L'entrée principale du CHU d'Angers
Installé au cœur de la ville, sur les bords de la Maine, le Centre Hospitalier Universitaire d’Angers est l’un de pionniers en matière technologie. L’arrivée du numérique dans le domaine du médical permet au CHU de tendre vers cet objectif. Réalité virtuelle, objets connectés, robotique,… se trouvent désormais entre les murs d’un hôpital et dessinent une « nouvelle » médecine : plus connectée . C'est désormais la réalité de cet établissement pionnier à bien des égards.
Si vivre en bonne santé est depuis longtemps une préoccupation de notre société, comment se concrétise la santé dans un établissement hospitalier ? Télémédecine, E-santé, M-santé, Quantified Self, Santé connectée, big data, dossier médical partagé … Aujourd’hui, il semble difficile de définir ce qu’est la santé connectée. Les frontières sont de plus en plus minces entre les applications numériques et les objets connectés utilisés dans le domaine du bien-être, dans celui de la santé ou encore dans celui de l’exercice de la médecine .
Si désormais, la technologie numérique est partout dans l’hôpital public, la santé connectée, s’il fallait avancer une définition : celle-ci consiste en l’utilisation des nouvelles technologies afin d’améliorer la santé des citoyens. Ces technologies peuvent faciliter l’accès aux soins et permettent à leurs utilisateurs une prise en charge personnalisée en matière de prévention ou de soins médicaux .
Comme dans bien des secteurs, l’arrivée du numérique bouleverse la pratique d’une médecine plutôt traditionnelle. Si les médecins et les patients sont connectés, grâce au numérique, le milieu hospitalier évolue et devient plus diagnostique et interventionnel, le patient se trouvant plus impliqué, sa santé devenant plus personnalisée, prédictive et préventive.
Si vivre en bonne santé est depuis longtemps une préoccupation de notre société, comment se concrétise la santé dans un établissement hospitalier ? Télémédecine, E-santé, M-santé, Quantified Self, Santé connectée, big data, dossier médical partagé … Aujourd’hui, il semble difficile de définir ce qu’est la santé connectée. Les frontières sont de plus en plus minces entre les applications numériques et les objets connectés utilisés dans le domaine du bien-être, dans celui de la santé ou encore dans celui de l’exercice de la médecine .
Si désormais, la technologie numérique est partout dans l’hôpital public, la santé connectée, s’il fallait avancer une définition : celle-ci consiste en l’utilisation des nouvelles technologies afin d’améliorer la santé des citoyens. Ces technologies peuvent faciliter l’accès aux soins et permettent à leurs utilisateurs une prise en charge personnalisée en matière de prévention ou de soins médicaux .
Comme dans bien des secteurs, l’arrivée du numérique bouleverse la pratique d’une médecine plutôt traditionnelle. Si les médecins et les patients sont connectés, grâce au numérique, le milieu hospitalier évolue et devient plus diagnostique et interventionnel, le patient se trouvant plus impliqué, sa santé devenant plus personnalisée, prédictive et préventive.
Le CHU d’Angers, un modèle dans le Smart Health (santé intelligente)
Selon l’entreprise de sondage Odoxa, 67% du grand public et 81% des médecins, en France, estiment que la santé connectée représente une opportunité pour la qualité des soins. Sur la base de ce constat, le réseau thématique « French Tech #HealthTech » pour soutenir les startups qui se lancent dans l’écosystème médical. Elles étaient d’ailleurs très nombreuses au dernier CES de Las Vegas.
Avec plus de 100 000 hospitalisations, près de 450 000 consultations par et un budget d’exploitation de 500 M€, le CHU d’Angers compte parmi les plus grands établissements de santé français. En 2016, une première mondiale s’est déroulée au CHU d’Angers en matière de smart health : Un patient éveillé, plongé dans une réalité virtuelle à l’aide de lunettes 3D, s’est vu retirer une tumeur cérébrale, située près des zones du langage et des connexions visuelles. Cette opération exceptionnelle a eu lieu dans le cadre d’un projet baptisé « Cervo « (Chirurgie éveillée sous réalité virtuelle dans le bloc opératoire). Cette technique a permis au patient d’interagir avec le chirurgien, la technologie Virtual Reality a permis d’augmenter la précision de l’acte.
Le programme Cervo, lancé il y a 3 ans se concrétise par une étroite collaboration avec l’ESIEA (École d’ingénieurs en Sciences et Technologies du numérique). Il vise à développer un dispositif de réalité virtuelle (comprenant des applications logicielles et du matériel) adapté à une utilisation au bloc opératoire de neurochirurgie.
