On ne présente plus la ville d’Issy-les-Moulineaux, cité du Grand Paris et l’une des plus importantes portes d’entrée de la capitale. Cette dernière qui héberge les sièges sociaux de grandes entreprises internationales de l’écosystème digital et des télécommunications, s’implique depuis des années dans une démarche volontariste et participative avec les habitants via des applications numériques qui permettent à chacun de contribuer à l’intelligence de cette cité de 68 500 habitants.
Startup spécialisée dans la création de toutes les technologies permettant à des entreprises de créer très rapidement des agents conversationnels performants, autrement appelés « chatbot » même sans compétences techniques, la société CLEVY dont le siège social est installé à Saint-Ouen et dont l’un des co-fondateurs habite à Issy, n’a pas hésité à mettre à disposition, dans le cadre de la crise sanitaire que nous traversons, son savoir-faire au service de la collectivité.
« Comme nous avons l'habitude de travailler avec des organismes publics, vers mi-mars, au début du confinement, la direction interministérielle du numérique nous a approché pour concevoir un chatbot qui pourrait être affiché sur les pages des divers sites du gouvernement avec pour mission d'informer les Français sur l'épidémie de Covid », explique François Falala-Sechet, cofondateur de CLEVY et habitant d’Issy-les-Moulineaux. « Nous avions déjà commencé à travailler de notre propre initiative sur un petit chatbot d'information sur le sujet, bien moins ambitieux, et avons saisi l'occasion pour le perfectionner et montrer notre savoir-faire ».
L’idée ayant séduit les élus Isséens, l’entreprise a développé CovidBot.fr, un chatbot gratuit et très performant, intégrable facilement sur n'importe quel site et open-source pour garantir la transparence des données.
L’entreprise Audonienne qui souffre de la crise, comme bon nombre d’entreprises française affirme n’avoir répondu à aucune demande. Il s’agit pour cette dernière d’une initiative qui permet de contribuer à l’information de ceux qui se posent des questions, de l’autodiagnotic en passant par les gestes barrières, un quizz sur la pandémie, les masques et autres protections, ainsi que toutes les mesures prises par les autorités.
« Ce chatbot est né de notre seule volonté, à notre échelle, avec nos moyens de production, d'aider à lutter contre l'épidémie », poursuit François Falala-Sechet. « Certes nous ne sommes pas soignants ou nous ne produisons pas de matériel médical, mais être en mesure de proposer une information simple, de qualité, c'est déjà quelque chose »
Cet agent conversationnel intelligent, facilement utilisable permet de réaliser un autodiagnostic, lequel « permet aux usagers de mieux s'orienter, de ne pas encombrer les services d'urgence inutilement, et d'aider la recherche », souligne François Falala-Sechet
L'algorithme d'autodiagnostic de CovidBot a été créé par des médecins de l'AP-HP et de l'Institut Pasteur, et les données anonymes sont envoyées au projet COVID-TELE, une étude épidémiologique de grande échelle qui permet de mieux tracer l'évolution du virus, de ces deux institutions, dont CLEVY est partenaire.
Satisfaction pour la startup, CovidBot est aujourd'hui référencé sur les sites du Ministère de la Santé, de la Région Île-de-France, et de plusieurs réseaux de santé comme source fiable de contenu.
A ce jour, outre Issy-les-Moulineaux, une vingtaine de collectivités a intégré cet outil open-source sur leur site web. C’est notamment le cas de Carpentras, Orléans, Saintes, Biarritz... Mais aussi plusieurs entreprises, grandes ou petites, comme Boulanger, MyLittleParis, Adisseo, Insign... « On estime qu'aujourd'hui que près de 200 000 utilisateurs de toute la France ont échangé près de 2 millions de messages avec le chatbot covidbot.fr en un peu moins d'un mois », se réjouit François Falala-Sechet . « C'est l'un des chatbots les plus utilisés en France en ce moment, tous secteurs confondus ».
Des pays étrangers, également à la recherche d’outils d’informations fiables sont en cours d’adaptation de l’agent intelligent français. C’est le cas notamment du gouvernement Philippin, et de plusieurs pays d’Afrique dans le cadre d’initiatives citoyennes. « C'est une grande fierté pour nous », conclut le chef d’entreprise, ravi de contribuer, à son niveau, à l’information dont chacun a besoin pour éviter une trop grande propagation de l’épidémie.
