Aujourd'hui les rues des villes sont désertes. Quand retrouveront-elles et sous quelles conditions leur activité quotidienne. Ce sont les questions que soulève France Urbaine. (Photo Adobe Stock)
L’après confinement contre le Covid-19 est sur toutes les lèvres. Pour certains et notamment les plus jeunes et leurs parents, ce sera le 11 mai prochain, si tout va bien d’ici là. Mais pour les autres. Et si le virus redoublait d’intensité, entamant tout en mutant, une seconde vague encore plus destructrice que la première. Bien sûr, c’est un scénario que personne n’ose envisager. Et pourtant les chiffres sont là. Il suffit d’observer les chiffres du nombre d’hospitalisation et de lits disponibles en réanimation, chaque début de semaine, pour comprendre, qu’une semaine plus tôt nos concitoyens ont fait preuve d’un certain relachement, ne se souciant plus des consignes draconniennes imposées par les autorités. Oubliant même pour certains les élémentaires protections contre la propagation de ce virus qui fait toujours autant de victimes.
Malgré tout, il va bien falloir s’en sortir un jour et si l’on ne veut voir notre pays sombrer dans le chaos, envisager des solutions qui prennent en compte les raisons de cette catastrophe économique, mais aussi sociale et humaine. Et si personne n’était vraiment préparer à l’entrée en confinement total, il va bien falloir préparer sa sortie. C’est tout au moins ce qu’envisagent les élus locuax, qui ont ouvert avec l’Etat, une phase de concertation à laquelle France Urbaine, « dans une logique de dialogue permanent et de responsabilité », a décidé de prendre toute sa part.
Le 24 Avril dernier, l’association des des grandes villes, métropoles, communautés urbaines et d’agglomération de France, en première ligne face au Covid-19, comme toutes les structures républicaines, a publié la contribution la contribution qu’elle a apporté, auprès de l’Etat, à la préparation du déconfinement.
Cette contribution se décline en huit thématiques, essentielles aux yeux des élus locaux : Culture, Développement économique, Education et petite enfance, Organisation du travail, Santé, Sport, Tourisme et Transports.
Elaborée sous formes de fiches techniques, en lien avec les élus et les techniciens siégeant dans les commissions thématiques de France urbaine, cette contribution établit un état des lieux de la situation sur les territoires urbains, recense les difficultés rencontrées et formule des propositions visant à élaborer une stratégie de déconfinement précise, opérationnelle, différenciée et adaptée aux réalités des territoires.
A travers ces fiches, très détaillées les élus locaux font la part des choses entre les missions régaliennes de l’Etat, et la mise en place d’une stratégie nationale fixant les responsabilités des uns et des autres. C’est le cas notamment de la Santé, secteur opérant au plus proche des personnes infectées. « Qui fait quoi ? », questionnent les élus locaux. « Les questions sanitaires et de santé publique ne relèvent pas des compétences des collectivités, mais de l’Etat ». Face à la crise sanitaire et dans un contexte d’incertitude quant à son évolution, l’Etat doit assumer pleinement son rôle en la matière et fixer une doctrine et une organisation claires permettant aux territoires, dans le champ de leurs compétences, d’accompagner au mieux les mesures prises et d’anticiper leurs impacts locaux.
En prise directe avec leurs concitoyens, bombardés de questions, les élus locaux veulent tout savoir sur la distribution de masques, leurs types, les tests qui seront mis en place, les locaux à prévoir pour isoler les personnes concernées. Seul point non abordé : la question de la surveillance et notamment du tracking des personnes infectées.
Même problématique concernant l’économie, laquelle est déjà mise à mal sur l’ensemble des territoires. Les aides de l’Etat de pourront pas sortir tout le monde de la difficulté. L’association en appelle au maintien de la solidarité et de la production locales déjà développés au travers de plateformes d’entraide entre producteurs. Elle demande à différencier le soutien aux entreprises en prenant en compte leurs engagements, selon deux voies significatives et impactantes pour la suite : l’environnement et l’emploi. Elle demande également plus de cohérence et de fluidité dans les échanges entre les autorités publiques, dans lesquelles les collectivités sont parties prennantes.
Enfin que dire de la Culture, dont la plupart des événements programmés ont vu leur programmation remise aux calendes grecques. Là encore les élus locaux souhaitent disposer d’une doctrine claire et détaillées en matière de réouverture des structures concernées, le plus souvent des associations, très fragiles sur le plan économique, mais aussi en matière de contraintes sanitaires. Idem pour la reprise des activités sportifs et des activités sportives passant nécéssaires par des regroupements. L’association avance des solutions, mais a besoin d’une confirmation claire et précises.
