Les jeunes pousses bénéficieront de la dotation la plus importante de la part du plan de relance consacré au numérique (Photo Adobe Stock)
Avec 100 milliards d’Euros engagés sur l’année en cours et les prochaines années, le plan de relance annoncé par Jean Castex et décrié par une partie de la classe politique de l’opposition, est l’un des plus importants depuis la dernière guerre, selon les observateurs. Circonstance oblige, la Covid-19 et les mesures draconiennes mises en place, notamment la période de confinement, dont certains se demandent encore si elle était vraiment utile, a mis à mal une grande partie de l’économie de notre pays, au risque de le faire entrer dans une phase de récession durable.
« Avec la pandémie de la COVID-19, la France, comme tous les pays du monde, a traversé et traverse encore une épreuve sanitaire jamais vue », a déclaré le Président Macron, en présentant « France Relance », la structure qui pilotera la mise en place du plan de relance annoncé par le Premier ministre. « Cette épreuve a eu des conséquences économiques immédiates et inédites, pendant le confinement. Nous entrons aujourd’hui dans une nouvelle phase : celle de la relance et de la reconstruction ».
Au cœur de ce plan, le secteur du numérique bénéficiera d’un soutien de 7 milliards d’Euros, engagés sur la période 2020-2022, faisant de ce secteur « l’un des piliers du plan de relance » selon Bercy et notamment Cédric O, le Sécrététaire d’Etat chargé du Numérique. « La transition numérique de l’économie et de la société française est un axe essentiel de la préparation de l’avenir, au cœur du plan de relance », annonce ce dernier dans un communiqué.
Ce soutien va s’organiser autour de quatre pôles essentiel au maitien et au développement de la filère digitale.
3,7 milliards d’Euros seront réservés au soutien des startups et techologies numériques stratégiques, avec l’objectif de renforcer la souveraineté numérique de la France et notamment la mise en œuvre d’une nouvelle phase de la stratégie French Tech. Pour Cédric O, il s’agit de « favoriser l’emmergence et la réussite de la nouvelle génération post-crise de start-up et accélérer la croissance de ces dernières pour faire emmerger des leaders mondiaux ».
300 millions d’Euros seront consacrés à la formation des métiers du numérique, pour favoriser notamment l’insertion des jeunes mais aussi de tous ceux dont les métiers sont affectés par par la crise économique.
« Aujourd’hui encore, un Français sur six n’utilise pas internet et plus d’un sur trois manque des compétences de base », poursuit le Secrétaire d’Etat, qui débloquera 500 millions d’Euros pour le numérique au quotidien, afin de reduire, tant faire se peut la fracture numérique. Cette somme qui viendra abonder le budget déjà engagé permettra d’accélerer la couverture fibrée des territoires afin que chaque citoyen puisse bénéficier d’un connexion très haut débit. Mais au-delà des infrastructures, le plan de relance prend en compte un effort de 250 millions d’Euros en faveur de la lutte contre la fracture numérique et l’illectronisme. Une démarche qui sera co-construite avec les acteurs territoriaux pour la mise en place de médiateurs numériques chargés de former leurs concitoyens, de lieux de proximité permettant d’accueillir les personnes en difficulté, le développement d’outils simples permettant aux aidants sociaux d’accompagner les français qui ne peuvent pas effectuer leur démarches administratives dématérialisées.
Enfin, 2,3 milliards d’Euros seront consacrés à la transformation numérique de l’Etat, des territoires et des entreprises. « Ces crédits permettront notemment de financer le déploiement d’une identité numérique de niveau élevé, la modernisation et la sécurisation des infrastructures des services de l’Etat, et l’utilisation de services digitaux de pointe », soutient Cédric O.
Dans cette enveloppe, les entreprises pourront bénéficier d’une dotation de 385 milliards d’Euros, afin de les accompagner dans leurs démarches de transition numérique, et accélerer les projets liés à l’industrie du futur et à l’intelligence artificielle. Enfin, 200 millions d’Euros seront réservés à la numérisation des filières aéronautiques et automobiles, dans les plans de soutien spécifiques qui leur sont dédiés.
Rappelons que ce plan de relance, financé à hauteur de 40 milliards d’Euros par l’Union Européenne, sera aussi tourné vers d’autres secteurs et notamment la transition écologique, notamment pour la rénovation énergétique des bâtiments privés, publics et industriels, le soutien au maintien de la biodiversité, la décarbonation de l’industrie, le soutien à l’économie circulaire, aux circuits courts et à la transition agricole, sans oublier la mobilité avec le développement des plans vélos et transports en commun, le soutien au secteur ferroviaire et même le « verdissement » du parc de l’État.
