Verra-t-on bientôt les vergers et les vignes entièrement recouverts de panneaux photovoltaïques ? l’idée a de quoi surprendre. Et pourtant une station fruitière expérimentale composée de persiennes solaire assurant la protection des arbres et de leurs fruits vient d’être inauguré à Etoile-sur-Rhone dans le département de la Drôme. Une première qui ne manquera pas d’intéresser tous les arboriculteurs et même les vignerons soumis aux changements brutaux de climat, notamment aux agressions du gel au moment où les fruits ne sont encore des fleurs, ou plus tard lorsque le soleil darde de ses rayons brulants les vergers.
L’ensemble « agrivoltaïque », développé par la société spécialisée Sun’Agri, en collaboration avec la SEFRA (Station expérimentale Fruits Rhône-Alpes) et la chambre d’agriculture de la Drôme est constitué de panneaux photovoltaïques montés sur une ossature permettant de couvrir, comme une pergola, l’ensemble des arbres fruitiers. Les panneaux solaires peuvent pivoter à 90° et donc s’escamoter pour que les arbres et plus particulièrement les fruits puissent profiter de la lumière naturelle en pleine saison.
Si l’installation permet de protéger les arbres de la canicule en faisant de l’ombre aux heures les plus chaudes, elle permet aussi de réguler la pousse en fin d’hiver et éviter une croissance trop rapide des bourgeons en cas de redoux hivernal. Des bourgeons qui peuvent ensuite geler. L’avantage c’est que les panneaux solaires panneaux peuvent aussi protéger du gel. « On met les panneaux solaires à plat, ça protège et ça fait un effet de serre », explique Cécile MAGHÉRINI, la directrice générale de Sun’Agri. « Les différences que nous avons mesurées peuvent aller jusqu'à 3 degrés d'écart ». Un niveau suffisant pour éviter la catastrophe que connaissent de plus en plus d’arboriculteurs, en fin d’hiver.
L’installation agrivoltaïque d’Etoile-sur-Rhone comprend un démonstrateur d’une superficie de 2,6 hectares, permettant de tester son utilisation sur sept variétés d’abricots, cerises et nectarines. L’ensemble qui est équipé de filets paragrêles se déployant automatiquement en cas de grêle, produira une puissance de 1,9 MWc, soit l’équivalent de la consommation de 530 foyers. Il s’agit là d’une petite ferme solaire, capable de produire de l’électricité à l’échelon local
L’ensemble « agrivoltaïque », développé par la société spécialisée Sun’Agri, en collaboration avec la SEFRA (Station expérimentale Fruits Rhône-Alpes) et la chambre d’agriculture de la Drôme est constitué de panneaux photovoltaïques montés sur une ossature permettant de couvrir, comme une pergola, l’ensemble des arbres fruitiers. Les panneaux solaires peuvent pivoter à 90° et donc s’escamoter pour que les arbres et plus particulièrement les fruits puissent profiter de la lumière naturelle en pleine saison.
Si l’installation permet de protéger les arbres de la canicule en faisant de l’ombre aux heures les plus chaudes, elle permet aussi de réguler la pousse en fin d’hiver et éviter une croissance trop rapide des bourgeons en cas de redoux hivernal. Des bourgeons qui peuvent ensuite geler. L’avantage c’est que les panneaux solaires panneaux peuvent aussi protéger du gel. « On met les panneaux solaires à plat, ça protège et ça fait un effet de serre », explique Cécile MAGHÉRINI, la directrice générale de Sun’Agri. « Les différences que nous avons mesurées peuvent aller jusqu'à 3 degrés d'écart ». Un niveau suffisant pour éviter la catastrophe que connaissent de plus en plus d’arboriculteurs, en fin d’hiver.
L’installation agrivoltaïque d’Etoile-sur-Rhone comprend un démonstrateur d’une superficie de 2,6 hectares, permettant de tester son utilisation sur sept variétés d’abricots, cerises et nectarines. L’ensemble qui est équipé de filets paragrêles se déployant automatiquement en cas de grêle, produira une puissance de 1,9 MWc, soit l’équivalent de la consommation de 530 foyers. Il s’agit là d’une petite ferme solaire, capable de produire de l’électricité à l’échelon local
Une installation amortie par la vente de l’électricité
Un autre dispositif expérimental de 1 850 m² devrait également couvrir une variété de pêches Kinoléa, particulièrement sensibles aux aléas du climat. Les données agronomiques scientifiques récoltées via ce dispositif permettront d’affiner les algorithmes de pilotage des persiennes agrivoltaïques. « Cela va nous permettre d'accumuler beaucoup de données en un temps accéléré », ajoute Cécile MAGHÉRINI
A coté de chaque zone couverte par les panneaux photovolaïque, une zone témoin permet de comparer les résultats à l’issue de l’expérimentation. « Avec cette installation, nous allons pouvoir déterminer de manière très précise comment les cultures fruitières de la région réagissent au changement climatique, et surtout, comment notre technologie peut les protéger des différents aléas potentiellement dramatiques pour les agriculteurs », commente la directrice générale déléguée de Sun’Agri.
Mais cette installation, particulièrement innovante en zone rurale, a un coût : 800 000 € à l’hectare. Selon Sun’Agri, l’installation est intégralement amortie en vingt ans par la vente de l’électricité. L’énergie ainsi produite profitera aux entreprise et collectivités du territoire ayant souscrit un contrat de fourniture d’électricité auprès de Volterres, un fournisseur innovant d’électricité verte qui commercialise l’énergie renouvelable de producteurs indépendants en région.
Parallèlement à cette expérimentation, huit projets sont en construction chez des arboriculteurs dans les Pyrénées-Orientales, dans l'Aude, l'Hérault et également chez un producteur de la Drôme à Loriol.
A coté de chaque zone couverte par les panneaux photovolaïque, une zone témoin permet de comparer les résultats à l’issue de l’expérimentation. « Avec cette installation, nous allons pouvoir déterminer de manière très précise comment les cultures fruitières de la région réagissent au changement climatique, et surtout, comment notre technologie peut les protéger des différents aléas potentiellement dramatiques pour les agriculteurs », commente la directrice générale déléguée de Sun’Agri.
Mais cette installation, particulièrement innovante en zone rurale, a un coût : 800 000 € à l’hectare. Selon Sun’Agri, l’installation est intégralement amortie en vingt ans par la vente de l’électricité. L’énergie ainsi produite profitera aux entreprise et collectivités du territoire ayant souscrit un contrat de fourniture d’électricité auprès de Volterres, un fournisseur innovant d’électricité verte qui commercialise l’énergie renouvelable de producteurs indépendants en région.
Parallèlement à cette expérimentation, huit projets sont en construction chez des arboriculteurs dans les Pyrénées-Orientales, dans l'Aude, l'Hérault et également chez un producteur de la Drôme à Loriol.