La France n'est pas encore une startup nation, mais elle est en bonne voie (photo LDD Pixabay)
Les résultats de la 16ème édition du Baromètre de l’Attractivité de la France sont porteurs d’espoir », déclare Jean-Pierre Letartre, Président Ernst & Young France. « Ils montrent que notre pays a maintenant les cartes en main pour se redresser après la période de recul qu’il traverse depuis une décennie ».
Pour le cabinet britannique qui mesure la capacité relative de la France à attirer les investissements étrangers, notre pays serait aidé par la reprise européenne et une croissance plus décevante dans les pays émergents. « Mais elle le doit aussi à sa transformation numérique et à des qualités entrepreneuriales désormais mieux reconnues », poursuit Jean-Pierre Letartre.
Pour la première fois, « on voit un vrai effet French Tech : la proportion de dirigeants étrangers qui estiment que l’environnement français est favorables aux start-up est en très nette hausse », note Marc Lhermitte, l’associé du cabinet E &Y en charge de l’enquête.
« 58% des chefs d’entreprise interrogés le disent, c’est 14 points de plus que l’année précédente ». Pour autant les responsables de l’enquête préviennent « N'y voyez pas un effet Macron. Les décideurs ont été interrogés bien avant le résultat du second tour de l'élection présidentielle, en pleine campagne, alors que l'issue était encore incertaine ».
Les décideurs internationaux relèvent que notre pays à un atout : sa capacité de recherche et d’innovation. Fait nouveau, celui-ci se place devant nos capacités en matière de tourisme et d’infrastructures.
Pour autant, « ce n’est pas encore une image de start-up nation, mais c’est une perspective très positive », poursuit Marc Lhermitte. Fleur Pellerin, l’ex secrétaire d’Etat, chargée de l’économie numérique a qui l’on doit l’initiative « French Tech », label qui fédère les territoires qui accueillent des jeunes pousses technologiques, appréciera sans doute. De même qu’Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique et Axelle Lemaire, en charge du Numérique et de l’Innovation, qui ont pris la suite en renforçant la promotion des startups et en rendant plus facile la fiscalité et la réglementation en matière de création et d’accueil d’entreprises.
La ministre retiendra les observations des investisseurs étrangers sur ce que la France devrait entreprendre pour améliorer son attractivité. Ces derniers citent dans l’ordre : améliorer la compétitivité fiscale de la France, intensifier l'action de simplification administrative pour les entreprises, et enfin approfondir la réforme du droit du travail pour plus de flexibilité. Des propositions que l’ex ministre de l’économie, aujourd’hui Président de la République n’a pas manqué d’intégrer dans son programme.
« Tous ces signaux positifs ne doivent pas faire oublier que la concurrence reste forte au sein de l’Europe », ajoute Jean-Pierre Letartre . La France est encore loin derrière l’Allemagne et le Royaume-Uni, qui même avec la perspective du Brexit, attire plus d’investissements. « On observe toutefois une décélération des investissements étrangers outre-Manche. La France doit donc se battre pour continuer à attirer et retenir les investissements étrangers sur son sol ».
Et de poursuivre : « La mise en place d’un nouveau gouvernement, la transformation des programmes actuels en actes législatifs et administratifs, et l’ajustement des entreprises à ce nouveau contexte doivent contribuer à restaurer cette confiance essentielle aux investisseurs… et à leurs investissements. Pour transformer ce rebond de l’attractivité et le pérenniser, il faut plus que jamais transformer la France ».
Une France encore plus attractive, c’est donc possible.
Pour le cabinet britannique qui mesure la capacité relative de la France à attirer les investissements étrangers, notre pays serait aidé par la reprise européenne et une croissance plus décevante dans les pays émergents. « Mais elle le doit aussi à sa transformation numérique et à des qualités entrepreneuriales désormais mieux reconnues », poursuit Jean-Pierre Letartre.
Pour la première fois, « on voit un vrai effet French Tech : la proportion de dirigeants étrangers qui estiment que l’environnement français est favorables aux start-up est en très nette hausse », note Marc Lhermitte, l’associé du cabinet E &Y en charge de l’enquête.
« 58% des chefs d’entreprise interrogés le disent, c’est 14 points de plus que l’année précédente ». Pour autant les responsables de l’enquête préviennent « N'y voyez pas un effet Macron. Les décideurs ont été interrogés bien avant le résultat du second tour de l'élection présidentielle, en pleine campagne, alors que l'issue était encore incertaine ».
Les décideurs internationaux relèvent que notre pays à un atout : sa capacité de recherche et d’innovation. Fait nouveau, celui-ci se place devant nos capacités en matière de tourisme et d’infrastructures.
Pour autant, « ce n’est pas encore une image de start-up nation, mais c’est une perspective très positive », poursuit Marc Lhermitte. Fleur Pellerin, l’ex secrétaire d’Etat, chargée de l’économie numérique a qui l’on doit l’initiative « French Tech », label qui fédère les territoires qui accueillent des jeunes pousses technologiques, appréciera sans doute. De même qu’Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique et Axelle Lemaire, en charge du Numérique et de l’Innovation, qui ont pris la suite en renforçant la promotion des startups et en rendant plus facile la fiscalité et la réglementation en matière de création et d’accueil d’entreprises.
La nouvelle ministre du travail Muriel Pénicaud, présidente de Business France, n’est pas étrangère à ce résultat. « Elle semble donc idéalement placée pour faire le job », relève Sophie Fay dans l’Obs.« Tous ces signaux positifs ne doivent pas faire oublier que la concurrence reste forte au sein de l’Europe »
La ministre retiendra les observations des investisseurs étrangers sur ce que la France devrait entreprendre pour améliorer son attractivité. Ces derniers citent dans l’ordre : améliorer la compétitivité fiscale de la France, intensifier l'action de simplification administrative pour les entreprises, et enfin approfondir la réforme du droit du travail pour plus de flexibilité. Des propositions que l’ex ministre de l’économie, aujourd’hui Président de la République n’a pas manqué d’intégrer dans son programme.
« Tous ces signaux positifs ne doivent pas faire oublier que la concurrence reste forte au sein de l’Europe », ajoute Jean-Pierre Letartre . La France est encore loin derrière l’Allemagne et le Royaume-Uni, qui même avec la perspective du Brexit, attire plus d’investissements. « On observe toutefois une décélération des investissements étrangers outre-Manche. La France doit donc se battre pour continuer à attirer et retenir les investissements étrangers sur son sol ».
Et de poursuivre : « La mise en place d’un nouveau gouvernement, la transformation des programmes actuels en actes législatifs et administratifs, et l’ajustement des entreprises à ce nouveau contexte doivent contribuer à restaurer cette confiance essentielle aux investisseurs… et à leurs investissements. Pour transformer ce rebond de l’attractivité et le pérenniser, il faut plus que jamais transformer la France ».
Une France encore plus attractive, c’est donc possible.
Evolution du nombre de projets d'investissements étrangers et emplois crées en France
Evolution du nombre de projets d'investissements étrangers et emplois crées en Europe