Startup spécialisée dans la création de toutes les technologies permettant à des entreprises de créer très rapidement des agents conversationnels performants, autrement appelés « chatbot » même sans compétences techniques, la société CLEVY dont le siège social est installé à Saint-Ouen et dont l’un des co-fondateurs habite à Issy, n’a pas hésité à mettre à disposition, dans le cadre de la crise sanitaire que nous traversons, son savoir-faire au service de la collectivité.
« Comme nous avons l'habitude de travailler avec des organismes publics, vers mi-mars, au début du confinement, la direction interministérielle du numérique nous a approché pour concevoir un chatbot qui pourrait être affiché sur les pages des divers sites du gouvernement avec pour mission d'informer les Français sur l'épidémie de Covid », explique François Falala-Sechet, cofondateur de CLEVY et habitant d’Issy-les-Moulineaux. « Nous avions déjà commencé à travailler de notre propre initiative sur un petit chatbot d'information sur le sujet, bien moins ambitieux, et avons saisi l'occasion pour le perfectionner et montrer notre savoir-faire ».
L’idée ayant séduit les élus Isséens, l’entreprise a développé CovidBot.fr, un chatbot gratuit et très performant, intégrable facilement sur n'importe quel site et open-source pour garantir la transparence des données.
L’entreprise Audonienne qui souffre de la crise, comme bon nombre d’entreprises française affirme n’avoir répondu à aucune demande. Il s’agit pour cette dernière d’une initiative qui permet de contribuer à l’information de ceux qui se posent des questions, de l’autodiagnotic en passant par les gestes barrières, un quizz sur la pandémie, les masques et autres protections, ainsi que toutes les mesures prises par les autorités.
« Ce chatbot est né de notre seule volonté, à notre échelle, avec nos moyens de production, d'aider à lutter contre l'épidémie », poursuit François Falala-Sechet. « Certes nous ne sommes pas soignants ou nous ne produisons pas de matériel médical, mais être en mesure de proposer une information simple, de qualité, c'est déjà quelque chose »
« C'est l'un des chatbots les plus utilisés en France en ce moment, tous secteurs confondus ».
Cet agent conversationnel intelligent, facilement utilisable permet de réaliser un autodiagnostic, lequel « permet aux usagers de mieux s'orienter, de ne pas encombrer les services d'urgence inutilement, et d'aider la recherche », souligne François Falala-Sechet
L'algorithme d'autodiagnostic de CovidBot a été créé par des médecins de l'AP-HP et de l'Institut Pasteur, et les données anonymes sont envoyées au projet COVID-TELE, une étude épidémiologique de grande échelle qui permet de mieux tracer l'évolution du virus, de ces deux institutions, dont CLEVY est partenaire.
Satisfaction pour la startup, CovidBot est aujourd'hui référencé sur les sites du Ministère de la Santé, de la Région Île-de-France, et de plusieurs réseaux de santé comme source fiable de contenu.
A ce jour, outre Issy-les-Moulineaux, une vingtaine de collectivités a intégré cet outil open-source sur leur site web. C’est notamment le cas de Carpentras, Orléans, Saintes, Biarritz... Mais aussi plusieurs entreprises, grandes ou petites, comme Boulanger, MyLittleParis, Adisseo, Insign... « On estime qu'aujourd'hui que près de 200 000 utilisateurs de toute la France ont échangé près de 2 millions de messages avec le chatbot covidbot.fr en un peu moins d'un mois », se réjouit François Falala-Sechet . « C'est l'un des chatbots les plus utilisés en France en ce moment, tous secteurs confondus ».
Des pays étrangers, également à la recherche d’outils d’informations fiables sont en cours d’adaptation de l’agent intelligent français. C’est le cas notamment du gouvernement Philippin, et de plusieurs pays d’Afrique dans le cadre d’initiatives citoyennes. « C'est une grande fierté pour nous », conclut le chef d’entreprise, ravi de contribuer, à son niveau, à l’information dont chacun a besoin pour éviter une trop grande propagation de l’épidémie.