. Et rien n’est possible sans leur mobilisation et celle des acteurs. C’est encore plus vrai dans ces temps d’incertitudes où la force collective est une ressource essentielle. »
Cette convention citoyenne de « consensus », comme l’affirme haut et fort Johanna Rolland, est nourrie par deux éléments forts : une enquête menée auprès d’un panel représentatif de citoyens (2300 personnes), réalisé du 10 au 23 septembre dernier et la constitution d’un groupe de 80 citoyens ( 35 citoyens des 11 quartiers nantais, 35 citoyens des 24 communes, 10 citoyens des territoires voisins de la métropole). Ces citoyennes et citoyens considérés comme représentatifs porteront un regard sur la « crise Covid » et en tireront des enseignements collectifs, qui devront permettent de prendre en compte finement les fragmentations, les fragilités, les tensions et les signaux faibles.
« Les enjeux du XXIe siècle imposent de faire renaître la confiance entre citoyens et décideurs »
« Un de enjeux de cette convention est d’assurer un récit et une interaction continue avec les habitants de la métropole. Des outils numériques vont permettre de créer ce lien et d’animer le débat sur le territoire et avec l’ensemble des citoyens » précise Christelle Scuotto-Calvez, maire des Sorinières, vice-présidente de Nantes Métropole en charge du dialogue citoyen et de la citoyenneté́ métropolitaine. Cette démarche se traduira notamment par l’ouverture d’un site internet dédié́, une plateforme « Civic Tech » sur laquelle toutes les auditions d’acteurs ainsi que les travaux de la convention seront communiqués au fur et à mesure et portées à la connaissance de tous les citoyens nantais.
Pour mener ce dispositif, la collectivité nantaise a fait appel à Missions Publiques, une structure experte de l’organisation des dialogues citoyens. « Les enjeux du XXIe siècle imposent de faire renaître la confiance entre citoyens et décideurs. C’est pourquoi les modes de gouvernance doivent évoluer et s’adapter aux défis à venir », ajoutent Antoine Vergne, Judith Ferrando et Yves Matthieu, co-directeurs de Missions Publiques.
Donc acte pour la collectivité qui compte bien sur cette convention citoyenne pour faire avancer la société nantaise, sachant que les sujets pris en compte seront à même d’évoluer en fonction des réflexions de l’ensemble des acteurs du territoire.
Pour la Métropole nantaise, il s’agit d’un processus qui garantit la pluralité́ de points de vue : ce sont les citoyens qui choisissent les sujets qu’ils vont travailler et les acteurs du territoire qu’ils souhaitent auditionner (entre 35 et 70 acteurs auditionnés).
Cette convention sera épaulée par un collège de garants aura la mission d’assurer l’indépendance des travaux de la Convention citoyenne en veillant notamment au respect des principes de neutralité́ et de transparence et au respect des engagements liés au Dialogue Citoyen.
Inédite en France, cette démarche de dialogue citoyen à l’échelle d’une métropole, devra faire preuve, pour réussir, de la plus grande transparence, en respectant tant faire se peut des valeurs de sincérité et d’efficacité démocratique, ce qui n’est peut-être pas le plus facile.
Cette démarche doit aussi encourager la diversité et l’inclusion, le délibératifs et le collectif, des points essentiels de réussite du dialogue citoyen.
La première session de cette convention a démarré les 13 et 14 novembre avec un thème d’actualité : « Covid-19 : vécus de crise et aspirations pour demain ».
Pour en savoir plus : conventioncitoyenne-nantesmetropole.fr