Las Vegas, où se déroule habituellement le Consumer Electronics Show (photo Adobe Stock)
CES2021 : Les marques doivent se réinventer, pas simplement numériser leur présence », écrit Olivier Laborde Auteur d'Innover ou Disparaître, le Lab pour remettre l'innovation au cœur de l'entreprise, dans les colonnes de la rubrique Business francophone Forbes.
Le Consumer Electronics Show, le plus grand salon professionnel high-tech du monde, qui rassemble chaque année 175 000 personnes à Las Vegas, sera entièrement virtuel pour la première fois. « Pour les marques exposantes, c’est un défi majeur ! », poursuit Olivier Laborde. Comment ces dernières vont-elles s’adapter à ce nouvel événement digital, surtout pour y parler finalement de révolution numérique, pour la plupart. « Jusqu’à présent, en 2020, nous avons principalement assisté à la numérisation de leur présence, pas à leur transformation… C’est à la fois un peu décevant et frustrant. »
Pour cette grande première « All digital », les marques devront redéfinir leurs actions pour maximiser leur investissement et leur participation à un salon virtuel. « Comment se vendent-elles ? Comment peuvent-elles présenter leurs technologies dans un environnement où elles ne peuvent pas être touchées ? Comment peuvent-elles attirer l’attention des médias alors qu’ils ne passent pas sur leur stand ? Qu’en est-il de toute la prospection en personne et des transactions qu’elles s’attendaient à conclure sur place ? », questionne Olivier Laborde
Certes un événement entièrement numérique offre de nouvelles opportunités aux marques qui ne pouvaient assister physiquement au CES de Las Vegas les années précédentes, le plus souvent pour des questions de moyens, et pousse les autres à réinventer la façon dont elles participent aux événements.
Pour maximiser l’impact, Olivier Laborde avance quelques pistes de réflexion.
L’une des premières questions qu’on dû se poser les entreprises, est celle de la prise de parole, la table ronde ou la démonstration, en direct. Une première question qui se pose est de se demander si la prise de parole, la table ronde ou la démo doivent vraiment être en direct ?
Certes, la tentation du direct est grande, car elle est plus dynamique et engage plus facilement des spectateurs, qui ne seront pas forcement devant leur écran, le moment opportun. Pour mieux maitriser le discours, le mettre en adéquation avec la démarche de communication de l’entreprise, le plus sûr est donc de l’enregistrer avant diffusion. Ce qui demande, pour toutes les entreprises, un minimum de préparation en interne.
Devant le flot d’information en ligne sur les conférences et présentation en ligne qui sont proposés pendant ces 4 jours de salon digital, il est évident que les services de presse ne pourront pas assister en direct à toutes les interventions et présentations en direct. La plupart regarderont en différé.
Olivier Laborde suggère aux entreprises d’organiser leurs propres événements virtuels et conférences, via une plateforme de visioconférence accessible à tous, avec envoie d’un dossier de presse en amont. « Tout cela exigera un peu plus de réflexion créative qu’auparavant, mais il existe potentiellement encore plus d’opportunités que jamais d’avoir un impact sur les médias au CES », poursuit l’auteur. « En allant vers eux plus qu’en attendant qu’ils passent sur votre stand… »
Pour ce dernier, il ne faut négliger la stratégie Social Média, partant du principe que les réseaux sociaux constituent un média virtuel sur lesquels bon nombre d’entreprises sont présentes. « Lorsqu’un événement comme le CES devient entièrement virtuel, les médias sociaux deviennent encore plus essentiels pour toucher les publics et créer des expériences uniques », souligne l’auteur en proposant trois façons de minimiser l’impact notamment avec des démos vidéo qui permettent d’apporter le contenu du stand virtuel aux visiteurs comme aux journalistes, des « lives » réalisés avec des experts, et l’engagement des équipes dans l’interaction en ligne. C’est l’occasion ou jamais de mesurer la puissance du tout digital. Surtout que le coût est moindre que le déplacement d’une équipe et l’installation d’un stand sur place.
« Cette année, plus que jamais, les marques doivent activement remodeler leurs stratégies de marketing et de communication » pour trouver de nouvelles façons de se connecter et d’attirer l’attention dans un environnement en ligne qui risque de friser la saturation. « Voyons au CES si les marques auront appris de 2020 et proposeront des expériences inédites », conclut Olivier Laborde.
