Florian Mercier, devant la mairie de Toussieu
L’innovation, comme le numérique, est une composante du développement des territoires qui permet à l’humain de s’adapter à son environnement et de progresser au quotidien, en favorisant l’intégration et le lien social », explique Florian Mercier, conseiller municipal de la commune de Toussieu en région Auvergne Rhône Alpes.
Pour ce dernier qui travaille dans le domaine de la Smart City, il est impératif de ne pas mettre à l’écart l’usager, lequel doit rester partie prenante des démarches d’innovation entreprises par les collectivités et les entreprises. « Le numérique est au service du citoyen et non le contraire. C’est en tout cas la vision que nous prônons au sein de l’association La Ville Intelligente Citoyenne (LVIC) à laquelle j’adhère », poursuit l’élu rhodanien « Il en est de même pour l’innovation. Un développement, aussi intelligent et technique soit-il, ne vaut absolument rien s’il n’est pas développé dans l’intérêt de tous ».
Répondant, dans le cadre de son entreprise, aux souhaits des collectivités qui souhaitent améliorer leur ville en digitalisant les services aux habitants ou en adoptant des technologies censées améliorer leur quotidien, Florian MERCIER est souvent amené à freiner les ardeurs de ses collègues de travail. Ces derniers s’enthousiasment devant les avancées technologiques, lesquelles guident les propositions qu’ils sont amenés à faire aux élus locaux. « Je leur rappelle souvent que la question de l’usage doit guider nos réflexions et enrichir nos offres de services dédiés aux collectivités », poursuit l’élu. « L’innovation doit être mise au service des citoyens, faire l’inverse c’est du délire d’ingénieurs ».
Reste alors pour Florian MERCIER à définir la politique qui doit conduire à des véritables démarches innovantes sur les territoires. « Pour moi, l’innovation ne se décrète pas », poursuit l’élu. « Elle doit être encouragée dans tous les secteurs, publics comme dans les entreprises. Mais pour cela il faut opérer un changement de paradigme au sein même des entreprises technologiques ».
S’il reconnaît que les grands groupes ont la culture de l’innovation, tout comme les jeunes pousses technologiques, d’autres ont besoin de progresser. « Pour cela nous devons les accompagner, sachant que par nature, l’homme est hostile au changement. Il faut donc que la France se dote d’une politique ambitieuse en matière d’innovation. Et pour cela il faut d’abord encourager et financer la recherche ».
Pour Florian MERCIER l’innovation passe donc par la capacité des entreprises à investir, dans les limites de la prise de risque et du potentiel des marchés. « Pour cela il faut lever des fonds et au préalable proposer un modèle économique viable. Et c’est là que l’investissement public prend tout son sens ».
Travaillant sur la mobilité électrique au sein de son entreprise, l’élu sait qu’il est difficilement imaginable de pérenniser les financements d’infrastructures et les services aux utilisateurs qui leurs sont associés. « Sans les programmes d’Investissements d’Avenir (PIA) sur la mobilité électrique, les collectivités n’auraient pas pu déployer des bornes de recharges pour les voitures », souligne Florian MERCIER. « Le financement public a joué son rôle d’amorçage mais il ne doit pas s’arrêter là. Le Gouvernement doit renforcer le Crédit d’Impôt Recherche (CIR) pour accompagner les mutations économiques et sociales, lesquelles généreront de l’innovation ».
Si l’innovation est le fruit d’une longue chaine qui va de la R&D à la commercialisation d’un produit ou d’un service, « la transformation de l’essai passe par un travail sur les usages, les marchés correspondants, la technologie issue de la recherche, la mutation comportementale et la nécessité de donner un sens économique et commercial aux projets », conclut Florian MERCIER. Pour ce dernier « il en va du développement des entreprises, du confort de nos concitoyens, de la pérennité de leurs emplois et de notre capacité à nous régénérer sur les territoires ».
