Le Président Macron salue l’excellence du Pôle d’innovation de Paris Saclay


Rédigé par Eve SABBAH le Mercredi 3 Février 2021 à 16:02

Dernièrement, le président Emmanuel Macron, s’est déplacé dans le département francilien de l’Essonne, plus particulièrement sur le plateau universitaire de Paris Saclay, pour annoncer le lancement du « plan quantique ». L’occasion pour ce dernier de remercier le travail des chercheurs du centre de nanosciences et nanotechnologies de l’université d’Essonne.


Le Président Macron accueilli par Grégoire de Lasteyrie, maire de Palaiseau et président de la communauté de communes Paris Saclay (photo CC Paris Saclay)
- De notre antenne Paris-Saclay : Reçu par Grégoire de Lasteyrie, maire de Palaiseau et président de la communauté de communes Paris Saclay, Emmanuel Macron s’est rendu, le 21 janvier dernier, au centre de nanosciences et nanotechnologies de l’université d’Essonne.
 
C’est devant un parterre de chercheurs, d’ingénieurs et d’étudiants que le président s’est exprimé. Saluant d’abord la fierté du développement du centre, il a tenu à remercier les élus locaux et les acteurs territoriaux qui ont œuvré à faire du « C2N » le pôle d’innovation qu’il est aujourd’hui. « Les progrès sont immenses. Il faut se souvenir à l'époque où il n'y avait ici quasiment que des champs », a rappelé le Président Macron.
 
Créée en novembre 2019, Paris-Saclay est l'une des douze universités parisiennes, héritière de l'université Paris-Sud-XI elle-même créée en janvier 1971. Le campus de Saclay, que l’on appelle aussi le « plateau de Saclay » est un établissement expérimental public à caractère scientifique, culturel et professionnel
 
Emmanuel Macron a salué l’ensemble de la communauté scientifique pour le travail réalisé rappelant les nombreuses places honorifiques que la France tient en matière de développement technologique à l’échelon mondial. « Les avancés sont réelles, c’est le fruit de votre travail et je vous en remercie. » 
 
Pour respecter la promesse faite par le gouvernement l’an dernier, le Président a rappelé que, « la France ne ratera pas le virage de la technologie quantique (théorie physique qui traite du comportement des objets physiques au niveau microscopique (atome, noyau, particules) - NDLR) », dont le plateau de Saclay s’est fait une réputation à l’échelon international. Il n’est pas venu les mains vides puisqu’il a proposé aux élus et à la communauté scientifique un plan d’investissement de 1,8 milliards d’euros dont les objectifs sont les suivants :
  mise à disposition de nouveaux moyens pour les chercheurs, y compris sur la formation, mais aussi pour les start-ups et les industriels ; développement de l’informatique quantique ; investissements dans toutes les technologies autour du quantique : communications, capteurs, cryptographie.  
De toute évidence le Président a pour objectif de hisser la France parmi les leaders de ce domaine tout en soulignant que la concurrence internationale est réelle, La Chine et les États-Unis misant également sur le développement de ces technologies.

Un système administratif difficilement soutenable

Tout en évoquant l’importance de cette stratégie sur le plan national et international, Emmanuel Macron a admis qu’il était nécessaire de simplifier le système administratif « difficilement soutenable », mais aussi d’améliorer l’attractivité du métier de chercheur. Le Chef de l’État a annoncé l’ouverture de 100 bourses de thèse, 50 post-docs et 10 bourses jeunes talents en plus, par an, et ce, pendant au moins les 5 années à venir.
 
Venu pour parler du futur de la technologie française, le président a également été confronté au présent en acceptant de répondre aux questions des étudiants qui se sont mobilisés pour l’occasion. 
 
S’estimant « en détresse » depuis le début de la crise du Coronavirus, les étudiants ont interrogé le Président sur les mesures qu’il serait bon de prendre pour améliorer leur situation précaire. Emmanuel Macron a répondu par l’action. Normalement les étudiants pourront reprendre les cours en présentiel, au moins une fois par semaine. Ils auront accès à un chèque psychologique et le repas du CROUS ne leur coûtera qu’un euro, au lieu des 3,30 euros habituels.
 





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