Le covoiturage en période post-confinement, un moyen écologique pour éviter le retour de la voiture en grand nombre en ville (Photo Adobe Stock)
La sortie de confinement, très attendue par les écoliers, mais aussi par celles et ceux qui vont reprendre le chemin du travail, rouvrir boutiques et lieux publics, risques de causer quelques perturbations dans le monde des transports en commun.
Si un reflux s’annonce sur le front de la lutte contre le coronavirus, ce dernier n’est toujours pas éradiqué et continue à faire des ravages, notamment dans les zones très peuplées. Si les autorités relâchent la brident, elles imposent une série de mesure permettant, tant faire se peu d’éviter une seconde vague, plus meurtrière que la précédente. C’est donc avec un « oui, mais » que tout un chacun va pouvoir sortir du logement dans lequel il vivait reclus, ou presque, depuis deux mois.
De toute évidence, malgré les mesures prises par les opérateurs de transport en commun, pour assurer la distanciation sociale et le port du masque obligatoire pour les usagers qui utilisent ce moyen de locomotion, le risque est grand et il y a fort à parier que celui-ci signe le retour de la voiture « solo » dans les villes. A moins que les usagers en profitent pour se remettre, quand cela est possible, au vélo.
« Ecov », une startup de l’Économie Sociale et Solidaire, opérateur de covoiturage en zone peu dense, dans les territoires périurbains et ruraux, se propose d’aider les autorités organisatrices de la mobilité, en étudiant gratuitement avec elles de renforcer leurs lignes de transport en commun saturées par des lignes de covoiturage. La jeune entreprise, présente dans les grandes métropoles françaises et qui a pour slogan : « covoiturer comme vous prenez le bus », profitera de l’occasion pour distribuer aux usagers, des kits de prévention sanitaire composés de deux masques de protection réutilisables, d’un flacon de gel hydro alcoolique et un spray désinfectant, avec tous les consignes d’utilisation.
« Dans cette période exceptionnelle, nous proposons aux collectivités et aux usagers de travailler ensemble à des solutions de mobilité sécurisées et solidaires », explique Thomas Matagne, Président d’Ecov. « Cette approche de service public citoyen est utile sur le court terme et permet de préparer la transition écologique et solidaire vers le monde d’après ».
Selon Ecov, les règles de distanciation sociale qui consistent à laisser des sièges libres entre en passagers, pourraient provoquer la saturation des lignes les plus fréquentées. Les collectivités et leurs opérateurs de transports seront contraints d’augmenter le nombre de véhicules roulants pour palier le nombre de places disponibles dans leurs bus ou leurs rames.
Pour éviter une augmentation du coût des transports en commun et limiter le risque de la voiture occupée par une seule personne, Ecov propose aux collectivités et leurs opérateurs de transport d’évaluer gratuitement la faisabilité de renforcer une ligne de transport public existante, par un service de covoiturage dynamique, « dans la limite de 10 lignes par acteur », précise Ecov.
Ce premier diagnostic permettra d’identifier les besoins, notamment sur les lignes à fort potentiel et d’adapter les lignes de covoiturage à celle des autres moyens de transport, en utilisant notamment les mêmes arrêts, afin de faciliter l’interconnexion.
« Sur les lignes pertinentes nous apporterons des solutions de covoiturage légères et réversibles, à montée en charge rapide », précise Ecov, l’entreprise fournissant le mobilier urbain amovible, l’application mobile, la signalisation du parcours par SMS et assistance téléphonique pour accompagner les usagers.
A travers cette assistance et la mise en place d’une vraie complémentarité en septembre, la jeune entreprise entend pérenniser cette complémentarité, avec d’autres solutions de mobilité, notamment le vélo pour les courtes distances. « Les lignes déployées activeront la solidarité entre usagers pour maintenir le nombre de places disponibles et limiter le recours à l’autosolisme », ajoute l’opérateur de mobilité, lequel souhaite que cette expérimentation lancée pendant cette période de crise sanitaire, permette aux collectivités d’intégrer cette solution de mobilité durable dans leur réflexion de mobilité multimodale à long terme.
