Proposer aux usagers de nouveaux services basés sur de l’interconnexion de données (photo Adobe Stock)
Proposer aux usagers de nouveaux services basés sur de l’interconnexion de données, permettant les échanges entre les différentes fonctions urbaines, c’est le principe de la Smart City. En proposant déjà depuis plusieurs années, des solutions de réseaux fibres et mobiles de dernière génération : 4G+, internet des objets, Big Data … Les opérateurs télécoms se sont retrouvés au cœur de ces transformations. Aujourd’hui ce sont finalement les mieux placés pour accompagner une ville dans cette volonté de numérisation de ses secteurs : transport, énergie, éducation, loisirs …
Une trajectoire française bien en route
Si des adaptations ont déjà été mises en place par les opérateurs Télécoms, leur enjeu principal est de toujours apporter des solutions durables, améliorant la qualité de vie des citadins.
Ainsi, plusieurs projets dits intelligents ont déjà vu le jour sur le territoire français :
Open Data : ouverture des données permettant, par exemple, l’affichage en temps réel des conditions de circulations des transports en commun. Smart Lighting : optimisation de l’éclairage public avec le déploiement de capteurs thermiques à rayon infrarouge sur les poteaux. Wifi Linéaire Public : généralisation de l’accès gratuit à l’Internet sans fil, partout dans la ville Et bien d’autres : e-Administration, Fablab, Mobilité intelligente …
Prenons le cas de la ville Bordeaux, où la Mobilité Intelligente, l’open Data et le Wifi Linéaire Public sont déjà en place. Depuis près de 3 ans, la préfecture de la Gironde a pris part au programme européen « Sharing Cities », financé sur 5 ans, pour permettre le développement de villes-témoins dans les secteurs de la mobilité électrique, de la modernisation énergétique des bâtiments et des smart grids (adaptation du système électrique).
Bordeaux a ainsi pour mission l’expérimentation de l’IoT par capteurs, par la supervision et l’amélioration de son éclairage urbain, sa consommation énergétique des bâtiments publics et bornes de recharges électriques et sa gestion des déchets.
Ces projets expérimentaux, dévoilés fin 2018 dans le quartier du stade Matmut-Atlantique, ne sont possibles que grâce aux Télécoms. Ces derniers ne sont pas en reste puisque Bouygues Télécom a également choisi cette ville pour son projet pilote 5G en grandeur nature.
De son côté, Orange a désigné les villes de Lille et Douai comme terrain d’expérimentation, depuis juin 2018.
Ainsi, plusieurs projets dits intelligents ont déjà vu le jour sur le territoire français :
Open Data : ouverture des données permettant, par exemple, l’affichage en temps réel des conditions de circulations des transports en commun. Smart Lighting : optimisation de l’éclairage public avec le déploiement de capteurs thermiques à rayon infrarouge sur les poteaux. Wifi Linéaire Public : généralisation de l’accès gratuit à l’Internet sans fil, partout dans la ville Et bien d’autres : e-Administration, Fablab, Mobilité intelligente …
Prenons le cas de la ville Bordeaux, où la Mobilité Intelligente, l’open Data et le Wifi Linéaire Public sont déjà en place. Depuis près de 3 ans, la préfecture de la Gironde a pris part au programme européen « Sharing Cities », financé sur 5 ans, pour permettre le développement de villes-témoins dans les secteurs de la mobilité électrique, de la modernisation énergétique des bâtiments et des smart grids (adaptation du système électrique).
Bordeaux a ainsi pour mission l’expérimentation de l’IoT par capteurs, par la supervision et l’amélioration de son éclairage urbain, sa consommation énergétique des bâtiments publics et bornes de recharges électriques et sa gestion des déchets.
Ces projets expérimentaux, dévoilés fin 2018 dans le quartier du stade Matmut-Atlantique, ne sont possibles que grâce aux Télécoms. Ces derniers ne sont pas en reste puisque Bouygues Télécom a également choisi cette ville pour son projet pilote 5G en grandeur nature.
De son côté, Orange a désigné les villes de Lille et Douai comme terrain d’expérimentation, depuis juin 2018.
Et pour demain ?
Parmi les projets en réflexion, Île-de-France Mobilité (ex-STIF) souhaite d’ici 2024 dématérialiser ses titres de transports sur smartphone. Néanmoins, la compatibilité avec la technologie NFC reste un potentiel frein au déploiement de ce nouveau fonctionnement.
Outre les transports, où l’on retrouve également l’utilisation de la 5G pour la conduite à distance de voitures connectées, d’autres secteurs peuvent être à leur tour révolutionnés comme la santé ou l'assistance technique (maintenance).
Outre les transports, où l’on retrouve également l’utilisation de la 5G pour la conduite à distance de voitures connectées, d’autres secteurs peuvent être à leur tour révolutionnés comme la santé ou l'assistance technique (maintenance).
Des smart cities à travers le monde
Si notre pays est sur la bonne voie, ces innovations de transformation numérique dépassent largement nos frontières.
Preuve en est en Asie, où le Japon souhaite frapper fort lors des Jeux Olympiques de Tokyo de 2020 et ce dès l’entrée des stades qui sera entièrement numérique.
Pour les athlètes, l’organisation et les journalistes, les traditionnels badges d’accès, facilement perdables, feront place à un système anti-fraude bien plus efficace : la reconnaissance faciale.
Pour les visiteurs, si référencer l’ensemble des visages est impensable, leurs moyens d’accès et de paiement seront eux aussi modernisés grâce à la distribution de bracelets dotés de mini-cartes NFC imaginés par la société financière Visa. Le staff n’aura plus alors qu’à scanner le bracelet via un smartphone pour projeter les informations de placement du spectateur ou procéder à un règlement.
Et si cela ne suffisait pas pour affirmer sa place dans le palmarès du numérique, Tokyo proposera également :
l’accès à la 5G, allégeant ainsi le réseau 4G actuellement en souffrance; de la réalité augmentée, pour obtenir davantage d’informations et se mettre à la place d’un athlète; des bornes d’informations partout dans la ville, diffusant du Wifi gratuit et permettant la recharge des smartphones et même des véhicules électriques !
Reste à voir désormais si les promesses d’aujourd’hui seront la réalité de demain.
Juliette Jeauffroy
Consultante mc2i Groupe
Preuve en est en Asie, où le Japon souhaite frapper fort lors des Jeux Olympiques de Tokyo de 2020 et ce dès l’entrée des stades qui sera entièrement numérique.
Pour les athlètes, l’organisation et les journalistes, les traditionnels badges d’accès, facilement perdables, feront place à un système anti-fraude bien plus efficace : la reconnaissance faciale.
Pour les visiteurs, si référencer l’ensemble des visages est impensable, leurs moyens d’accès et de paiement seront eux aussi modernisés grâce à la distribution de bracelets dotés de mini-cartes NFC imaginés par la société financière Visa. Le staff n’aura plus alors qu’à scanner le bracelet via un smartphone pour projeter les informations de placement du spectateur ou procéder à un règlement.
Et si cela ne suffisait pas pour affirmer sa place dans le palmarès du numérique, Tokyo proposera également :
l’accès à la 5G, allégeant ainsi le réseau 4G actuellement en souffrance; de la réalité augmentée, pour obtenir davantage d’informations et se mettre à la place d’un athlète; des bornes d’informations partout dans la ville, diffusant du Wifi gratuit et permettant la recharge des smartphones et même des véhicules électriques !
Reste à voir désormais si les promesses d’aujourd’hui seront la réalité de demain.
Juliette Jeauffroy
Consultante mc2i Groupe