Le DMP, un outil intéressant qui nécessite l'adhésion des professionnels de santé. (Photo Adobe Stock)
Le dossier médical partagé doit devenir une évidence, un peu comme la carte vitale », a déclaré Agnès Buzyn, la ministre de la Santé en lançant officiellement, mardi matin, le très attendu DMP. Ce carnet de santé numérique véritable mémoire santé de chaque assuré social français, a pour objectif de permettre aux patients comme aux professionnels de santé, d’accéder en tous lieux aux données de santé. Le carnet de santé électronique est accessible depuis un ordinateur, une tablette ou un smartphone Android ou IOS.
Mais ce dossier numérique, hautement sécurisé, repose sur l’engagement des professionnels de santé (médecins, pharmaciens, laboratoires biologiques, etc…) à l’alimenter afin de pouvoir établir un véritable parcours de santé de chaque patient et permettre à chacun de connaitre les diagnostics, prescriptions ou intervention d'un confrère, ce qui n’était pas toujours fait auparavant. Les patients peuvent aussi entrer des données, voire même enregistrer des informations concernant leur état de santé. Un malaise qui ne nécessite pas l’intervention d’un médecin, pourra ainsi être porté à sa connaissance via ce dossier et être pris en compte lors d’une prochaine consultation.
Les patients peuvent également restreindre certaines informations à des professionnels de santé, s’ils le souhaitent. Mais on peu toutefois se demander à quoi sert cette option, l’objectif étant tout de même de faciliter l’interaction entre les différents professionnels et conduire à un diagnostic et des soins homogènes. Mais c’est possible …
Ce carnet de santé en ligne, piloté par l’Assurance Maladie, a été testé pendant deux ans dans neuf zones pilotes, avant d’être généralisé à l’ensemble France entière à partir de ce mardi avec un objectif : faciliter le travail des professionnels. « Aujourd’hui, le fait que les Français ne disposent pas de leur historique médical induit une perte de temps, d’informations et parfois de chance de réussite », poursuit la ministre, laquelle espère que cette fois sera la bonne. Car ça fait tout de même 15 ans que l’on parle de ce fameux carnet de santé numérique.
Mais ce dossier numérique, hautement sécurisé, repose sur l’engagement des professionnels de santé (médecins, pharmaciens, laboratoires biologiques, etc…) à l’alimenter afin de pouvoir établir un véritable parcours de santé de chaque patient et permettre à chacun de connaitre les diagnostics, prescriptions ou intervention d'un confrère, ce qui n’était pas toujours fait auparavant. Les patients peuvent aussi entrer des données, voire même enregistrer des informations concernant leur état de santé. Un malaise qui ne nécessite pas l’intervention d’un médecin, pourra ainsi être porté à sa connaissance via ce dossier et être pris en compte lors d’une prochaine consultation.
Les patients peuvent également restreindre certaines informations à des professionnels de santé, s’ils le souhaitent. Mais on peu toutefois se demander à quoi sert cette option, l’objectif étant tout de même de faciliter l’interaction entre les différents professionnels et conduire à un diagnostic et des soins homogènes. Mais c’est possible …
Ce carnet de santé en ligne, piloté par l’Assurance Maladie, a été testé pendant deux ans dans neuf zones pilotes, avant d’être généralisé à l’ensemble France entière à partir de ce mardi avec un objectif : faciliter le travail des professionnels. « Aujourd’hui, le fait que les Français ne disposent pas de leur historique médical induit une perte de temps, d’informations et parfois de chance de réussite », poursuit la ministre, laquelle espère que cette fois sera la bonne. Car ça fait tout de même 15 ans que l’on parle de ce fameux carnet de santé numérique.
Seuls les professionnels de santé autorisés et le patient ont accès au DMP
Si tous les assurés, mineurs comme majeurs, malade ou pas, peuvent créer et accéder à leur DMP, celui-ci n’est pas obligatoire et repose sur le souhait de chacun de le créer ou pas. D’ailleurs l’Assurance Maladie précise que l’on ne sera pas moins remboursé si l'on n’a pas créé ce carnet de santé dématérialisé. Mais cette dernière espère vient convaincre 40 millions d’assurés d’ici cinq ans, dont 15 millions dès le 19 novembre prochain. Ces derniers recevront un courrier les invitant à créer leur DMP.
Alors puisqu’il est accessible, créons-le sans attendre. Rien de plus facile : il suffit de cliquer sur le site « Mon DMP » et de cliquer sur le bouton bien visible : « créer mon DMP ». Dans un premier temps il faudra entrer un premier code d’accès à demander auprès de l’Assurance Maladie. Ce code sera retourné par courriel dans les deux heures. Muni de ce code, il faudra toujours depuis le site créer mon DMP, entrer son numéro de sécu et le numéro de série de la carte Vitale. Puis un mail et un numéro de mobile, accepter les conditions générales et le DMP s'ouvre en proposant un identifiant et un premier code d’accès qu’il faudra changer lors du premier accès.
