Le chauffage au bois procure une sensation de confort inégalable (photo illustration Adobe Stock)
Avoir un poêle à bois, buches ou pellets, pour chauffer sa maison procure une sensation de confort inégalable, avec à la clé des économies substantielles, surtout quand les sources d’énergie habituelles, gaz et électricité, menacent de monter en flèche. Et même si le prix du stère de bois et de la tonne de pellet ont grimpé, l’opération reste intéressante, à condition de bien maitriser ses sources d’approvisionnement, certains fournisseurs ayant saisi l’occasion de l’engouement pour le bois, pour augmenter les tarifs.
Parmi les nombreuses sources d’approvisionnement en biocombustible, un petit nouveau vient de faire son apparition : « le black pellet », dont le nom de code est HPCI-Black-Pellet. Fabriqué dans la Marne, ce nouveau pellet, de couleur noire, utilise les résidus de bois et les bois déclassés, par exemple les bois issus d’incendie, qui ne sont pas utilisés aujourd’hui. A l’instar des fruits calibrés et sans taches, ce sont souvent des bois plus nobles, sans trop de de défaut d’aspect qui sont utilisés pour la fabrication des pellets. Les bois plus abimés sont déchiquetés et restent le plus souvent en forêts pour enrichir le sol.
« Notre objectif est de valoriser l’ensemble des bois aujourd’hui disponibles sur le marché et qui n’ont pas d’utilisation. Notre but est d’avoir zéro déchet de bois dans la forêt, mais aussi dans l’industrie », déclare Alexandre CHARLOT, responsable des approvisionnement bois de la société Européenne de Biomasse au micro de France 3 Champagne Ardennes. Selon ce dernier, l’industrie du bois, que ce soit pour les meubles ou la fabrication de planches et éléments de construction, génère beaucoup de déchets qu’il faut absolument utiliser.
C’est justement pour valoriser ces déchets, aujourd’hui abandonnés, que la société Européenne de Biomasse, installée à Pomacle dans la Marne a lancé ce nouveau pellet de couleur noire. L’entreprise travaille sur ce procédé révolutionnaire depuis dix ans, afin d’en faire une solution pour les chaudières et les nombreux poêles installés dans nos maisons.
Parmi les nombreuses sources d’approvisionnement en biocombustible, un petit nouveau vient de faire son apparition : « le black pellet », dont le nom de code est HPCI-Black-Pellet. Fabriqué dans la Marne, ce nouveau pellet, de couleur noire, utilise les résidus de bois et les bois déclassés, par exemple les bois issus d’incendie, qui ne sont pas utilisés aujourd’hui. A l’instar des fruits calibrés et sans taches, ce sont souvent des bois plus nobles, sans trop de de défaut d’aspect qui sont utilisés pour la fabrication des pellets. Les bois plus abimés sont déchiquetés et restent le plus souvent en forêts pour enrichir le sol.
« Notre objectif est de valoriser l’ensemble des bois aujourd’hui disponibles sur le marché et qui n’ont pas d’utilisation. Notre but est d’avoir zéro déchet de bois dans la forêt, mais aussi dans l’industrie », déclare Alexandre CHARLOT, responsable des approvisionnement bois de la société Européenne de Biomasse au micro de France 3 Champagne Ardennes. Selon ce dernier, l’industrie du bois, que ce soit pour les meubles ou la fabrication de planches et éléments de construction, génère beaucoup de déchets qu’il faut absolument utiliser.
C’est justement pour valoriser ces déchets, aujourd’hui abandonnés, que la société Européenne de Biomasse, installée à Pomacle dans la Marne a lancé ce nouveau pellet de couleur noire. L’entreprise travaille sur ce procédé révolutionnaire depuis dix ans, afin d’en faire une solution pour les chaudières et les nombreux poêles installés dans nos maisons.
Un combustible promu à un bel avenir
Le black pellet un combustible d'avenir (photo d'illustration Adobe Stock)
Selon l’entreprise ce nouveau pellet aurait même un haut pouvoir calorifique qui permet de le présenter comme une alternative durable aux énergies fossiles. L’objectif de l’entreprise étant de limiter au maximum l’empreinte carbone, d’autant plus facile que l’approvisionnement en biomasse est réalisé dans un rayon de 150 km autour de l’usine.
Et la matière ne manque pas. Des arbres touchés par un incendie, en passant par la taille de vigne, ou encore les arbres malades et donc inutilisable par l’industrie du bois, les matériaux combustibles ne manquent pas. C’est le cas notamment dans la Meuse où des milliers d’épicéas sont victimes d’un insecte ravageur : le scolyte. Impropres à l’utilisation classique, ces arbres sont abattus et le plus souvent déchiquetés pour faire des copeaux de bois.
Pour préparer ces nouveaux pellets, les résidus de bois sont d’abord stabilisés avant de passer dans un réacteur à vapeur, selon la technique du « vapocracage », à une température de 200°. Le temps de passage varie en fonction de la matière première. Cette dernière est ensuite soumise à la pression atmosphérique afin de faire exploser les fibres de bois qu’il suffit de compresser pour fabriquer les pellets noirs. Ce procédé, mis au point par l’Européenne de Biomasse, est unique au monde et a même fait l’objet de plusieurs brevets déposés.
La première usine de black pellet va être installée tout près du laboratoire de Pomacle afin de fabriquer plus de 120 000 tonnes de HPCI-Black Pellet par an. De quoi donner de l’avenir à la filière bois qui ne savait que faire de ces déchets de bois et arbres invendables.
Et la matière ne manque pas. Des arbres touchés par un incendie, en passant par la taille de vigne, ou encore les arbres malades et donc inutilisable par l’industrie du bois, les matériaux combustibles ne manquent pas. C’est le cas notamment dans la Meuse où des milliers d’épicéas sont victimes d’un insecte ravageur : le scolyte. Impropres à l’utilisation classique, ces arbres sont abattus et le plus souvent déchiquetés pour faire des copeaux de bois.
Pour préparer ces nouveaux pellets, les résidus de bois sont d’abord stabilisés avant de passer dans un réacteur à vapeur, selon la technique du « vapocracage », à une température de 200°. Le temps de passage varie en fonction de la matière première. Cette dernière est ensuite soumise à la pression atmosphérique afin de faire exploser les fibres de bois qu’il suffit de compresser pour fabriquer les pellets noirs. Ce procédé, mis au point par l’Européenne de Biomasse, est unique au monde et a même fait l’objet de plusieurs brevets déposés.
La première usine de black pellet va être installée tout près du laboratoire de Pomacle afin de fabriquer plus de 120 000 tonnes de HPCI-Black Pellet par an. De quoi donner de l’avenir à la filière bois qui ne savait que faire de ces déchets de bois et arbres invendables.