Engagé dans la recherche et l’innovation en santé, le Centre hospitalier universitaire compte aujourd’hui, plusieurs projets novateurs, en cours de développement. Comme celui du Dr Julien Verchère qui développe depuis près d’un an, entre les Urgences et le SAMU, une application sur montre connectée dédiée aux massages cardiaques et à installer via son smartphone. « On s’est aperçu qu’en cas d’arrêt cardio-respiratoire, les massages effectués sont souvent de mauvaise qualité », explique le Dr Verchère. « Il existe bien des boîtiers spéciaux pour évaluer les compressions « mais en situation réelle, on ne dispose pas de ces outils ». Aidé de sept étudiants de l’ESEO, école supérieure d’électronique de l’Ouest, à Angers, le médecin a décidé de s’appuyer sur l’accéléromètre de la montre pour évaluer la qualité du massage cardiaque.
De plus en plus impliqué dans une démarche numérique et connectée, le CHU proposera bientôt aux patients, afin de mieux les informer, un « compagnon hospitalier ». Baptisé Pepper, ce robot humanoïde d’1m20, en résine et caoutchouc, arpentera dès janvier 2018, et pendant 6 semaines, le département d’Anesthésie-Réanimation du Centre hospitalier universitaire d’Angers, dans le cadre d’une étude menée par la société nantaise Conserto.
Pionnier français en matière de simulation en santé avec un centre spécifique pour la formation des futurs praticiens créés en 2007, le CHU d’Angers accueillera la délégation du World Electronics Forum, le jeudi 26 octobre. Les membres WEF Angers plongeront dans cet espace pédagogique consacré à la formation initiale des futurs professionnels de santé et au développement professionnel continu qui incluent la simulation synthétique sur mannequins, la simulation numérique (« serious games », réalité virtuelle, réalité augmentée, etc.), et la simulation humaine ou relationnelle faisant appel à des acteurs (consultations, annonce d’une maladie grave, etc.).
Pour en savoir plus sur le CHU d'Angers
Avec plus de 100 000 hospitalisations, près de 450 000 consultations par et un budget d’exploitation de 500 M€, le CHU d’Angers compte parmi les plus grands établissements de santé français. En 2016, une première mondiale s’est déroulée au CHU d’Angers en matière de smart health : Un patient éveillé, plongé dans une réalité virtuelle à l’aide de lunettes 3D, s’est vu retirer une tumeur cérébrale, située près des zones du langage et des connexions visuelles. Cette opération exceptionnelle a eu lieu dans le cadre d’un projet baptisé « Cervo « (Chirurgie éveillée sous réalité virtuelle dans le bloc opératoire). Cette technique a permis au patient d’interagir avec le chirurgien, la technologie Virtual Reality a permis d’augmenter la précision de l’acte.
Le programme Cervo, lancé il y a 3 ans se concrétise par une étroite collaboration avec l’ESIEA (École d’ingénieurs en Sciences et Technologies du numérique). Il vise à développer un dispositif de réalité virtuelle (comprenant des applications logicielles et du matériel) adapté à une utilisation au bloc opératoire de neurochirurgie.
Engagé dans la recherche et l’innovation en santé, le Centre hospitalier universitaire compte aujourd’hui, plusieurs projets novateurs, en cours de développement. Comme celui du Dr Julien Verchère qui développe depuis près d’un an, entre les Urgences et le SAMU, une application sur montre connectée dédiée aux massages cardiaques et à installer via son smartphone. « On s’est aperçu qu’en cas d’arrêt cardio-respiratoire, les massages effectués sont souvent de mauvaise qualité », explique le Dr Verchère. « Il existe bien des boîtiers spéciaux pour évaluer les compressions « mais en situation réelle, on ne dispose pas de ces outils ». Aidé de sept étudiants de l’ESEO, école supérieure d’électronique de l’Ouest, à Angers, le médecin a décidé de s’appuyer sur l’accéléromètre de la montre pour évaluer la qualité du massage cardiaque.
De plus en plus impliqué dans une démarche numérique et connectée, le CHU proposera bientôt aux patients, afin de mieux les informer, un « compagnon hospitalier ». Baptisé Pepper, ce robot humanoïde d’1m20, en résine et caoutchouc, arpentera dès janvier 2018, et pendant 6 semaines, le département d’Anesthésie-Réanimation du Centre hospitalier universitaire d’Angers, dans le cadre d’une étude menée par la société nantaise Conserto.
Pionnier français en matière de simulation en santé avec un centre spécifique pour la formation des futurs praticiens créés en 2007, le CHU d’Angers accueillera la délégation du World Electronics Forum, le jeudi 26 octobre. Les membres WEF Angers plongeront dans cet espace pédagogique consacré à la formation initiale des futurs professionnels de santé et au développement professionnel continu qui incluent la simulation synthétique sur mannequins, la simulation numérique (« serious games », réalité virtuelle, réalité augmentée, etc.), et la simulation humaine ou relationnelle faisant appel à des acteurs (consultations, annonce d’une maladie grave, etc.).
Pour en savoir plus sur le CHU d'Angers