L'esquisse de futures "Voies Lyonnaises". © Métropole de Lyon
Vous n'aviez encore rien vu ! Depuis l'arrivée des écologistes à la tête de la mairie et de la métropole de Lyon, les pistes cyclables se multiplient un peu partout », annoncent nos confrères de France 3 Rhône-Alpes dans un reportage. L’annonce d’un ambitieux plan vélo pour la métropole rhodanienne, a été faite par la municipalité à majorité écologiste, ce 22 septembre, dernier jour de la semaine européenne de la mobilité, initiée par le ministère de la Transition écologique. A terme Lyon et sa métropole devraient compter près de 400 km de voies cyclables avec des pistes large, sécurisées et interconnectées dans toute l’agglomération. Ce qui nécessite beaucoup d’aménagement spéciaux.
En référence aux voies romaines qui irriguaient, il y a 2000 ans, l’ancienne Cité des Gaules, ces parcours cyclistes prennent le nom de Voies Lyonnaises, avec une carte (voir ci-après), digne d'un plan de métro ou de bus. Désormais, l’ambition en matière de mobilité douce du maire écologiste, Bruno Bernard, est clairement affichée. Pour ce dernier il s’agit surtout « de marquer un changement de paradigme pour les siècles à venir, en réponse à l'urgence climatique ».
Si la métropole Lyonnaise ne compte à ce jour que 100 km de voies cyclables, pas toutes sécurisées, le projet des élus locaux c’est de le porter au moins à 250 km d’ici la fin de la mandature. 12 lignes devraient donc traverser 40 communes sur les 59 que compte la métropole, « permettant à 3 habitants sur 4 de vivre à moins de 10 minutes d'une Voie lyonnaise », expliquent les élus en présentant leur projet. A la fin du projet, en 2030 et à condition que les Verts soient toujours majoritaires, les Voies Lyonnaises devraient, selon la majorité en place, se décliner sous 13 lignes et 396 kilomètres de pistes aménagées, pour le plus grand plaisir de lyonnais de plus en plus en plus adeptes de la petite reine, autant pour le travail que les loisirs.
« En reliant les communes de la périphérie au cœur de l’agglomération, mais aussi les villes de la première couronne entre elles, les Voies Lyonnaises permettront, j’en suis intimement persuadé, de donner à notre territoire un visage apaisé, confortable et sécurisant », explique Bruno Bernard, le président de la métropole, au micro de France 3.
Aussi bien, voire mieux qu’aux Pays-Bas, modèle du genre pour les déplacements à vélo, les 13 lignes des futures Voies Lyonnaises auront toutes des itinéraires propres, séparées des voitures et des piétons. Ces voies auront une largeur de 4m, ce qui facilitera les dépassements entre cycles et la circulation, de plus en plus importante, des vélos cargos. Elles seront indentifiables par une couleur spécifique, éclairées la nuit et accessibles aux seuls vélos, avec des fontaines à eau et des stations de gonflage.
Pour les équipes techniques, chargées d’imaginer ce réseau cycliste, il s’agit de donner la priorité à la continuité et à la sécurité. Exit donc les voies mixtes, empruntées temporairement pas d’autres véhicules et notamment la voiture.
En référence aux voies romaines qui irriguaient, il y a 2000 ans, l’ancienne Cité des Gaules, ces parcours cyclistes prennent le nom de Voies Lyonnaises, avec une carte (voir ci-après), digne d'un plan de métro ou de bus. Désormais, l’ambition en matière de mobilité douce du maire écologiste, Bruno Bernard, est clairement affichée. Pour ce dernier il s’agit surtout « de marquer un changement de paradigme pour les siècles à venir, en réponse à l'urgence climatique ».
Si la métropole Lyonnaise ne compte à ce jour que 100 km de voies cyclables, pas toutes sécurisées, le projet des élus locaux c’est de le porter au moins à 250 km d’ici la fin de la mandature. 12 lignes devraient donc traverser 40 communes sur les 59 que compte la métropole, « permettant à 3 habitants sur 4 de vivre à moins de 10 minutes d'une Voie lyonnaise », expliquent les élus en présentant leur projet. A la fin du projet, en 2030 et à condition que les Verts soient toujours majoritaires, les Voies Lyonnaises devraient, selon la majorité en place, se décliner sous 13 lignes et 396 kilomètres de pistes aménagées, pour le plus grand plaisir de lyonnais de plus en plus en plus adeptes de la petite reine, autant pour le travail que les loisirs.
« En reliant les communes de la périphérie au cœur de l’agglomération, mais aussi les villes de la première couronne entre elles, les Voies Lyonnaises permettront, j’en suis intimement persuadé, de donner à notre territoire un visage apaisé, confortable et sécurisant », explique Bruno Bernard, le président de la métropole, au micro de France 3.
Aussi bien, voire mieux qu’aux Pays-Bas, modèle du genre pour les déplacements à vélo, les 13 lignes des futures Voies Lyonnaises auront toutes des itinéraires propres, séparées des voitures et des piétons. Ces voies auront une largeur de 4m, ce qui facilitera les dépassements entre cycles et la circulation, de plus en plus importante, des vélos cargos. Elles seront indentifiables par une couleur spécifique, éclairées la nuit et accessibles aux seuls vélos, avec des fontaines à eau et des stations de gonflage.