Si un reflux s’annonce sur le front de la lutte contre le coronavirus, ce dernier n’est toujours pas éradiqué et continue à faire des ravages, notamment dans les zones très peuplées. Si les autorités relâchent la brident, elles imposent une série de mesure permettant, tant faire se peu d’éviter une seconde vague, plus meurtrière que la précédente. C’est donc avec un « oui, mais » que tout un chacun va pouvoir sortir du logement dans lequel il vivait reclus, ou presque, depuis deux mois.
De toute évidence, malgré les mesures prises par les opérateurs de transport en commun, pour assurer la distanciation sociale et le port du masque obligatoire pour les usagers qui utilisent ce moyen de locomotion, le risque est grand et il y a fort à parier que celui-ci signe le retour de la voiture « solo » dans les villes. A moins que les usagers en profitent pour se remettre, quand cela est possible, au vélo.
« Ecov », une startup de l’Économie Sociale et Solidaire, opérateur de covoiturage en zone peu dense, dans les territoires périurbains et ruraux, se propose d’aider les autorités organisatrices de la mobilité, en étudiant gratuitement avec elles de renforcer leurs lignes de transport en commun saturées par des lignes de covoiturage. La jeune entreprise, présente dans les grandes métropoles françaises et qui a pour slogan : « covoiturer comme vous prenez le bus », profitera de l’occasion pour distribuer aux usagers, des kits de prévention sanitaire composés de deux masques de protection réutilisables, d’un flacon de gel hydro alcoolique et un spray désinfectant, avec tous les consignes d’utilisation.
« Sur les lignes pertinentes nous apporterons des solutions de covoiturage légères et réversibles, à montée en charge rapide »
« Dans cette période exceptionnelle, nous proposons aux collectivités et aux usagers de travailler ensemble à des solutions de mobilité sécurisées et solidaires », explique Thomas Matagne, Président d’Ecov. « Cette approche de service public citoyen est utile sur le court terme et permet de préparer la transition écologique et solidaire vers le monde d’après ».
Selon Ecov, les règles de distanciation sociale qui consistent à laisser des sièges libres entre en passagers, pourraient provoquer la saturation des lignes les plus fréquentées. Les collectivités et leurs opérateurs de transports seront contraints d’augmenter le nombre de véhicules roulants pour palier le nombre de places disponibles dans leurs bus ou leurs rames.
Pour éviter une augmentation du coût des transports en commun et limiter le risque de la voiture occupée par une seule personne, Ecov propose aux collectivités et leurs opérateurs de transport d’évaluer gratuitement la faisabilité de renforcer une ligne de transport public existante, par un service de covoiturage dynamique, « dans la limite de 10 lignes par acteur », précise Ecov.
Ce premier diagnostic permettra d’identifier les besoins, notamment sur les lignes à fort potentiel et d’adapter les lignes de covoiturage à celle des autres moyens de transport, en utilisant notamment les mêmes arrêts, afin de faciliter l’interconnexion.
« Sur les lignes pertinentes nous apporterons des solutions de covoiturage légères et réversibles, à montée en charge rapide », précise Ecov, l’entreprise fournissant le mobilier urbain amovible, l’application mobile, la signalisation du parcours par SMS et assistance téléphonique pour accompagner les usagers.
A travers cette assistance et la mise en place d’une vraie complémentarité en septembre, la jeune entreprise entend pérenniser cette complémentarité, avec d’autres solutions de mobilité, notamment le vélo pour les courtes distances. « Les lignes déployées activeront la solidarité entre usagers pour maintenir le nombre de places disponibles et limiter le recours à l’autosolisme », ajoute l’opérateur de mobilité, lequel souhaite que cette expérimentation lancée pendant cette période de crise sanitaire, permette aux collectivités d’intégrer cette solution de mobilité durable dans leur réflexion de mobilité multimodale à long terme.