Le député Luc Belot lors de son dernier passage à Angers
Le terme de Smart City est très utile aujourd’hui. Quand on en parle, chacun sait que l’on cause d’innovation technologique, territoriale, démocratique et sociale », expliquait Luc Belot lors de son passage à Angers dans le cadre de la mission que lui a confiée le Premier ministre. « La traduction française en ville intelligente, n’est pas la meilleure, car dans smart il y a quelque chose de bien plus large. On parle de judicieux, de malin, de réactif. Quant à la ville, on entend plus la notion de citoyen et de structuration technologique d'un territoire »
C’est en ces mots que le député angevin a accueilli sur ses terres, comme il l’a fait dans plusieurs villes de France, les participants d’une table ronde organisée le 16 février dernier, à la Wise Factory d’Angers. Parmi ces acteurs, Jean-Pierre Berhneim (président d’ALDEV) Arnaud Ascensi (Directeur de l’Innovation et du Territoire Numérique), Georges Fiszman (Ville d’Angers et Angers Loire Métropole) Éric Groud, président de l’association PAVIC- Angers Smart City Platform) et une pléiade d’entreprises locales, représentant locaux de l’écosystème numérique angevins (CHU, Orange, Enedis, Qowisio, We Network, Lacroix, SNOC, CCI, ….)
« L’objectif était d’échanger avec les acteurs économiques locaux et notamment les clusters, les entreprises innovantes et les startups, afin de collecter des données qui vont me permettre d’établir mon rapport » précise Luc Belot, sans vouloir en dire beaucoup plus. L’Open Data à Angers et la problématique de réutilisation et de partage des données ont également été abordés. La collecte des informations du député s’est terminée par une rencontre avec le député Maire d’Angers, Christophe Béchu, avec lequel il entretient une certaine complicité dans le domaine du numérique et de la smart city, même s’ils ne sont pas du même bord politique.
« Je n’ai pas fait différent des autres villes, Dijon, Paris, Lyon, Nice, Rennes, … même si venir à Angers est un atout parce que je connais bien le territoire, mais aussi une faiblesse, pour les mêmes raisons », poursuit Luc Belot. « Pour cette mission ministérielle, je reste un député en mission ».
Si la ville intelligente, ou plutôt « les territoires d’innovation et de technologie sont un véritable enjeu », avance le député, « c'est un véritable outil de gouvernance que s’approprient désormais les politiques et qui va bien au-delà des clivages politiques classique ».
La transformation numérique de l’économie, de la société et des services publics sont autant de conditions pour préparer le pays aux grandes mutations que le numérique engendre. « Le Gouvernement entend bien agir pour accompagner cette transformation ». C’est en ces termes que débute la lettre de mission confiée à Luc Belot par Manuel Valls, alors Premier ministre. Compte tenu de ses états de service en la matière, il ne pouvait pas trouver meilleur représentant.
« J’ai travaillé sur pas mal de sujets liés au numérique à l’Assemblée Nationale et j’ai été rapporteur de projets de loi sur l’Open data, la directive PSI (Public Sector Information directive - réutilisation des informations du secteur public – NDLR), la dématérialisation et la République numérique », justifie Luc Belot. « A chaque fois on a posé des briques de ce qu’est la Smart City, sur la manière dont chaque élément est utilisé, ainsi que sur les enjeux de gouvernance et de souveraineté ».
La mission parlementaire, à laquelle est associée le Ministère de l’Économie et des Finances, devra mettre en évidence les besoins que les services liés à la Ville Intelligente ont vocation à satisfaire, qu’ils soient destinés aux citoyens ou qu’ils concourent à l’amélioration des conditions de fonctionnement des services collectifs et de l’administration.
Le député et ceux qui l’accompagnent dans cette tache devront également dresser un état des lieux des projets existants, les objectifs poursuivis et les conditions de pilotages locales, en y associant les acteurs privés et les citoyens. Pour étoffer ses propositions, le parlementaire angevin parcourt également le monde à la rencontre des grandes métropoles internationales qui s’investissent dans la Smart City. Le rapport sera terminé en mars-avril 2017.
C’est en ces mots que le député angevin a accueilli sur ses terres, comme il l’a fait dans plusieurs villes de France, les participants d’une table ronde organisée le 16 février dernier, à la Wise Factory d’Angers. Parmi ces acteurs, Jean-Pierre Berhneim (président d’ALDEV) Arnaud Ascensi (Directeur de l’Innovation et du Territoire Numérique), Georges Fiszman (Ville d’Angers et Angers Loire Métropole) Éric Groud, président de l’association PAVIC- Angers Smart City Platform) et une pléiade d’entreprises locales, représentant locaux de l’écosystème numérique angevins (CHU, Orange, Enedis, Qowisio, We Network, Lacroix, SNOC, CCI, ….)