Le Consumer Electronics Show, le plus grand salon professionnel high-tech du monde, qui rassemble chaque année 175 000 personnes à Las Vegas, sera entièrement virtuel pour la première fois. « Pour les marques exposantes, c’est un défi majeur ! », poursuit Olivier Laborde. Comment ces dernières vont-elles s’adapter à ce nouvel événement digital, surtout pour y parler finalement de révolution numérique, pour la plupart. « Jusqu’à présent, en 2020, nous avons principalement assisté à la numérisation de leur présence, pas à leur transformation… C’est à la fois un peu décevant et frustrant. »
Pour cette grande première « All digital », les marques devront redéfinir leurs actions pour maximiser leur investissement et leur participation à un salon virtuel. « Comment se vendent-elles ? Comment peuvent-elles présenter leurs technologies dans un environnement où elles ne peuvent pas être touchées ? Comment peuvent-elles attirer l’attention des médias alors qu’ils ne passent pas sur leur stand ? Qu’en est-il de toute la prospection en personne et des transactions qu’elles s’attendaient à conclure sur place ? », questionne Olivier Laborde
Certes un événement entièrement numérique offre de nouvelles opportunités aux marques qui ne pouvaient assister physiquement au CES de Las Vegas les années précédentes, le plus souvent pour des questions de moyens, et pousse les autres à réinventer la façon dont elles participent aux événements.
Pour maximiser l’impact, Olivier Laborde avance quelques pistes de réflexion.
L’une des premières questions qu’on dû se poser les entreprises, est celle de la prise de parole, la table ronde ou la démonstration, en direct. Une première question qui se pose est de se demander si la prise de parole, la table ronde ou la démo doivent vraiment être en direct ?
Certes, la tentation du direct est grande, car elle est plus dynamique et engage plus facilement des spectateurs, qui ne seront pas forcement devant leur écran, le moment opportun. Pour mieux maitriser le discours, le mettre en adéquation avec la démarche de communication de l’entreprise, le plus sûr est donc de l’enregistrer avant diffusion. Ce qui demande, pour toutes les entreprises, un minimum de préparation en interne.
Devant le flot d’information en ligne sur les conférences et présentation en ligne qui sont proposés pendant ces 4 jours de salon digital, il est évident que les services de presse ne pourront pas assister en direct à toutes les interventions et présentations en direct. La plupart regarderont en différé.
« Cette année, plus que jamais, les marques doivent activement remodeler leurs stratégies de marketing et de communication »
Olivier Laborde suggère aux entreprises d’organiser leurs propres événements virtuels et conférences, via une plateforme de visioconférence accessible à tous, avec envoie d’un dossier de presse en amont. « Tout cela exigera un peu plus de réflexion créative qu’auparavant, mais il existe potentiellement encore plus d’opportunités que jamais d’avoir un impact sur les médias au CES », poursuit l’auteur. « En allant vers eux plus qu’en attendant qu’ils passent sur votre stand… »
Pour ce dernier, il ne faut négliger la stratégie Social Média, partant du principe que les réseaux sociaux constituent un média virtuel sur lesquels bon nombre d’entreprises sont présentes. « Lorsqu’un événement comme le CES devient entièrement virtuel, les médias sociaux deviennent encore plus essentiels pour toucher les publics et créer des expériences uniques », souligne l’auteur en proposant trois façons de minimiser l’impact notamment avec des démos vidéo qui permettent d’apporter le contenu du stand virtuel aux visiteurs comme aux journalistes, des « lives » réalisés avec des experts, et l’engagement des équipes dans l’interaction en ligne. C’est l’occasion ou jamais de mesurer la puissance du tout digital. Surtout que le coût est moindre que le déplacement d’une équipe et l’installation d’un stand sur place.
« Cette année, plus que jamais, les marques doivent activement remodeler leurs stratégies de marketing et de communication » pour trouver de nouvelles façons de se connecter et d’attirer l’attention dans un environnement en ligne qui risque de friser la saturation. « Voyons au CES si les marques auront appris de 2020 et proposeront des expériences inédites », conclut Olivier Laborde.