Ensuite, à chaque accès un code numérique, à utiliser dans les 10 minutes, sera adressé par mail ou texto à l'assuré, selon son choix initial, afin de sécuriser l’accès. Après avoir renseigné son profil et notamment les coordonnées du médecin traitant, du tiers de confiance et de la personne à joindre en cas d’urgence, l'assuré sera alors aux commandes de son carnet de santé vierge de toute information. A chacun de rentrer les documents en sa possession afin de créer une première historique. Ensuite les professionnels de santé feront le reste. Il faudra sans doute leur préciser lors des consultations.Ensuite, à chaque ajout d’une nouvelle pièce l’assuré recevra une alerte et pourra ainsi la consulter.
S’il faut disposer d’un accès numérique pour créer ou ouvrir le DMP, la question se pose pour les personnes qui n’ont pas d’ordinateur ou de smartphone. Pas de problème, un professionnel de santé, peut alors le créer et entrer les informations. Pour les personnes âgées ce peut-être une infirmière qui renseigne et lit les informations au patient.
Aucun problème majeur lors de la création de ce dossier gratuit et sommes toutes intéressant, puisqu’il permet de retrouver facilement et rapidement ses documents de santé. Ce qui n’est pas évident lorsqu’ils sont classés physiquement, d’autant que certains peuvent s’égarer ou ne pas être systématiquement communiqués par le médecin. Le DMP est organisé en huit rubriques dont l’une est une fiche de synthèse qui doit être remplie par le médecin traitant : antécédents médicaux, groupe sanguin, allergies, traitement en cours. Cette architecture devrait évoluer avec, à partir d’avril 2019, les données concernant les vaccinations.
Seuls les professionnels de santé autorisés par le patient et le patient lui-même pourront voir et analyser le contenu du DMP. Les médecins de travail, les mutuelles, et encore moins les organismes financiers et assurances à l’affut de notre état de santé ne pourront avoir accès à ce Dossier Médical Partagé.
Alors puisqu’il est accessible, créons-le sans attendre. Rien de plus facile : il suffit de cliquer sur le site « Mon DMP » et de cliquer sur le bouton bien visible : « créer mon DMP ». Dans un premier temps il faudra entrer un premier code d’accès à demander auprès de l’Assurance Maladie. Ce code sera retourné par courriel dans les deux heures. Muni de ce code, il faudra toujours depuis le site créer mon DMP, entrer son numéro de sécu et le numéro de série de la carte Vitale. Puis un mail et un numéro de mobile, accepter les conditions générales et le DMP s'ouvre en proposant un identifiant et un premier code d’accès qu’il faudra changer lors du premier accès.
Ensuite, à chaque accès un code numérique, à utiliser dans les 10 minutes, sera adressé par mail ou texto à l'assuré, selon son choix initial, afin de sécuriser l’accès. Après avoir renseigné son profil et notamment les coordonnées du médecin traitant, du tiers de confiance et de la personne à joindre en cas d’urgence, l'assuré sera alors aux commandes de son carnet de santé vierge de toute information. A chacun de rentrer les documents en sa possession afin de créer une première historique. Ensuite les professionnels de santé feront le reste. Il faudra sans doute leur préciser lors des consultations.Ensuite, à chaque ajout d’une nouvelle pièce l’assuré recevra une alerte et pourra ainsi la consulter.
S’il faut disposer d’un accès numérique pour créer ou ouvrir le DMP, la question se pose pour les personnes qui n’ont pas d’ordinateur ou de smartphone. Pas de problème, un professionnel de santé, peut alors le créer et entrer les informations. Pour les personnes âgées ce peut-être une infirmière qui renseigne et lit les informations au patient.
Aucun problème majeur lors de la création de ce dossier gratuit et sommes toutes intéressant, puisqu’il permet de retrouver facilement et rapidement ses documents de santé. Ce qui n’est pas évident lorsqu’ils sont classés physiquement, d’autant que certains peuvent s’égarer ou ne pas être systématiquement communiqués par le médecin. Le DMP est organisé en huit rubriques dont l’une est une fiche de synthèse qui doit être remplie par le médecin traitant : antécédents médicaux, groupe sanguin, allergies, traitement en cours. Cette architecture devrait évoluer avec, à partir d’avril 2019, les données concernant les vaccinations.
Seuls les professionnels de santé autorisés par le patient et le patient lui-même pourront voir et analyser le contenu du DMP. Les médecins de travail, les mutuelles, et encore moins les organismes financiers et assurances à l’affut de notre état de santé ne pourront avoir accès à ce Dossier Médical Partagé.