les startups sont elles-mêmes un formidable vivier d’emplois, en recherche constante de talents (Photo Adobe Stock)
En mars dernier, Doctolib faisait son entrée dans le club très fermé des licornes tricolores, aux côtés de noms désormais bien ancrés dans notre quotidien à l’instar de Blablacar ou encore de Deezer. Toutes valorisées à plus d’un milliard de dollars, ces entreprises furent un temps des jeunes pousses portées par des équipes enthousiastes de quelques personnes.
Lancé en 2013 et comptant aujourd’hui pas moins de 750 salariés, le spécialiste de la prise de rendez-vous médicaux sur Internet a ainsi connu une croissance fulgurante entre les frontières hexagonales. Une parfaite illustration du paradigme entrepreneurial souhaité par le Président Emmanuel Macron : « une startup nation est une nation où chacun peut se dire qu’il pourra créer une startup. Je veux que la France en soit une », expliquait-il le 13 avril 2017 à l’occasion du grand salon dédié à l’innovation VivaTech. Cette formule a depuis été largement décriée pour sa rhétorique supposée illusoire et ses accents marketing : les startups ne refléteraient pas la réalité du paysage des entreprises en France et ne seraient qu’une goutte d’eau dans le dynamisme de l’économie tricolore. Pourtant, la réalité est toute autre.
Lancé en 2013 et comptant aujourd’hui pas moins de 750 salariés, le spécialiste de la prise de rendez-vous médicaux sur Internet a ainsi connu une croissance fulgurante entre les frontières hexagonales. Une parfaite illustration du paradigme entrepreneurial souhaité par le Président Emmanuel Macron : « une startup nation est une nation où chacun peut se dire qu’il pourra créer une startup. Je veux que la France en soit une », expliquait-il le 13 avril 2017 à l’occasion du grand salon dédié à l’innovation VivaTech. Cette formule a depuis été largement décriée pour sa rhétorique supposée illusoire et ses accents marketing : les startups ne refléteraient pas la réalité du paysage des entreprises en France et ne seraient qu’une goutte d’eau dans le dynamisme de l’économie tricolore. Pourtant, la réalité est toute autre.
Un vivier d’emplois pour les talents de demain
Bercées dès leur création par les nouvelles technologies, les startups sont bien souvent pointées du doigt pour leur impact supposé néfaste sur l’emploi. Dans l’industrie financière, celles s’appuyant sur l’intelligence artificielle sont parfois accusées d’emporter avec elles une partie de l’emploi du secteur. Pourtant, les « chatbots » et les algorithmes offrent surtout davantage d’instantanéité et de fluidité dans la relation client, et d’automatisation de tâches parfois complexes, comme l'analyse de grandes quantités de données. A charge alors aux conseillers bancaires de réattribuer leur temps vers des missions de conseil à plus forte valeur ajoutée pour leurs clients. Car là se trouve l’objectif : loin de détruire les emplois, les jeunes pousses fournissent clés de lecture et outils pour redéfinir et réinventer des métiers dans un monde où la personnalisation est devenue maître-mot.
Allons-même plus loin : les startups sont elles-mêmes un formidable vivier d’emplois, en recherche constante de talents. En 2017, les jeunes entreprises innovantes de moins de sept ans totalisaient près de 12 % des créations nettes d'emplois en France, sachant qu’en moyenne une start-up à forte croissance crée jusqu'à 70 emplois par an. Loin d’être une bulle, l’écosystème de l’innovation fait ainsi foi de chiffres loin d’être négligeables. Majoritairement parisiennes, les startups font de l’Île-de-France, en particulier, un bassin d'emploi important. Une autre étude, publiée par le collectif La Boussole et le Boston Consulting Group, anticipe même la création de 400.000 postes sur les cinq prochaines années ! Moyennant bien entendu un accompagnement par des structures qualifiées comme Le Village by CA, Numa ou encore Réseau Entreprendre Paris.
Allons-même plus loin : les startups sont elles-mêmes un formidable vivier d’emplois, en recherche constante de talents. En 2017, les jeunes entreprises innovantes de moins de sept ans totalisaient près de 12 % des créations nettes d'emplois en France, sachant qu’en moyenne une start-up à forte croissance crée jusqu'à 70 emplois par an. Loin d’être une bulle, l’écosystème de l’innovation fait ainsi foi de chiffres loin d’être négligeables. Majoritairement parisiennes, les startups font de l’Île-de-France, en particulier, un bassin d'emploi important. Une autre étude, publiée par le collectif La Boussole et le Boston Consulting Group, anticipe même la création de 400.000 postes sur les cinq prochaines années ! Moyennant bien entendu un accompagnement par des structures qualifiées comme Le Village by CA, Numa ou encore Réseau Entreprendre Paris.
Un soutien fort au financement de l’économie réelle
valves du financement de l’économie. Un certain nombre d’entre elles se sont positionnées sur ce créneau du financement, qu’il soit au service de ménages, de projets ou d’entreprises. KissKissBankBank, pionnier du crowdfunding français et rentré dans le giron de La Banque Postale, permet ainsi depuis 2009 de collecter des fonds auprès de « la foule » pour réaliser des projets variés dans l'art, la culture, l'écologie ou encore le sport. D’autres acteurs affichent la volonté d’ouvrir les vannes du crédit aux particuliers, à l’instar de Younited Credit, spécialisé dans le prêt à la consommation. Financer les projets et imprévus du quotidien, comme un mariage ou la réparation d’une voiture, contribue à générer alors de la croissance, notamment locale. Enfin, d’autres startups œuvrent quant à elles à faciliter le financement des entreprises, qu’elles soient TPE, PME ou même ETI. Un effort soutenu par le gouvernement qui s’efforce de mettre en place un environnement avantageux, notamment fiscal.
Un dernier point enfin. Malgré leur développement parfois exponentiel, même les startups à plus forte croissance restent sur le sol national, loin de négliger leur « empreinte fiscale ». En d’autres termes, elles ne fuient pas le montant de prélèvements obligatoires à payer en France (impôt sur les sociétés, cotisations sociales, taxes foncières, cotisation sur la valeur ajoutée, etc.), alors que ce dernier pèse parfois lourdement dans le développement d’une jeune entreprise. Une image qui va bien à l’encontre de celle renvoyée par les fameux GAFA - Google, Apple, Amazon, Facebook et consorts. Qu’elles soient en phase de création ou d’internationalisation, les startups tricolores contribuent, à leur échelle, à l’effort national et par là, à la croissance hexagonale.
Un dernier point enfin. Malgré leur développement parfois exponentiel, même les startups à plus forte croissance restent sur le sol national, loin de négliger leur « empreinte fiscale ». En d’autres termes, elles ne fuient pas le montant de prélèvements obligatoires à payer en France (impôt sur les sociétés, cotisations sociales, taxes foncières, cotisation sur la valeur ajoutée, etc.), alors que ce dernier pèse parfois lourdement dans le développement d’une jeune entreprise. Une image qui va bien à l’encontre de celle renvoyée par les fameux GAFA - Google, Apple, Amazon, Facebook et consorts. Qu’elles soient en phase de création ou d’internationalisation, les startups tricolores contribuent, à leur échelle, à l’effort national et par là, à la croissance hexagonale.