Si vous avez l’occasion de vous promener à proximité des zones ostréicoles du littoral français, vous verrez certainement ces montagnes de déchets, filets et autres accessoires ostréicoles qui encombrent le paysage, au grand dam des conchyliculteurs.
Si les coquilles, riches en oligo-éléments, constituent, après passage au four et broyage, un formidable engrais pour les plantes, - une filière de recyclage s’est d’ailleurs organisée à proximité des bassins -, ce n’est pas le cas des poches qui passent de longs mois en mer et des coupelles qui servent à collecter les naissains d’huitre et qui s’entassent à proximité des entreprises ostréicoles.
Une jeune entreprise basée en Franche Comté, Purple Alternative Surface, a trouvé un autre usage écoresponsable à ces accessoires. En relation avec le Comité régional conchylicole de Charente-Maritime, la startup, spécialisée dans la perméabilité des sols a imaginé une ingénieuse invention qui permet de les transformer en dalles pour les parkings automobiles. Baptisée « Conchy l’Innov », cette dalle innovante et écologique est promue à un bel avenir.
L’idée est née de la rencontre entre Charlotte RHÔNE, responsable environnement et urbanisme du Comité régional conchylicole de Charente-Maritime avec Pierre QUINONERO et Sébastien MOLAS, co-fondateurs de l’entreprise Purple Alternative Surface, à bord du bateau du bateau Plastic Odyssey, un navire scientifique qui sensibilise à la pollution des océans.
C’est en montrant les poches et les coupelles, dont les industriels du recyclage ne savent que faire à cause des morceaux de coquilles, algues et autres déchets marins qui s’y sont incrustés, qu’a germé dans la tête des deux ingénieurs franc-comtois l’idée de les transformer en parkings écologiques.
Ces coupelles, poches et autres accessoires en plastique utilisés dans l’élevage des huitres ont une durée de vie de 10 à 15 ans. Ensuite, si elles ne sont pas entassées sauvagement à proximité des chantiers ostréicoles, elles sont envoyées en déchetterie faute de pouvoir les réutiliser. Grâce à « Conchy l’Innov », ces déchets sont broyés, réduits en paillettes, puis mélangés à une matière première gardée secrète, et fondus dans un moule pour créer des dalles hexagonales qui serviront à la création des futures places de parking.
Si les coquilles, riches en oligo-éléments, constituent, après passage au four et broyage, un formidable engrais pour les plantes, - une filière de recyclage s’est d’ailleurs organisée à proximité des bassins -, ce n’est pas le cas des poches qui passent de longs mois en mer et des coupelles qui servent à collecter les naissains d’huitre et qui s’entassent à proximité des entreprises ostréicoles.
Une jeune entreprise basée en Franche Comté, Purple Alternative Surface, a trouvé un autre usage écoresponsable à ces accessoires. En relation avec le Comité régional conchylicole de Charente-Maritime, la startup, spécialisée dans la perméabilité des sols a imaginé une ingénieuse invention qui permet de les transformer en dalles pour les parkings automobiles. Baptisée « Conchy l’Innov », cette dalle innovante et écologique est promue à un bel avenir.
L’idée est née de la rencontre entre Charlotte RHÔNE, responsable environnement et urbanisme du Comité régional conchylicole de Charente-Maritime avec Pierre QUINONERO et Sébastien MOLAS, co-fondateurs de l’entreprise Purple Alternative Surface, à bord du bateau du bateau Plastic Odyssey, un navire scientifique qui sensibilise à la pollution des océans.
C’est en montrant les poches et les coupelles, dont les industriels du recyclage ne savent que faire à cause des morceaux de coquilles, algues et autres déchets marins qui s’y sont incrustés, qu’a germé dans la tête des deux ingénieurs franc-comtois l’idée de les transformer en parkings écologiques.
Ces coupelles, poches et autres accessoires en plastique utilisés dans l’élevage des huitres ont une durée de vie de 10 à 15 ans. Ensuite, si elles ne sont pas entassées sauvagement à proximité des chantiers ostréicoles, elles sont envoyées en déchetterie faute de pouvoir les réutiliser. Grâce à « Conchy l’Innov », ces déchets sont broyés, réduits en paillettes, puis mélangés à une matière première gardée secrète, et fondus dans un moule pour créer des dalles hexagonales qui serviront à la création des futures places de parking.
Un concept qui joue un rôle important dans la lutte contre les inondations
Selon les concepteurs, trois places de parking de ce type permettent le recyclage d’environ 1.3 tonne de plastiques et surtout une meilleure gestion des déchets ostréicoles. Sans compter, et le mot n’est pas trop fort, que cette filière amène un complément de revenus aux ostréiculteurs qui peuvent ainsi les revendre pour la transformation. Un circuit court qui valorise la profession dans son ensemble.
Autre particularité de ces dalles, qui permettent d’installer une place de parking en mois de 2 heures, c’est qu’elles sont perméables et permettent à l’eau de s’infiltrer doucement dans le sol. Contrairement aux places en bitume ou béton dont l’imperméabilité entraine souvent des difficultés en matière d’écoulement des eaux, notamment lors d’averses importantes.
« Aujourd’hui la France artificialise environ 20 mille hectares. Soir l’équivalent de la ville de Marseille », explique Pierre QUINONERO, au micro de France Bleu. « En face, l’Europe a fait passer une loi qui vise à arrêter de construire sans cesse et d’imperméabiliser les sols. On est fiers de participer à la transition écologique via la création de ce nouveau revêtement ». En rendant les grandes surfaces de stationnement, perméables à la pluie, l’entreprise contribue à réduire la circulation de l’eau de surface et les catastrophes naturelles qu’elle entraine.
A titre expérimental, un parking a été conçu avec ces dalles à Bourcefranc-Le-Chapus (Charente-Maritime), à proximité du bassin ostréicole Marennes-Oléron. Nul doute que le concept devrait intéresser les villes côtières, dont les matériaux sont situés à proximité, mais aussi d’autres villes à la recherche d’aménagements plus respectueux de l’environnement.
Autre particularité de ces dalles, qui permettent d’installer une place de parking en mois de 2 heures, c’est qu’elles sont perméables et permettent à l’eau de s’infiltrer doucement dans le sol. Contrairement aux places en bitume ou béton dont l’imperméabilité entraine souvent des difficultés en matière d’écoulement des eaux, notamment lors d’averses importantes.
« Aujourd’hui la France artificialise environ 20 mille hectares. Soir l’équivalent de la ville de Marseille », explique Pierre QUINONERO, au micro de France Bleu. « En face, l’Europe a fait passer une loi qui vise à arrêter de construire sans cesse et d’imperméabiliser les sols. On est fiers de participer à la transition écologique via la création de ce nouveau revêtement ». En rendant les grandes surfaces de stationnement, perméables à la pluie, l’entreprise contribue à réduire la circulation de l’eau de surface et les catastrophes naturelles qu’elle entraine.
A titre expérimental, un parking a été conçu avec ces dalles à Bourcefranc-Le-Chapus (Charente-Maritime), à proximité du bassin ostréicole Marennes-Oléron. Nul doute que le concept devrait intéresser les villes côtières, dont les matériaux sont situés à proximité, mais aussi d’autres villes à la recherche d’aménagements plus respectueux de l’environnement.