Plus de 170 000 visiteurs sont attendus cette année, dont beaucoup de français (Photo CES Stock)
Au fil des années, la France qui place sa réindustrialisation dans le digital et l'internet des objets va peut-être finir par s'imposer comme une « startup nation ». Cette année, 365 entreprises tricolores, réunies derrière le coq rouge en origami, symbole de la French Tech, participent au Consumer Electronics Show qui ouvre ses portes ce mardi 9 janvier à Las Vegas.
Si la délégation française, en forte augmentation, n'est pas la première, elle est tout de même sur le podium, derrière les Etats-Unis et la Chine. Pas si mal tout de même d'autant qu'avec 274 jeunes pousses présentes à l’Eureka Park, le temple des startups, la France s’impose comme l’année précédente comme le deuxième contingent le plus important, juste derrière les Etats-Unis et ses 280 startups.
L'évolution est remarquable, puisqu'il y a tout juste trois ans, les start-up françaises n'étaient que 66 à tenir un stand dans les allées du CES. La participation de ces jeunes entreprises est souvent financée par des grands groupes auxquels les jeunes poussent un peu de fraîcheur et d'imagination dans leur stratégie d'innovation. C'est le cas de Docapost, la filiale du groupe La Poste, spécialisée dans la transformation numérique des entreprises clientes avec son programme French IoT. Mais certaines jeunes entreprises se y vont seules ou se font accompagner par des incubateurs ou des collectivités.
« Cette dynamique traduit une évolution importante et une nouvelle ambition chez les entrepreneurs français car ils pensent leur startup à l'internationale très tôt et vont rapidement confronter leur produit sur le marché international », indique la French Tech dans un communiqué.
Le CES 2018 qui comptera 4000 exposants de 150 pays attend 170.000 visiteurs cette année. « C'est un record de la présence française et un bon signe » , se réjouit Eric Morand, directeur du département Tech and Services de Business France, l'organisme public qui aide les entreprises françaises à l'international. Cette année Business France accompagne directement 36 startups françaises, dont elle a préparé les responsables pour qu'ils soient plus à l'aise avec les partenaires potentiels et les médias. L'essentiel pour chacun c'est d'essayer de se faire remarquer.
Quatre secteurs sont particulièrement représentés par les jeunes pousses françaises cette année : la maison connectée avec près de 70 exposants, la santé pour 50 d'entre-elles, les services aux entreprises pour 35 et les transports pour 31.
Pour la French Tech, « c'est l'intelligence artificielle, la robotique, l'Internet des objets (IoT), les biotechnologies et les nanotechnologies qui devraient tirer leur épingle du jeu », avec quelques belles réussites, telles que Criteo, Zenly, et Talend pour le secteur des données, ou encore SigFox, Devialet, et Wandercraft pour l’internet des objet rapporte le magazine Forbes.
Mais si le CES permet d’accroître sa notoriété, ce peut-être aussi un véritable piège financier pour les jeunes pousses qui ne sont pas suffisamment préparées ou qui ne sont pas accompagnées. « Entre les billets d’avion, le logement sur place, le coût du stand et les frais annexes, l’investissement au CES revient au minimum à 10 000 euros », note la Tribune.
Si le CES a permis a certaines startups de présenter leur concept et trouver des fonds la première année, puis de rencontrer des partenaires l'année suivante, reste a savoir ce que rapportera la promotion 2018. D'autant que certaines, poussées par des collectivités avides de se mettre en valeur, se trompent parfois de casting : leurs produits n'étant pas forcément destiné au marché grand public. L'an dernier elles étaient 12% à se tromper, cette année elles pourraient être 18% selon les observateurs.
Si la délégation française, en forte augmentation, n'est pas la première, elle est tout de même sur le podium, derrière les Etats-Unis et la Chine. Pas si mal tout de même d'autant qu'avec 274 jeunes pousses présentes à l’Eureka Park, le temple des startups, la France s’impose comme l’année précédente comme le deuxième contingent le plus important, juste derrière les Etats-Unis et ses 280 startups.
L'évolution est remarquable, puisqu'il y a tout juste trois ans, les start-up françaises n'étaient que 66 à tenir un stand dans les allées du CES. La participation de ces jeunes entreprises est souvent financée par des grands groupes auxquels les jeunes poussent un peu de fraîcheur et d'imagination dans leur stratégie d'innovation. C'est le cas de Docapost, la filiale du groupe La Poste, spécialisée dans la transformation numérique des entreprises clientes avec son programme French IoT. Mais certaines jeunes entreprises se y vont seules ou se font accompagner par des incubateurs ou des collectivités.
« Cette dynamique traduit une évolution importante et une nouvelle ambition chez les entrepreneurs français car ils pensent leur startup à l'internationale très tôt et vont rapidement confronter leur produit sur le marché international », indique la French Tech dans un communiqué.
Le CES 2018 qui comptera 4000 exposants de 150 pays attend 170.000 visiteurs cette année. « C'est un record de la présence française et un bon signe » , se réjouit Eric Morand, directeur du département Tech and Services de Business France, l'organisme public qui aide les entreprises françaises à l'international. Cette année Business France accompagne directement 36 startups françaises, dont elle a préparé les responsables pour qu'ils soient plus à l'aise avec les partenaires potentiels et les médias. L'essentiel pour chacun c'est d'essayer de se faire remarquer.
« Le CES est un événement très médiatisé, un salon avec des innovations destinées au grand public, qui accueille le presse du monde entier, la preuve on en parle de plus en plus en France », note Eric Morand. Pour ce dernier les startups y participent pour trois trois raisons : se donner de la visibilité, trouver des investisseurs, et enfin, pour celles qui sont les plus avancées dans leur développement, trouver des distributeurs et des acheteurs.« L'intelligence artificielle, la robotique, l'Internet des objets (IoT), les biotechnologies et les nanotechnologies devraient tirer leur épingle du jeu ».
Quatre secteurs sont particulièrement représentés par les jeunes pousses françaises cette année : la maison connectée avec près de 70 exposants, la santé pour 50 d'entre-elles, les services aux entreprises pour 35 et les transports pour 31.
Pour la French Tech, « c'est l'intelligence artificielle, la robotique, l'Internet des objets (IoT), les biotechnologies et les nanotechnologies qui devraient tirer leur épingle du jeu », avec quelques belles réussites, telles que Criteo, Zenly, et Talend pour le secteur des données, ou encore SigFox, Devialet, et Wandercraft pour l’internet des objet rapporte le magazine Forbes.
Mais si le CES permet d’accroître sa notoriété, ce peut-être aussi un véritable piège financier pour les jeunes pousses qui ne sont pas suffisamment préparées ou qui ne sont pas accompagnées. « Entre les billets d’avion, le logement sur place, le coût du stand et les frais annexes, l’investissement au CES revient au minimum à 10 000 euros », note la Tribune.
Si le CES a permis a certaines startups de présenter leur concept et trouver des fonds la première année, puis de rencontrer des partenaires l'année suivante, reste a savoir ce que rapportera la promotion 2018. D'autant que certaines, poussées par des collectivités avides de se mettre en valeur, se trompent parfois de casting : leurs produits n'étant pas forcément destiné au marché grand public. L'an dernier elles étaient 12% à se tromper, cette année elles pourraient être 18% selon les observateurs.