Le CES de Las Vegas attire chaque année les foules. L'organiser cette année serait incompatible avec les règles de distanciation qui s'imposent dans le cadre de la pandémie de Covid-19 (photo d'archive Consumer Electronics Show)
On ne présente plus le CES de Las Vegas (Nevada), mais avouez que passer en mode virtuel lorsqu’on assure la promotion de ce qui se fait de mieux en matière de technologies digitales, c’est presqu’un pléonasme. En effet cet événement organisé chaque année, dès le début janvier, juste après les fêtes de fin d’année, accueille plusieurs milliers de personnes qui viennent présenter les dernières nouveautés électroniques dans tous les domaines, dont la Smart City et encore plus qui font le déplacement pour s’informer des tendances en la matière.
Alors utiliser ces outils digitaux pour maintenir tant faire se peut la présentation des nouvelles technologies et permettre aux experts d’intervenir dans les différents domaines abordés habituellement en deviendrait presque normal, même si les organisateurs assurent que l’événement 2022, redeviendra physique. Si tout va bien, bien sûr…
Cette décision marque un revirement important pour la Consumer Technology Association (CTA) la structure qui insistait, jusqu’à la fin juillet pour que l'événement se déroule toujours dans le format physique habituel. Mais Gary Shapiro, directeur général de la CTA, a dû se rendre à l’évidence : organiser l'événement physique dans un contexte de pandémie, rendait impossible l’organisation d’un tel événement sur le plan logistique. « Face à la pandémie et aux préoccupations sanitaires mondiales croissantes concernant la propagation de Covid-19, il n'est tout simplement pas possible de réunir en toute sécurité des dizaines de milliers de personnes à Las Vegas début janvier 2021 pour qu'elles se rencontrent en personne », annonçait Gary Shapiro dans un communiqué distribué au beau milieu de l’été.
« La technologie nous aide tous à travailler, à apprendre et à rester connectés pendant la pandémie – et ces innovations nous aideront également à réinventer le CES 2021 et à rassembler la communauté technologique de manière significative », poursuivait-il. « En passant à une plateforme entièrement numérique pour 2021, nous pouvons offrir une expérience unique qui aide nos exposants à se connecter avec les publics existants et nouveaux. »
En fait le Consumer Electronics Show qui se veut la vitrine de l’électronique grand public, se fait l’écho des difficultés que connait l’industrie de l’électronique, comme les autres, dans le cadre de la crise économique mondiale qui s’amplifie au fil des mois, prolongement inévitable de la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19. Cette crise a considérablement perturbé les événements annuels de grande comme des petites entreprises de la technologie quand ce n’est pas leur fonctionnement et leurs systèmes de production. Le CES n’y échappe pas, pour une fois il doit se réinventer, se mettre en mode télétravail et en visioconférence, comme la plupart des entreprises au plus fort de la crise.
Pour le CTA, le CES 2021 est donc à considérer comme nouvelle expérience immersive, où les participants pourront s'inscrire en ligne afin de suivre des parcours personnalisés où les marques et autres startups, très nombreuses habituellement, pourront promouvoir leurs nouveautés par l’intermédiaire de démonstrations en direct auprès de ceux qui se seront préalablement inscrits comme participants. Quant aux conférences et tables rondes, elles seront diffusées en direct, comme les années précédentes.
Du coté des entreprises de la Tech, qui participent habituellement à cet événement incontournable, leur budget devrait s’en trouver considérablement réduit puisque qu’elles n’auront pas à investir dans un stand, celui-ci passant de 20 000 à 2 000 €, et dans le voyage et logement de leurs collaborateurs sur place. Mais cela n’est pas été suffisant pour convaincre les start-up française. Selon Business France, qui fédère la présence de ces start-up sur place, 113 jeunes poussent françaises devraient être portées sur la liste du CES 2021, contre « plus de 150 » lors de la précédente édition.
Du côté des grandes entreprises, dans le secteur automobile connecté, très présent habituellement, des sociétés comme Valeo et Peugeot ont confirmé qu'elles ne seraient pas présentes cette année, rapporte le site Caradisiac. Renault, en revanche, devrait s’inscrire sur ce format numérique. D’autres sociétés, d’autres secteurs risquent également de bouder ce salon virtuel.
