Des habitants du quartier de la Confluence lors du jeu des pionnières et pionniers (Photo Pop Corn)
On ne présente plus le quartier lyonnais de la Confluence, cette grande friche industrielle, dont la réhabilitation a commencé il y a tout juste 15 ans. Ici tout est fait pour que les habitants se sentent bien dans leur ville et aient envie d’y habiter ou travailler. Certes tout n’est pas parfait, mais une chose est acquise, l’aménager du quartier, la SPL Lyon Confluence, multiplie les actions avec les différents acteurs du quartier, pour entretenir le dialogue et améliorer les services.
Dernièrement la SPL Lyon Confluence a reçu le prix le prix 3 étoiles pour le « jeu des pionnières et des pionniers » un jeu de rôle grandeur nature impliquant les usagers du quartier dans une démarche de réflexion sur la ville de demain. Ce jeu qui s’inscrit dans la politique de concertation engagée depuis l’origine de la réhabilitation du quartier lyonnais a été conçu en collaboration avec l’atelier Pop-Corn, une structure Lyonnaise qui travaille à faire des bâtiments et espaces publics des lieux habités et vivants et du du sociologue David Chevallier de Mémo. Pour l’occasion il s’agissait d’imaginer, dans le cadre d’un jeu de rôle en immersion, l’aménagement de l’ancien marché de gros qui doit démarrer au printemps 2019 et notamment les usages de deux futurs espaces publics situés à proximité du futur groupe scolaire et la future place Hubert Mounier.
Situé A la croisée de la sociologie et de l’expertise d’usage, le jeu des pionnières et des pionniers s’est déroulé sous deux formes :
- L'utilisation d'un vélo triporteur, le « vélo à paroles Bikloo », pour aller à la rencontre des familles devant les groupes scolaires et jardins publics existants dans le quartier et notamment les écoles Germaine Tillion et Alix, le jardin Erevan et la place Camille Georges). Grâce aux jeux et aux échanges, le sociologue-cycliste a recueilli les souhaits des habitants sur les futurs espaces publics.
- En immersion dans les espaces en chantier du quartier du marché, les participants, invités à entrer dans la peau d’un personnage fictif (salariés, collégiens, retraité, etc.) ont imaginé les besoins et attentes des futurs utilisateurs de ces espaces publics.
Cette participation citoyenne plutôt originale a été récompensée aux Trophées de la participation et de la concertation, organisée en décembre 2019 par la Gazette des Communes, le support de référence pour les collectivités territoriales, et « Décider ensemble » un cercle de réflexion créé à l’initiative du ministre de l’écologie et du développement durable. Ces trophées récompensent les collectivités, les associations, les entreprises privées et les établissements publics qui ont développé des initiatives innovantes en matière de concertation et de participation citoyenne. Le jury était co-présidé par Chantal JOUANNO, présidente de la Commission Nationale du Débat Public, et Bruno CAVAGNE, président de la Fédération nationale des travaux publics.
En matière de concertation, la SPL Confluence qui est chargée de l’aménagement des lieux, pour le compte de la métropole Lyonnaise n’en est pas à son premier coup d’essai. Les espaces publics comme les logements sont constamment soumis à l’avis des usagers qui peuvent ainsi faire part de leurs observations pour améliorer leur cadre de vie.
« Ces initiatives sont mises en œuvre afin de créer une dynamique et une cohésion entre les modes de vie des habitants et le quartier de la Confluence », expliquent les dirigeant de la SPL Lyon Confluence. Grace à cette démarche, entreprise dès le début de la réhabilitation du quartier, Lyon Confluence enrichit un observatoire qui a valeur d’exemple, sur le logement et les espaces publics, permettant à la fois d’évaluer et nourrir la conception des phases suivantes de l’aménagement du quartier.
« Une enquête est menée systématiquement sur chaque programme de logements auprès des habitants deux ans après leur emménagement », expliquait Stéphanie CHEMTOB, chef de projet communication et concertation, lors d’un passage, l'an dernier, dans le quartier de la Confluence. « Ainsi, si des habitants ne sont pas satisfaits du nombre de rangements ou de la taille de leur cuisine, ils nous le font savoir. Ces enquêtes sont communiquées aux promoteurs, bailleurs, architectes et collectivités, pour qu’il puisse en tenir compte dans leurs nouveaux projets ». L’observatoire de l’espace public qui s’intéresse également aux espaces publics et aux équipements, sonde l’ensemble des usagers de La Confluence (habitants, salariés, promeneurs, etc.) sur leur perception du quartier.
