Demonstration de dessin d'art sur palette graphique, lors des conférences de l'après-midi
Lorsque l’on débarque à Mozé-sur-Louet, un petit village situé au sud d’Angers, pris dans la torpeur d’un été en avance sur la date, on se dit que le temps vient soudainement de s'arrêter. Juste le tintement de la cloche de l’église voisine et le chant des oiseaux pour vous rappeler que vous n’êtes pas dans un autre monde, si ce n’est celui du silence et de la sérénité. Ce choix de vivre et de travailler à l’écart de la grande ville et ses animations bruyantes, sans en être pour autant très éloigné, Olivier Bomard le dirigeant fondateur de Monagraphic, un studio graphique print et web, l’a fait dès la création de son entreprise, il y a 15 ans, en s’installant dans l’ancienne poste du village, à deux pas de la maison familiale.
C’est pour montrer qu’il est tout à fait possible d’installer et de faire vivre une entreprise de l’écosystème numérique dans une zone rurale qu’Olivier Bormard organisait cette année la troisième édition du Numérique à la campagne. « L’idée c’est de montrer que ça peut être un choix et non pas une fatalité que de travailler à l’extérieur d’une grosse agglomération », justifie le dirigeant de Monagraphic. « Nous avons la chance d’avoir à proximité la métropole angevine qui est un pôle d’attrait dans le domaine du digital. Mais nous avons surtout un confort de travail, sans problème de circulation, des possibilités de stationnement plus intéressantes qu’en centre-ville et une capacité d’accueil plus importante pour nos clients, même si le plus souvent ce sont nous qui allons vers eux. Rien ne s’oppose donc à faire le choix de travailler à l’extérieur d’une grande ville ». Surtout que pour ce qui concerne Monagraphic les accès sont plutôt faciles, avec une grande départementale et même une autoroute à proximité.
Pour autant, tout n’est pas simple et notamment en matière de connexion internet, car la petite bourgade n’est pas équipée en fibre optique comme la plupart des grandes métropoles. « Aujourd’hui la qualité de la connexion n’est pas tout à fait satisfaisante pour que des développeurs web passent leurs journée à faire des requêtes sur leur serveurs », précise Olivier Bomard. Mais que ceux qui seraient tentés pas l’expérience se rassurent puisque le département de Maine-et-Loire prévoit d’amener la fibre dans tous les villages à l’horizon 2025.
C’est pour montrer qu’il est tout à fait possible d’installer et de faire vivre une entreprise de l’écosystème numérique dans une zone rurale qu’Olivier Bormard organisait cette année la troisième édition du Numérique à la campagne. « L’idée c’est de montrer que ça peut être un choix et non pas une fatalité que de travailler à l’extérieur d’une grosse agglomération », justifie le dirigeant de Monagraphic. « Nous avons la chance d’avoir à proximité la métropole angevine qui est un pôle d’attrait dans le domaine du digital. Mais nous avons surtout un confort de travail, sans problème de circulation, des possibilités de stationnement plus intéressantes qu’en centre-ville et une capacité d’accueil plus importante pour nos clients, même si le plus souvent ce sont nous qui allons vers eux. Rien ne s’oppose donc à faire le choix de travailler à l’extérieur d’une grande ville ». Surtout que pour ce qui concerne Monagraphic les accès sont plutôt faciles, avec une grande départementale et même une autoroute à proximité.
Pour autant, tout n’est pas simple et notamment en matière de connexion internet, car la petite bourgade n’est pas équipée en fibre optique comme la plupart des grandes métropoles. « Aujourd’hui la qualité de la connexion n’est pas tout à fait satisfaisante pour que des développeurs web passent leurs journée à faire des requêtes sur leur serveurs », précise Olivier Bomard. Mais que ceux qui seraient tentés pas l’expérience se rassurent puisque le département de Maine-et-Loire prévoit d’amener la fibre dans tous les villages à l’horizon 2025.