Mais « le problème de fond de ces salons virtuels c’est qu'ils entrent en compétition avec les propres évènements digitaux organisés par les marques elles-mêmes tout au long de l'année », poursuit Caradisiac. Malgré des coûts moindres ce salon virtuel risque de ne pas attirer les foules, la plupart des exposants comme des visiteurs ont souvent besoin d’un contact physique pour apprécier les nouveautés et négocier d’éventuel marchés. Pour le CES, conscient de ce problème, il s’agit surtout de sauver les meubles.
Alors utiliser ces outils digitaux pour maintenir tant faire se peut la présentation des nouvelles technologies et permettre aux experts d’intervenir dans les différents domaines abordés habituellement en deviendrait presque normal, même si les organisateurs assurent que l’événement 2022, redeviendra physique. Si tout va bien, bien sûr…
Cette décision marque un revirement important pour la Consumer Technology Association (CTA) la structure qui insistait, jusqu’à la fin juillet pour que l'événement se déroule toujours dans le format physique habituel. Mais Gary Shapiro, directeur général de la CTA, a dû se rendre à l’évidence : organiser l'événement physique dans un contexte de pandémie, rendait impossible l’organisation d’un tel événement sur le plan logistique. « Face à la pandémie et aux préoccupations sanitaires mondiales croissantes concernant la propagation de Covid-19, il n'est tout simplement pas possible de réunir en toute sécurité des dizaines de milliers de personnes à Las Vegas début janvier 2021 pour qu'elles se rencontrent en personne », annonçait Gary Shapiro dans un communiqué distribué au beau milieu de l’été.
« La technologie nous aide tous à travailler, à apprendre et à rester connectés pendant la pandémie – et ces innovations nous aideront également à réinventer le CES 2021 et à rassembler la communauté technologique de manière significative », poursuivait-il. « En passant à une plateforme entièrement numérique pour 2021, nous pouvons offrir une expérience unique qui aide nos exposants à se connecter avec les publics existants et nouveaux. »
« Le problème de fond de ces salons virtuels c’est qu'ils entrent en compétition avec les propres évènements digitaux organisés par les marques elles-mêmes tout au long de l'année »
En fait le Consumer Electronics Show qui se veut la vitrine de l’électronique grand public, se fait l’écho des difficultés que connait l’industrie de l’électronique, comme les autres, dans le cadre de la crise économique mondiale qui s’amplifie au fil des mois, prolongement inévitable de la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19. Cette crise a considérablement perturbé les événements annuels de grande comme des petites entreprises de la technologie quand ce n’est pas leur fonctionnement et leurs systèmes de production. Le CES n’y échappe pas, pour une fois il doit se réinventer, se mettre en mode télétravail et en visioconférence, comme la plupart des entreprises au plus fort de la crise.
Pour le CTA, le CES 2021 est donc à considérer comme nouvelle expérience immersive, où les participants pourront s'inscrire en ligne afin de suivre des parcours personnalisés où les marques et autres startups, très nombreuses habituellement, pourront promouvoir leurs nouveautés par l’intermédiaire de démonstrations en direct auprès de ceux qui se seront préalablement inscrits comme participants. Quant aux conférences et tables rondes, elles seront diffusées en direct, comme les années précédentes.
Du coté des entreprises de la Tech, qui participent habituellement à cet événement incontournable, leur budget devrait s’en trouver considérablement réduit puisque qu’elles n’auront pas à investir dans un stand, celui-ci passant de 20 000 à 2 000 €, et dans le voyage et logement de leurs collaborateurs sur place. Mais cela n’est pas été suffisant pour convaincre les start-up française. Selon Business France, qui fédère la présence de ces start-up sur place, 113 jeunes poussent françaises devraient être portées sur la liste du CES 2021, contre « plus de 150 » lors de la précédente édition.
Du côté des grandes entreprises, dans le secteur automobile connecté, très présent habituellement, des sociétés comme Valeo et Peugeot ont confirmé qu'elles ne seraient pas présentes cette année, rapporte le site Caradisiac. Renault, en revanche, devrait s’inscrire sur ce format numérique. D’autres sociétés, d’autres secteurs risquent également de bouder ce salon virtuel.
Mais « le problème de fond de ces salons virtuels c’est qu'ils entrent en compétition avec les propres évènements digitaux organisés par les marques elles-mêmes tout au long de l'année », poursuit Caradisiac. Malgré des coûts moindres ce salon virtuel risque de ne pas attirer les foules, la plupart des exposants comme des visiteurs ont souvent besoin d’un contact physique pour apprécier les nouveautés et négocier d’éventuel marchés. Pour le CES, conscient de ce problème, il s’agit surtout de sauver les meubles.