Vaste programme qui, sur le papier, semble cohérent. Reste à le mettre en place sur le terrain. Ce qui n’est sans doute pas chose aisée, d’autant que certains se sentent exclus de ce plan de relance et notamment ceux qui assurent l’essentiel de la production française, c’est-à-dire les salariés.
« Avec la pandémie de la COVID-19, la France, comme tous les pays du monde, a traversé et traverse encore une épreuve sanitaire jamais vue », a déclaré le Président Macron, en présentant « France Relance », la structure qui pilotera la mise en place du plan de relance annoncé par le Premier ministre. « Cette épreuve a eu des conséquences économiques immédiates et inédites, pendant le confinement. Nous entrons aujourd’hui dans une nouvelle phase : celle de la relance et de la reconstruction ».
Au cœur de ce plan, le secteur du numérique bénéficiera d’un soutien de 7 milliards d’Euros, engagés sur la période 2020-2022, faisant de ce secteur « l’un des piliers du plan de relance » selon Bercy et notamment Cédric O, le Sécrététaire d’Etat chargé du Numérique. « La transition numérique de l’économie et de la société française est un axe essentiel de la préparation de l’avenir, au cœur du plan de relance », annonce ce dernier dans un communiqué.
Ce soutien va s’organiser autour de quatre pôles essentiel au maitien et au développement de la filère digitale.
3,7 milliards d’Euros seront réservés au soutien des startups et techologies numériques stratégiques, avec l’objectif de renforcer la souveraineté numérique de la France et notamment la mise en œuvre d’une nouvelle phase de la stratégie French Tech. Pour Cédric O, il s’agit de « favoriser l’emmergence et la réussite de la nouvelle génération post-crise de start-up et accélérer la croissance de ces dernières pour faire emmerger des leaders mondiaux ».
300 millions d’Euros seront consacrés à la formation des métiers du numérique, pour favoriser notamment l’insertion des jeunes mais aussi de tous ceux dont les métiers sont affectés par par la crise économique.
« Aujourd’hui encore, un Français sur six n’utilise pas internet et plus d’un sur trois manque des compétences de base », poursuit le Secrétaire d’Etat, qui débloquera 500 millions d’Euros pour le numérique au quotidien, afin de reduire, tant faire se peut la fracture numérique. Cette somme qui viendra abonder le budget déjà engagé permettra d’accélerer la couverture fibrée des territoires afin que chaque citoyen puisse bénéficier d’un connexion très haut débit. Mais au-delà des infrastructures, le plan de relance prend en compte un effort de 250 millions d’Euros en faveur de la lutte contre la fracture numérique et l’illectronisme. Une démarche qui sera co-construite avec les acteurs territoriaux pour la mise en place de médiateurs numériques chargés de former leurs concitoyens, de lieux de proximité permettant d’accueillir les personnes en difficulté, le développement d’outils simples permettant aux aidants sociaux d’accompagner les français qui ne peuvent pas effectuer leur démarches administratives dématérialisées.
Enfin, 2,3 milliards d’Euros seront consacrés à la transformation numérique de l’Etat, des territoires et des entreprises. « Ces crédits permettront notemment de financer le déploiement d’une identité numérique de niveau élevé, la modernisation et la sécurisation des infrastructures des services de l’Etat, et l’utilisation de services digitaux de pointe », soutient Cédric O.
Dans cette enveloppe, les entreprises pourront bénéficier d’une dotation de 385 milliards d’Euros, afin de les accompagner dans leurs démarches de transition numérique, et accélerer les projets liés à l’industrie du futur et à l’intelligence artificielle. Enfin, 200 millions d’Euros seront réservés à la numérisation des filières aéronautiques et automobiles, dans les plans de soutien spécifiques qui leur sont dédiés.
Rappelons que ce plan de relance, financé à hauteur de 40 milliards d’Euros par l’Union Européenne, sera aussi tourné vers d’autres secteurs et notamment la transition écologique, notamment pour la rénovation énergétique des bâtiments privés, publics et industriels, le soutien au maintien de la biodiversité, la décarbonation de l’industrie, le soutien à l’économie circulaire, aux circuits courts et à la transition agricole, sans oublier la mobilité avec le développement des plans vélos et transports en commun, le soutien au secteur ferroviaire et même le « verdissement » du parc de l’État.
Vaste programme qui, sur le papier, semble cohérent. Reste à le mettre en place sur le terrain. Ce qui n’est sans doute pas chose aisée, d’autant que certains se sentent exclus de ce plan de relance et notamment ceux qui assurent l’essentiel de la production française, c’est-à-dire les salariés.