« Se déplacer à vélo en ville est considéré par beaucoup de nos concitoyens comme trop dangereux »
Pour les équipes techniques, chargées d’imaginer ce réseau cycliste, il s’agit de donner la priorité à la continuité et à la sécurité. Exit donc les voies mixtes, empruntées temporairement pas d’autres véhicules et notamment la voiture.
Le plan du réseau cyclable baptisé "Les Voies lyonnaises" Cliquer sur la carte pour l'agrandir © Métropole de Lyon
« Se déplacer à vélo en ville est considéré par beaucoup de nos concitoyens comme trop dangereux », explique à son tour Fabien Bagnon, vice-président de l’agglo, délégué à la voirie et aux mobilités actives. « Avec une infrastructure entièrement dédiée aux vélos sur les 13 lignes que comprendra, à terme, le réseau, nous apportons une réponse pour que le vélo devienne un mode de déplacement à part entière ».
Pour les initiateurs de ce projet ambitieux, ces voies entièrement sécurisées ont pour objectif de « réconcilier les usagers avec le vélo, et surtout leur permettre de les utiliser sans difficulté avec des enfants », il s’agit aussi de jouer la carte de l’intermodalité.
En effet, les Voies lyonnaises seront non seulement reliées entre elles, mais elles permettront aussi de se rendre facilement dans les gares de nombreuses communes de la métropole, comme Saint-Germain-au-Mont-d’Or, Albigny-sur-Saône, Ecully ou encore Oullins.
Et, cerise sur le gâteau, ces voies entièrement dédiées au vélo, pourraient être connectées aux axes cyclables des départements voisins du Rhône et de l’Ain et feront l’objet de phase de consultation d’habitants et associations d’usagers, mais aussi des élus locaux des 59 communes de la métropole Lyonnaise.
« Les maires sont les mieux placés pour nous suggérer des solutions de tracés que nous n’aurions peut-être pas imaginées », poursuit Fabien Bagnon. « Les échanges permanents que nous avons au sein des comités de pilotage, et que nous aurons au fur et à mesure de la construction du réseau, sont la garantie que les 13 lignes déployées à terme sur le territoire, s’intégreront de façon harmonieuse à la réalité des paysages urbains des communes de la métropole ».
La construction de la première ligne doit débuter dès le mois d’octobre prochain : elle reliera Vaulx-en-Velin à Saint-Fons sur une distance totale de 20,5 kilomètres et sera ouverte en partie au printemps 2022. Elle desservira le campus de la Doua à Villeurbanne, et passera par la ville de Lyon et sa rive gauche du Rhône, utilisant des voies déjà existantes, qui seront élargies et réaménagées au besoin.
Au total, 100 millions d'euros sont affectés à la réalisation de tout ce réseau, un budget déjà adopté lors du vote de la programmation pluriannuelle de la métropole en début d'année. L'un des objectifs de la métropole est donc de faciliter le recours au vélo pour les parcours plus longs, pour faire reculer, entre-autre, la place trop grande faite à la voiture. Les automobilistes apprécieront, même si les Lyonnais sont de plus nombreux à plébisciter, comme dans la plupart des grandes métropoles, l’usage du vélo. Plus de 10% par an sur les derniers 10 ans selon une enquête menée par la collectivité.
Pour les initiateurs de ce projet ambitieux, ces voies entièrement sécurisées ont pour objectif de « réconcilier les usagers avec le vélo, et surtout leur permettre de les utiliser sans difficulté avec des enfants », il s’agit aussi de jouer la carte de l’intermodalité.
En effet, les Voies lyonnaises seront non seulement reliées entre elles, mais elles permettront aussi de se rendre facilement dans les gares de nombreuses communes de la métropole, comme Saint-Germain-au-Mont-d’Or, Albigny-sur-Saône, Ecully ou encore Oullins.
Et, cerise sur le gâteau, ces voies entièrement dédiées au vélo, pourraient être connectées aux axes cyclables des départements voisins du Rhône et de l’Ain et feront l’objet de phase de consultation d’habitants et associations d’usagers, mais aussi des élus locaux des 59 communes de la métropole Lyonnaise.
« Les maires sont les mieux placés pour nous suggérer des solutions de tracés que nous n’aurions peut-être pas imaginées », poursuit Fabien Bagnon. « Les échanges permanents que nous avons au sein des comités de pilotage, et que nous aurons au fur et à mesure de la construction du réseau, sont la garantie que les 13 lignes déployées à terme sur le territoire, s’intégreront de façon harmonieuse à la réalité des paysages urbains des communes de la métropole ».
La construction de la première ligne doit débuter dès le mois d’octobre prochain : elle reliera Vaulx-en-Velin à Saint-Fons sur une distance totale de 20,5 kilomètres et sera ouverte en partie au printemps 2022. Elle desservira le campus de la Doua à Villeurbanne, et passera par la ville de Lyon et sa rive gauche du Rhône, utilisant des voies déjà existantes, qui seront élargies et réaménagées au besoin.
Au total, 100 millions d'euros sont affectés à la réalisation de tout ce réseau, un budget déjà adopté lors du vote de la programmation pluriannuelle de la métropole en début d'année. L'un des objectifs de la métropole est donc de faciliter le recours au vélo pour les parcours plus longs, pour faire reculer, entre-autre, la place trop grande faite à la voiture. Les automobilistes apprécieront, même si les Lyonnais sont de plus nombreux à plébisciter, comme dans la plupart des grandes métropoles, l’usage du vélo. Plus de 10% par an sur les derniers 10 ans selon une enquête menée par la collectivité.