la route d'accès au nouvel aéroport international Blaise-Diagne à Dakar (photo Fonroche)
C'est un pays où le le soleil ne manque pas mais où l'électricité est très souvent défaillante. En 2011 les habitants de Dakar, la capitale, étaient même descendus dans la rue pour manifester leur ras-le-bol. Principalement thermique, les centrales n'arrivent pas à fournir une demande qui croit de manière exponentielle. Heureusement le solaire prend le relais avec l'installation de fermes photovoltaïques qui devraient couvrir à termes, selon les autorités sénégalaise et Senelec, la Société nationale d'électricité du Sénégal concessionnaire de la production, du transport, de la distribution et de la vente de l’énergie électrique au Sénégal, l'équivalent de 20% des besoins du territoire.
Pour soulager également les besoins et tendre vers l'énergie renouvelable, le pays de l'ouest africain vient également d'investir dans le renouvellement de la plus grosse partie de son parc d'éclairage public, en remplaçant les lampadaires d'origine, par des lampadaires solaires alimentés par un panneau photovoltaïque. Au total ce sont 50 000 lampadaires qui vont être déployés sur un tiers du territoire, dont une grosse partie à Dakar.
Ce contrat de fourniture d'un montant de 87 millions d'Euros a été remporté par une entreprise française, Fonroche Eclairage, dont le siège sociale est installé à Roquefort dans le Lot-et-Garonne. Le chantier est assuré par Fonroche qui fournit le matériel et Eiffage qui en assure l'installation et financé par le Sénégal grâce à un emprunt auprès de BPI France et le Trésor. Un partenariat soutenu par le président Français, Emmanuel Macron, lors de sa visite sur place début février.
L'entreprise Fonroche qui travaille sur ce projet depuis trois ans, a été choisi parmi une trentaine d'industriels, principalement asiatiques, américains et européens rapporte le quotidien économique Les Echos. C'est L'Agence nationale pour les énergies renouvelables (ANER), qui était chargée de préparer l'appel d'offres. Cette dernière avait proposé trois critères de sélection : la performance, la vitesse d'exécution et un assemblage local.
L'entreprise retenue, fondée en 2008 par Yann Maus se consacre depuis le début à l'énergie photovoltaïque, avec la création de fermes partout dans le monde lesquelles représentent une capacité totale de 230 mégawatts. Elle s'investit aussi dans la géothermie et le biogaz, plusieurs unités de méthanisation étant en cours de chantier.
Mais c'est bien l'éclairage solaire sur lequel l'entreprise travaille depuis 2011 qui assure une grosse partie de son chiffre d'affaires. L'entreprise a déjà une première expérience en terre africaine puisqu'elle a équipé l'accès au nouvel aéroport international Blaise-Diagne à Dakar en éclairage solaire. Chaque candélabre est équipé d'un panneau photovoltaïque dont le vitrage a été spécialement étudié pour que la pluie, souvent chargée de sable, n'adhère pas à la paroi, réduisant ainsi ses performances. Les batteries en alliage de Nickel qui équipe chaque candélabre est également fabriquées par Fonroche Eclairage. L'ensemble est garanti dix ans sans maintenance.
« Nous étions les seuls à nous engager de façon aussi précise sur une durée aussi longue car, finalement, on ne vend pas des lampadaires mais de la lumière », souligne Yann Maus, dans Les Echos. Une base logistique d'une quarantaine de personnes, avec un transfert de compétences sera également installée, l'entreprise française nourrissant l'ambition de s'attaquer à l'ensemble du marché africain.
Mais Fonroche Eclairage n'intervient pas qu'en Afrique. L'an dernier l'entreprise a remporté l'appel d'offre européen de la centrale d'achat des collectivités (UGAP) et d'autres contrats locaux. « Fonroche Eclairage se définit comme un opérateur de nouvelle génération, qui vise à démocratiser l'usage des lampadaires solaires. La technologie est très fiable et évite les travaux et les tranchées », précise Yann Maus. Les projets se sont de plus en plus nombreux et les collectivités s'y intéressent lorsqu'elle doivent éclairer des zones isolées. Ce type de lampadaire ne nécessitant pas de raccordement au réseau électrique, parfois éloigné. Un coup plus élevé pour le candélabre mais qui se récupère largement sur les travaux de génie civil nécessaire aux points d'éclairage classiques. Sans compter l'économie en matière d'électricité.