Propos recueillis par Olivier LUISETTI - LVIC / Localinfo.fr
Pour ce dernier qui travaille dans le domaine de la Smart City, il est impératif de ne pas mettre à l’écart l’usager, lequel doit rester partie prenante des démarches d’innovation entreprises par les collectivités et les entreprises. « Le numérique est au service du citoyen et non le contraire. C’est en tout cas la vision que nous prônons au sein de l’association La Ville Intelligente Citoyenne (LVIC) à laquelle j’adhère », poursuit l’élu rhodanien « Il en est de même pour l’innovation. Un développement, aussi intelligent et technique soit-il, ne vaut absolument rien s’il n’est pas développé dans l’intérêt de tous ».
Répondant, dans le cadre de son entreprise, aux souhaits des collectivités qui souhaitent améliorer leur ville en digitalisant les services aux habitants ou en adoptant des technologies censées améliorer leur quotidien, Florian MERCIER est souvent amené à freiner les ardeurs de ses collègues de travail. Ces derniers s’enthousiasment devant les avancées technologiques, lesquelles guident les propositions qu’ils sont amenés à faire aux élus locaux. « Je leur rappelle souvent que la question de l’usage doit guider nos réflexions et enrichir nos offres de services dédiés aux collectivités », poursuit l’élu. « L’innovation doit être mise au service des citoyens, faire l’inverse c’est du délire d’ingénieurs ».
« La transformation de l’essai passe par un travail sur les usages, les marchés correspondants, la technologie issue de la recherche, la mutation comportementale et la nécessité de donner un sens économique et commercial aux projets »
Reste alors pour Florian MERCIER à définir la politique qui doit conduire à des véritables démarches innovantes sur les territoires. « Pour moi, l’innovation ne se décrète pas », poursuit l’élu. « Elle doit être encouragée dans tous les secteurs, publics comme dans les entreprises. Mais pour cela il faut opérer un changement de paradigme au sein même des entreprises technologiques ».
S’il reconnaît que les grands groupes ont la culture de l’innovation, tout comme les jeunes pousses technologiques, d’autres ont besoin de progresser. « Pour cela nous devons les accompagner, sachant que par nature, l’homme est hostile au changement. Il faut donc que la France se dote d’une politique ambitieuse en matière d’innovation. Et pour cela il faut d’abord encourager et financer la recherche ».
Pour Florian MERCIER l’innovation passe donc par la capacité des entreprises à investir, dans les limites de la prise de risque et du potentiel des marchés. « Pour cela il faut lever des fonds et au préalable proposer un modèle économique viable. Et c’est là que l’investissement public prend tout son sens ».
Travaillant sur la mobilité électrique au sein de son entreprise, l’élu sait qu’il est difficilement imaginable de pérenniser les financements d’infrastructures et les services aux utilisateurs qui leurs sont associés. « Sans les programmes d’Investissements d’Avenir (PIA) sur la mobilité électrique, les collectivités n’auraient pas pu déployer des bornes de recharges pour les voitures », souligne Florian MERCIER. « Le financement public a joué son rôle d’amorçage mais il ne doit pas s’arrêter là. Le Gouvernement doit renforcer le Crédit d’Impôt Recherche (CIR) pour accompagner les mutations économiques et sociales, lesquelles généreront de l’innovation ».
Si l’innovation est le fruit d’une longue chaine qui va de la R&D à la commercialisation d’un produit ou d’un service, « la transformation de l’essai passe par un travail sur les usages, les marchés correspondants, la technologie issue de la recherche, la mutation comportementale et la nécessité de donner un sens économique et commercial aux projets », conclut Florian MERCIER. Pour ce dernier « il en va du développement des entreprises, du confort de nos concitoyens, de la pérennité de leurs emplois et de notre capacité à nous régénérer sur les territoires ».
Propos recueillis par Olivier LUISETTI - LVIC / Localinfo.fr