Dernièrement la SPL Lyon Confluence a reçu le prix le prix 3 étoiles pour le « jeu des pionnières et des pionniers » un jeu de rôle grandeur nature impliquant les usagers du quartier dans une démarche de réflexion sur la ville de demain. Ce jeu qui s’inscrit dans la politique de concertation engagée depuis l’origine de la réhabilitation du quartier lyonnais a été conçu en collaboration avec l’atelier Pop-Corn, une structure Lyonnaise qui travaille à faire des bâtiments et espaces publics des lieux habités et vivants et du du sociologue David Chevallier de Mémo. Pour l’occasion il s’agissait d’imaginer, dans le cadre d’un jeu de rôle en immersion, l’aménagement de l’ancien marché de gros qui doit démarrer au printemps 2019 et notamment les usages de deux futurs espaces publics situés à proximité du futur groupe scolaire et la future place Hubert Mounier.
Situé A la croisée de la sociologie et de l’expertise d’usage, le jeu des pionnières et des pionniers s’est déroulé sous deux formes :
- L'utilisation d'un vélo triporteur, le « vélo à paroles Bikloo », pour aller à la rencontre des familles devant les groupes scolaires et jardins publics existants dans le quartier et notamment les écoles Germaine Tillion et Alix, le jardin Erevan et la place Camille Georges). Grâce aux jeux et aux échanges, le sociologue-cycliste a recueilli les souhaits des habitants sur les futurs espaces publics.
- En immersion dans les espaces en chantier du quartier du marché, les participants, invités à entrer dans la peau d’un personnage fictif (salariés, collégiens, retraité, etc.) ont imaginé les besoins et attentes des futurs utilisateurs de ces espaces publics.
« Ces initiatives sont mises en œuvre afin de créer une dynamique et une cohésion entre les modes de vie des habitants et le quartier de la Confluence ».
Cette participation citoyenne plutôt originale a été récompensée aux Trophées de la participation et de la concertation, organisée en décembre 2019 par la Gazette des Communes, le support de référence pour les collectivités territoriales, et « Décider ensemble » un cercle de réflexion créé à l’initiative du ministre de l’écologie et du développement durable. Ces trophées récompensent les collectivités, les associations, les entreprises privées et les établissements publics qui ont développé des initiatives innovantes en matière de concertation et de participation citoyenne. Le jury était co-présidé par Chantal JOUANNO, présidente de la Commission Nationale du Débat Public, et Bruno CAVAGNE, président de la Fédération nationale des travaux publics.
En matière de concertation, la SPL Confluence qui est chargée de l’aménagement des lieux, pour le compte de la métropole Lyonnaise n’en est pas à son premier coup d’essai. Les espaces publics comme les logements sont constamment soumis à l’avis des usagers qui peuvent ainsi faire part de leurs observations pour améliorer leur cadre de vie.
« Ces initiatives sont mises en œuvre afin de créer une dynamique et une cohésion entre les modes de vie des habitants et le quartier de la Confluence », expliquent les dirigeant de la SPL Lyon Confluence. Grace à cette démarche, entreprise dès le début de la réhabilitation du quartier, Lyon Confluence enrichit un observatoire qui a valeur d’exemple, sur le logement et les espaces publics, permettant à la fois d’évaluer et nourrir la conception des phases suivantes de l’aménagement du quartier.
« Une enquête est menée systématiquement sur chaque programme de logements auprès des habitants deux ans après leur emménagement », expliquait Stéphanie CHEMTOB, chef de projet communication et concertation, lors d’un passage, l'an dernier, dans le quartier de la Confluence. « Ainsi, si des habitants ne sont pas satisfaits du nombre de rangements ou de la taille de leur cuisine, ils nous le font savoir. Ces enquêtes sont communiquées aux promoteurs, bailleurs, architectes et collectivités, pour qu’il puisse en tenir compte dans leurs nouveaux projets ». L’observatoire de l’espace public qui s’intéresse également aux espaces publics et aux équipements, sonde l’ensemble des usagers de La Confluence (habitants, salariés, promeneurs, etc.) sur leur perception du quartier.