Un moment de convivialité et de présentation des métiers du numérique
Olivier Bomard, gérant de Monagraphic et organisateur du NALC 2017
Si la transmission des données est contrainte par l’ancien réseau téléphonique qui irrigue actuellement les petites et villages ruraux, les salariés de l’entreprise y gagnent en confort de travail et ne changeraient pour rien au monde. Depuis, Olivier Bomard a même été rejoint par Yves Maguin du studio vidéo CoverWeb, précédemment installé à Angers. Désormais c’est ce tandem qui organise le NALC (Numérique à la campagne), avec leurs collaborateurs et famille.
Outre le fait de montrer qu’une activité digitale en zone rurale, à l’ombre d’une métropole, est tout à fait possible, le Numérique à la campagne a pris la suite des traditionnelles portes ouvertes de l'entreprise. « C’est un temps fort qui nous permet chaque année, d’accueillir avec nos collaborateurs, nos amis, ceux qui nous connaissent et qui aiment partager un moment de convivialité, en dégustant des produits du terroir et en découvrant des structures que nous connaissons bien », poursuit Olivier Bomard. « C'est aussi un clin d'œil à Angers la métropole voisine et sa cité de l'objet connecté et Cholet l'industrielle ».
Cette année après la visite du studio graphique par les écoles du village, permettant aux enfants de faire connaissance avec les métiers du numérique, le NALC accueillait « Second Life », une petite entreprise de Bouchemaine (49) qui donne une seconde vie, plus numérique et connectée, aux postes radio et autoradios de nos grand-mères et pour les amateurs de thé rafraîchissant, les « Thé Lagosta » d’Angers dont le gérant, Laurent Maupoint, est depuis des années un membre actif de la twittosphère angevine.
L’après-midi était consacré à des mini-conférences, dans la communale voisine sur des thèmes variés mais liés aux métiers du digital et d’internet, du dessin d’art sur palette graphique, en passant par le Digital journalisme, l’impression 3D et l’oenotourisme sur les réseaux sociaux. Tous ces intervenants avaient un point commun, celui d’être installé dans les villages proches d’Angers ou presque.
Le NALC est désormais soutenu par le Club d'Entrepreneurs Loire Layon Aubance (CELLA ) dont Monagraphic fait désormais partie.
Pour en savoir plus : www.numeriquealacampagne.fr
Outre le fait de montrer qu’une activité digitale en zone rurale, à l’ombre d’une métropole, est tout à fait possible, le Numérique à la campagne a pris la suite des traditionnelles portes ouvertes de l'entreprise. « C’est un temps fort qui nous permet chaque année, d’accueillir avec nos collaborateurs, nos amis, ceux qui nous connaissent et qui aiment partager un moment de convivialité, en dégustant des produits du terroir et en découvrant des structures que nous connaissons bien », poursuit Olivier Bomard. « C'est aussi un clin d'œil à Angers la métropole voisine et sa cité de l'objet connecté et Cholet l'industrielle ».
Cette année après la visite du studio graphique par les écoles du village, permettant aux enfants de faire connaissance avec les métiers du numérique, le NALC accueillait « Second Life », une petite entreprise de Bouchemaine (49) qui donne une seconde vie, plus numérique et connectée, aux postes radio et autoradios de nos grand-mères et pour les amateurs de thé rafraîchissant, les « Thé Lagosta » d’Angers dont le gérant, Laurent Maupoint, est depuis des années un membre actif de la twittosphère angevine.
L’après-midi était consacré à des mini-conférences, dans la communale voisine sur des thèmes variés mais liés aux métiers du digital et d’internet, du dessin d’art sur palette graphique, en passant par le Digital journalisme, l’impression 3D et l’oenotourisme sur les réseaux sociaux. Tous ces intervenants avaient un point commun, celui d’être installé dans les villages proches d’Angers ou presque.
Le NALC est désormais soutenu par le Club d'Entrepreneurs Loire Layon Aubance (CELLA ) dont Monagraphic fait désormais partie.
Pour en savoir plus : www.numeriquealacampagne.fr