Une corbeille connectée pour le paiement sans contact (Photo Le Parisien)
Dimanche prochain, un bip sonore va remplacer le tintement des pièces ou le froissement des billets au moment de la quête à l’église Saint-François de Molitor, Paris XVIe », révèle le quotidien Le Parisien. Les paroissiens qui vont participer à l'office n'auront plus besoin de sortir porte-monnaie et port-feuille, si ce n'est pour sortir la carte de paiement sans contact ou le mobile qui pourront désormais servir pour s'acquitter de l'offrande organisée, pour le fonctionnement de l'édifice religieux, juste avant la cérémonie de l'eucharistie.
Un petit vent de nouveauté et surtout une première en France, présentée ce jour par le diocèse de Paris et qui pourrait bien s'étendre dans toutes les églises de Paris, de France et de Navarre.
Pour l'occasion, cinq paniers en osier, ceux qui servent traditionnellement au moment de la « quête » seront équipés d'une dalle en verre derrière laquelle se cache un smartphone relié à une mini-borne de paiement et qui permettra d'enregistrer numériquement les offrandes des fidèles. Ces derniers auront à choisir sur l'écran la somme qu'ils veulent verser, (2, 3, 5 ou 10 €) avant de valider avec la carte. Que ceux qui ne sont pas adeptes de cette technique se rassurent, les corbeilles classiques circuleront aussi.
Si le principe de dématérialisation, des offrandes n'est pas nouveau, - une application sur mobile, « la quête », permet de le faire depuis 2016 -, celle-ci, plus proche des habitudes des pratiquants, permet de répondre aux soucis des ces derniers qui n'ont pas toujours de la petite monnaie dans leur poche. D'autant que ces offrandes, souvent peu élevées par donateur ( 3 € en moyenne), permettent de subvenir au fonctionnement de l'édifice religieux, en matière d'électricité et chauffage, notamment.
C'est Christophe Rousselot, directeur du développement des ressources financières au diocèse de Paris qui a eu l'idée de cette nouvelle technique de collecte et qui en a imaginé le prototype avec la société Actoll, une entreprise de l’Isère qui développe des systèmes d’information et les services associés dans les domaines des transports publics, du péage autoroutier et de la monétique.
« C'est une alternative pratique quand on n’a pas de sous en poche », précise Christophe Rousselot. « Après la collecte les paniers seront ensuite rapportés à la sacristie et les informations contenues dans le lecteur sont envoyées à un serveur qui traitera les données bancaires afin que chaque compte soit débité à J+1 maximum, dans un total anonymat ».
Si une application mobile et des bornes digitales existent dans certaines églises, ce procédé qui ressemble, par le panier et geste, aux quêtes classiques offre l'avantage de ne pas perturber les fidèles, « même si ces derniers sont plutôt réceptifs à la nouveauté », confirme le père Didier Duverne, curé de l'église Saint-François de Molitor.
L'assemblée garde ainsi ses repères et ça doit permettre d'aller plus vite au moment de la collecte, les deux tiers des porteurs de carte ont l'option sans contact qui leur permet d’effectuer un paiement sans taper le code secret.
« L’intérêt n’est pas économique, l’expérimentation n'étant pas faite pour augmenter le montant des dons mais pour anticiper l’avenir, quand les gens n’auront plus de monnaie », soutiennent le prêtre et le diocièse, ce dernier ne voyant « aucune raison à ce que l'Eglise ne prenne pas le train de la modernité ». Si le test est concluant, d'autres églises de la capitale pourraient emboîter le pas à celle du seizième arrondissement.
Un petit vent de nouveauté et surtout une première en France, présentée ce jour par le diocèse de Paris et qui pourrait bien s'étendre dans toutes les églises de Paris, de France et de Navarre.
Pour l'occasion, cinq paniers en osier, ceux qui servent traditionnellement au moment de la « quête » seront équipés d'une dalle en verre derrière laquelle se cache un smartphone relié à une mini-borne de paiement et qui permettra d'enregistrer numériquement les offrandes des fidèles. Ces derniers auront à choisir sur l'écran la somme qu'ils veulent verser, (2, 3, 5 ou 10 €) avant de valider avec la carte. Que ceux qui ne sont pas adeptes de cette technique se rassurent, les corbeilles classiques circuleront aussi.
Si le principe de dématérialisation, des offrandes n'est pas nouveau, - une application sur mobile, « la quête », permet de le faire depuis 2016 -, celle-ci, plus proche des habitudes des pratiquants, permet de répondre aux soucis des ces derniers qui n'ont pas toujours de la petite monnaie dans leur poche. D'autant que ces offrandes, souvent peu élevées par donateur ( 3 € en moyenne), permettent de subvenir au fonctionnement de l'édifice religieux, en matière d'électricité et chauffage, notamment.
« L’expérimentation n'est pas faite pour augmenter le montant des dons mais pour anticiper l’avenir ».
C'est Christophe Rousselot, directeur du développement des ressources financières au diocèse de Paris qui a eu l'idée de cette nouvelle technique de collecte et qui en a imaginé le prototype avec la société Actoll, une entreprise de l’Isère qui développe des systèmes d’information et les services associés dans les domaines des transports publics, du péage autoroutier et de la monétique.
« C'est une alternative pratique quand on n’a pas de sous en poche », précise Christophe Rousselot. « Après la collecte les paniers seront ensuite rapportés à la sacristie et les informations contenues dans le lecteur sont envoyées à un serveur qui traitera les données bancaires afin que chaque compte soit débité à J+1 maximum, dans un total anonymat ».
Si une application mobile et des bornes digitales existent dans certaines églises, ce procédé qui ressemble, par le panier et geste, aux quêtes classiques offre l'avantage de ne pas perturber les fidèles, « même si ces derniers sont plutôt réceptifs à la nouveauté », confirme le père Didier Duverne, curé de l'église Saint-François de Molitor.
L'assemblée garde ainsi ses repères et ça doit permettre d'aller plus vite au moment de la collecte, les deux tiers des porteurs de carte ont l'option sans contact qui leur permet d’effectuer un paiement sans taper le code secret.
« L’intérêt n’est pas économique, l’expérimentation n'étant pas faite pour augmenter le montant des dons mais pour anticiper l’avenir, quand les gens n’auront plus de monnaie », soutiennent le prêtre et le diocièse, ce dernier ne voyant « aucune raison à ce que l'Eglise ne prenne pas le train de la modernité ». Si le test est concluant, d'autres églises de la capitale pourraient emboîter le pas à celle du seizième arrondissement.