Pour soulager également les besoins et tendre vers l'énergie renouvelable, le pays de l'ouest africain vient également d'investir dans le renouvellement de la plus grosse partie de son parc d'éclairage public, en remplaçant les lampadaires d'origine, par des lampadaires solaires alimentés par un panneau photovoltaïque. Au total ce sont 50 000 lampadaires qui vont être déployés sur un tiers du territoire, dont une grosse partie à Dakar.
Ce contrat de fourniture d'un montant de 87 millions d'Euros a été remporté par une entreprise française, Fonroche Eclairage, dont le siège sociale est installé à Roquefort dans le Lot-et-Garonne. Le chantier est assuré par Fonroche qui fournit le matériel et Eiffage qui en assure l'installation et financé par le Sénégal grâce à un emprunt auprès de BPI France et le Trésor. Un partenariat soutenu par le président Français, Emmanuel Macron, lors de sa visite sur place début février.
L'entreprise Fonroche qui travaille sur ce projet depuis trois ans, a été choisi parmi une trentaine d'industriels, principalement asiatiques, américains et européens rapporte le quotidien économique Les Echos. C'est L'Agence nationale pour les énergies renouvelables (ANER), qui était chargée de préparer l'appel d'offres. Cette dernière avait proposé trois critères de sélection : la performance, la vitesse d'exécution et un assemblage local.
« La technologie est très fiable et évite les travaux et les tranchées »
L'entreprise retenue, fondée en 2008 par Yann Maus se consacre depuis le début à l'énergie photovoltaïque, avec la création de fermes partout dans le monde lesquelles représentent une capacité totale de 230 mégawatts. Elle s'investit aussi dans la géothermie et le biogaz, plusieurs unités de méthanisation étant en cours de chantier.
Mais c'est bien l'éclairage solaire sur lequel l'entreprise travaille depuis 2011 qui assure une grosse partie de son chiffre d'affaires. L'entreprise a déjà une première expérience en terre africaine puisqu'elle a équipé l'accès au nouvel aéroport international Blaise-Diagne à Dakar en éclairage solaire. Chaque candélabre est équipé d'un panneau photovoltaïque dont le vitrage a été spécialement étudié pour que la pluie, souvent chargée de sable, n'adhère pas à la paroi, réduisant ainsi ses performances. Les batteries en alliage de Nickel qui équipe chaque candélabre est également fabriquées par Fonroche Eclairage. L'ensemble est garanti dix ans sans maintenance.
« Nous étions les seuls à nous engager de façon aussi précise sur une durée aussi longue car, finalement, on ne vend pas des lampadaires mais de la lumière », souligne Yann Maus, dans Les Echos. Une base logistique d'une quarantaine de personnes, avec un transfert de compétences sera également installée, l'entreprise française nourrissant l'ambition de s'attaquer à l'ensemble du marché africain.
Mais Fonroche Eclairage n'intervient pas qu'en Afrique. L'an dernier l'entreprise a remporté l'appel d'offre européen de la centrale d'achat des collectivités (UGAP) et d'autres contrats locaux. « Fonroche Eclairage se définit comme un opérateur de nouvelle génération, qui vise à démocratiser l'usage des lampadaires solaires. La technologie est très fiable et évite les travaux et les tranchées », précise Yann Maus. Les projets se sont de plus en plus nombreux et les collectivités s'y intéressent lorsqu'elle doivent éclairer des zones isolées. Ce type de lampadaire ne nécessitant pas de raccordement au réseau électrique, parfois éloigné. Un coup plus élevé pour le candélabre mais qui se récupère largement sur les travaux de génie civil nécessaire aux points d'éclairage classiques. Sans compter l'économie en matière d'électricité.