« L’objectif était d’échanger avec les acteurs économiques locaux et notamment les clusters, les entreprises innovantes et les startups, afin de collecter des données qui vont me permettre d’établir mon rapport » précise Luc Belot, sans vouloir en dire beaucoup plus. L’Open Data à Angers et la problématique de réutilisation et de partage des données ont également été abordés. La collecte des informations du député s’est terminée par une rencontre avec le député Maire d’Angers, Christophe Béchu, avec lequel il entretient une certaine complicité dans le domaine du numérique et de la smart city, même s’ils ne sont pas du même bord politique.
« Je n’ai pas fait différent des autres villes, Dijon, Paris, Lyon, Nice, Rennes, … même si venir à Angers est un atout parce que je connais bien le territoire, mais aussi une faiblesse, pour les mêmes raisons », poursuit Luc Belot. « Pour cette mission ministérielle, je reste un député en mission ».
A chaque fois on a posé des briques de ce qu’est la Smart City
Si la ville intelligente, ou plutôt « les territoires d’innovation et de technologie sont un véritable enjeu », avance le député, « c'est un véritable outil de gouvernance que s’approprient désormais les politiques et qui va bien au-delà des clivages politiques classique ».
La transformation numérique de l’économie, de la société et des services publics sont autant de conditions pour préparer le pays aux grandes mutations que le numérique engendre. « Le Gouvernement entend bien agir pour accompagner cette transformation ». C’est en ces termes que débute la lettre de mission confiée à Luc Belot par Manuel Valls, alors Premier ministre. Compte tenu de ses états de service en la matière, il ne pouvait pas trouver meilleur représentant.
« J’ai travaillé sur pas mal de sujets liés au numérique à l’Assemblée Nationale et j’ai été rapporteur de projets de loi sur l’Open data, la directive PSI (Public Sector Information directive - réutilisation des informations du secteur public – NDLR), la dématérialisation et la République numérique », justifie Luc Belot. « A chaque fois on a posé des briques de ce qu’est la Smart City, sur la manière dont chaque élément est utilisé, ainsi que sur les enjeux de gouvernance et de souveraineté ».
La mission parlementaire, à laquelle est associée le Ministère de l’Économie et des Finances, devra mettre en évidence les besoins que les services liés à la Ville Intelligente ont vocation à satisfaire, qu’ils soient destinés aux citoyens ou qu’ils concourent à l’amélioration des conditions de fonctionnement des services collectifs et de l’administration.
Le député et ceux qui l’accompagnent dans cette tache devront également dresser un état des lieux des projets existants, les objectifs poursuivis et les conditions de pilotages locales, en y associant les acteurs privés et les citoyens. Pour étoffer ses propositions, le parlementaire angevin parcourt également le monde à la rencontre des grandes métropoles internationales qui s’investissent dans la Smart City. Le rapport sera terminé en mars-avril 2017.
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Qui est Luc Belot ?
Geek, comme il aime à le dire, et promoteur de l’économie numérique, le Niortais Luc Belot, installé à Angers depuis ses études, conseiller municipal et surtout député de la 1re circonscription de Maine-et-Loire s’est tout naturellement retrouvé, en 2012, aux côtés de Fleur Pellerin, alors ministre déléguée aux PME, à l'Innovation et à l'Économie numérique, pour un travail sur le numérique éducatif et plus largement sur le projet de la Nouvelle France industrielle. En 2014 il poursuivra son travail auprès d'Axelle Lemaire, nommée secrétaire d'État chargée du numérique. C’est elle qui présentera la même année le projet de création de la première Cité de l'objet connecté à Angers, un projet industriel que défendra le député Luc Belot.
A Angers, il a participé en 1990 à la création des premières salles multimédia dans les campus de l'université d'Angers. Dès 2008, en tant qu’adjoint au Maire, délégué à l'Éducation enfance et petite enfance de la ville d'Angers, il fait de l’éducation au numérique une priorité. On lui doit notamment le projet d'équipement de 1300 tablettes numériques pour les trente-quatre écoles primaires d'Angers.
Il également participé à la création, avec les institutions, les entreprises et les écoles supérieures d’Angers, à la mise en place d’Angers Smart City Platform – Pavic.
A Angers, il a participé en 1990 à la création des premières salles multimédia dans les campus de l'université d'Angers. Dès 2008, en tant qu’adjoint au Maire, délégué à l'Éducation enfance et petite enfance de la ville d'Angers, il fait de l’éducation au numérique une priorité. On lui doit notamment le projet d'équipement de 1300 tablettes numériques pour les trente-quatre écoles primaires d'Angers.
Il également participé à la création, avec les institutions, les entreprises et les écoles supérieures d’Angers, à la mise en place d’Angers Smart City Platform – Pavic.