« Cette crise sanitaire inédite et particulièrement violente tant au niveau humain, sanitaire, social qu’économique, est une épreuve que l’Etat et les collectivités locales doivent traverser collectivement, en toute responsabilité et en toute humilité », avoue France urbaine qui attend « l’annonce d’une doctrine sanitaire claire et précise en début de semaine prochaine », avant de prendre et prendre part à la dernière réunion de concertation prévue le 27 avril prochain
Malgré tout, il va bien falloir s’en sortir un jour et si l’on ne veut voir notre pays sombrer dans le chaos, envisager des solutions qui prennent en compte les raisons de cette catastrophe économique, mais aussi sociale et humaine. Et si personne n’était vraiment préparer à l’entrée en confinement total, il va bien falloir préparer sa sortie. C’est tout au moins ce qu’envisagent les élus locuax, qui ont ouvert avec l’Etat, une phase de concertation à laquelle France Urbaine, « dans une logique de dialogue permanent et de responsabilité », a décidé de prendre toute sa part.
Le 24 Avril dernier, l’association des des grandes villes, métropoles, communautés urbaines et d’agglomération de France, en première ligne face au Covid-19, comme toutes les structures républicaines, a publié la contribution la contribution qu’elle a apporté, auprès de l’Etat, à la préparation du déconfinement.
Cette contribution se décline en huit thématiques, essentielles aux yeux des élus locaux : Culture, Développement économique, Education et petite enfance, Organisation du travail, Santé, Sport, Tourisme et Transports.
Elaborée sous formes de fiches techniques, en lien avec les élus et les techniciens siégeant dans les commissions thématiques de France urbaine, cette contribution établit un état des lieux de la situation sur les territoires urbains, recense les difficultés rencontrées et formule des propositions visant à élaborer une stratégie de déconfinement précise, opérationnelle, différenciée et adaptée aux réalités des territoires.
« Cette crise sanitaire inédite est une épreuve que l’Etat et les collectivités locales doivent traverser collectivement ».
A travers ces fiches, très détaillées les élus locaux font la part des choses entre les missions régaliennes de l’Etat, et la mise en place d’une stratégie nationale fixant les responsabilités des uns et des autres. C’est le cas notamment de la Santé, secteur opérant au plus proche des personnes infectées. « Qui fait quoi ? », questionnent les élus locaux. « Les questions sanitaires et de santé publique ne relèvent pas des compétences des collectivités, mais de l’Etat ». Face à la crise sanitaire et dans un contexte d’incertitude quant à son évolution, l’Etat doit assumer pleinement son rôle en la matière et fixer une doctrine et une organisation claires permettant aux territoires, dans le champ de leurs compétences, d’accompagner au mieux les mesures prises et d’anticiper leurs impacts locaux.
En prise directe avec leurs concitoyens, bombardés de questions, les élus locaux veulent tout savoir sur la distribution de masques, leurs types, les tests qui seront mis en place, les locaux à prévoir pour isoler les personnes concernées. Seul point non abordé : la question de la surveillance et notamment du tracking des personnes infectées.
Même problématique concernant l’économie, laquelle est déjà mise à mal sur l’ensemble des territoires. Les aides de l’Etat de pourront pas sortir tout le monde de la difficulté. L’association en appelle au maintien de la solidarité et de la production locales déjà développés au travers de plateformes d’entraide entre producteurs. Elle demande à différencier le soutien aux entreprises en prenant en compte leurs engagements, selon deux voies significatives et impactantes pour la suite : l’environnement et l’emploi. Elle demande également plus de cohérence et de fluidité dans les échanges entre les autorités publiques, dans lesquelles les collectivités sont parties prennantes.
Enfin que dire de la Culture, dont la plupart des événements programmés ont vu leur programmation remise aux calendes grecques. Là encore les élus locaux souhaitent disposer d’une doctrine claire et détaillées en matière de réouverture des structures concernées, le plus souvent des associations, très fragiles sur le plan économique, mais aussi en matière de contraintes sanitaires. Idem pour la reprise des activités sportifs et des activités sportives passant nécéssaires par des regroupements. L’association avance des solutions, mais a besoin d’une confirmation claire et précises.
« Cette crise sanitaire inédite et particulièrement violente tant au niveau humain, sanitaire, social qu’économique, est une épreuve que l’Etat et les collectivités locales doivent traverser collectivement, en toute responsabilité et en toute humilité », avoue France urbaine qui attend « l’annonce d’une doctrine sanitaire claire et précise en début de semaine prochaine », avant de prendre et prendre part à la dernière réunion de concertation prévue le 27 avril prochain