La Flexy de MILLA, exposée devant le siège de la SNCF à Paris (Photo Milla)
Des trains partout. C’était alors le discours appuyé de Jean-Baptiste DJEBBARI, le ministre des Transports, lors de son entrée au Gouvernement. « L’État souhaite impulser le rassemblement de tous les acteurs au sein d’une filière d’innovation pour redévelopper le « train léger » en France. » avait déclaré le ministre lors d’une interview accordée au magazine Détours. Allait-on rouvrir les petites lignes qui desservaient les territoires ruraux, dont l’exploitation avait été abandonnée par manque de rentabilité ? Chacun se demandait comment le ministre envisageait ce retour au ferroviaire.
La réponse est venue dernièrement sous le nom de Flexy, une petite navette électrique de neuf places, conçue par la startup MILLA, capable de circuler aussi bien sur les voies ferrées que sur la route. Ce nouveau petit train léger, va permettre de donner un nouvel usage aux voies ferrées dont l’exploitation a été abandonnée et surtout réduire les coûts de fonctionnement des solutions ferroviaires classiques qui circulaient à moitié vide.
Pour Frédéric MATHIS, le Président de MILLA, lequel travaille depuis plus de 20 ans dans l’industrie automobile, où il a été de programme et responsable de l’innovation, notamment dans le groupe Renault, où il a travaillé sur le premier programme de véhicule autonome de la marque, c’est la consécration.
« MILLA a été retenu pour sa capacité à produire des véhicules robustes et innovants, pouvant être déployés au besoin, en mode conduite autonome, sans conducteur », commente Frédéric MATHIS qui remercie la SNCF d’avoir choisi MILLA pour fournir les navettes rail-route dont elle a besoin « C’est un très beau projet qui permet de mettre en place une vraie solution de mobilité pour tous. »
Pour l’heure, cette petite navette qui est destinée à relancer les petites lignes abandonnées par la SNCF, tout en offrant une alternative à la voiture individuelle pour la desserte des territoires ruraux, ne sera pas totalement autonome. Un chauffeur prendra place à bord pour la diriger, notamment sur route ouverte.
« Notre future navette rail-route FLEXY est une solution de mobilité disruptive 100% électrique permettant d’emprunter à la fois les petites lignes ferroviaires et les petites routes pour relier les communes rurales entre elles, et faciliter leur accès aux gares et au train », explique David BOROT, Directeur de Tech4Mobility (programme Innovation & Recherche du Groupe SNCF), et Directeur des Programmes d’innovation Mobilités émergentes.
Si la navette Flexy a été retenue par la compagnie ferroviaire française, « ce n’est qu’en 2024 qu’un premier exemplaire circulera sur une ligne pilote en région », complète David BOROT. Pour l’heure MILLA a été désigné comme partenaire officiel au « Sommet Ferroviaire Européen » qui réunit toutes les entreprises ferroviaires européennes, au siège de la SNCF à Paris. Une exposition intitulée : « Le rail, vers un transport plus vert et plus innovant » qui se tient jusqu’au 4 mars, en marge de ce sommet, permet à MILLA de bénéficier d’une valorisation exceptionnelle auprès des acteurs des territoires en charge du transport de voyageurs.
La petite navette roulera à 60 km/h, à la fois sur les rails et la route, afin d’acheminer les habitants des zones rurales ou périurbaines, au plus près de leur lieu de vie et activités, sans se limiter à un arrêt en gare, sauf pour rejoindre une ligne en service. Cette possibilité permettra aux habitants des territoires concernés de ne plus prendre leur voiture pour accéder au train le plus proche. Le petit véhicule, au design particulier, dispose de neuf places assises et la conduite, manuelle pour l’instant, sera assurée par un conducteur dédié. Les utilisateurs pourront réserver leur place, à partir d’une application mobile qui leur permettra de connaitre la position de la navette, en temps réel.
Selon la SNCF, 80 % du trajet de Flexy sera réalisé sur rail. Mais son installation sur les territoires concernés nécessitera quelques aménagements, notamment pour le passage des rails à la route et les croisements ferroviaires entre les navettes.
Pour la compagnie ferroviaire française qui teste des nouvelles solutions de mobilité collectives et partagées destinées en priorité aux territoires peu denses (ruraux et diffus), dans le cadre de son programme T4M, ces expérimentations ou démonstrateurs doivent permettre aux territoires et au Groupe SNCF « de dé-risquer de nouvelles technologies, de nouveaux usages clients et de tester des modèles d’affaires propres à ces territoires ».
Dans le cadre de ce programme, il s’agit de « réduire la fracture territoriale, favoriser la cohésion sociale, accompagner le développement démographique et économique, décarboner les mobilités et augmenter la part du ferroviaire dans les territoires moins denses ». Le projet de navettes rail-route Flexy a pour objectif d’adapter au ferroviaire des solutions et technologies automobiles, afin de concevoir un nouveau système de transport collectif et offrir de nouveaux matériels moins capacitaires et complémentaires du TER et du futur train léger.
La réponse est venue dernièrement sous le nom de Flexy, une petite navette électrique de neuf places, conçue par la startup MILLA, capable de circuler aussi bien sur les voies ferrées que sur la route. Ce nouveau petit train léger, va permettre de donner un nouvel usage aux voies ferrées dont l’exploitation a été abandonnée et surtout réduire les coûts de fonctionnement des solutions ferroviaires classiques qui circulaient à moitié vide.
Pour Frédéric MATHIS, le Président de MILLA, lequel travaille depuis plus de 20 ans dans l’industrie automobile, où il a été de programme et responsable de l’innovation, notamment dans le groupe Renault, où il a travaillé sur le premier programme de véhicule autonome de la marque, c’est la consécration.
« MILLA a été retenu pour sa capacité à produire des véhicules robustes et innovants, pouvant être déployés au besoin, en mode conduite autonome, sans conducteur », commente Frédéric MATHIS qui remercie la SNCF d’avoir choisi MILLA pour fournir les navettes rail-route dont elle a besoin « C’est un très beau projet qui permet de mettre en place une vraie solution de mobilité pour tous. »
Pour l’heure, cette petite navette qui est destinée à relancer les petites lignes abandonnées par la SNCF, tout en offrant une alternative à la voiture individuelle pour la desserte des territoires ruraux, ne sera pas totalement autonome. Un chauffeur prendra place à bord pour la diriger, notamment sur route ouverte.
« Notre future navette rail-route FLEXY est une solution de mobilité disruptive 100% électrique permettant d’emprunter à la fois les petites lignes ferroviaires et les petites routes pour relier les communes rurales entre elles, et faciliter leur accès aux gares et au train », explique David BOROT, Directeur de Tech4Mobility (programme Innovation & Recherche du Groupe SNCF), et Directeur des Programmes d’innovation Mobilités émergentes.
« Le rail, vers un transport plus vert et plus innovant »
Si la navette Flexy a été retenue par la compagnie ferroviaire française, « ce n’est qu’en 2024 qu’un premier exemplaire circulera sur une ligne pilote en région », complète David BOROT. Pour l’heure MILLA a été désigné comme partenaire officiel au « Sommet Ferroviaire Européen » qui réunit toutes les entreprises ferroviaires européennes, au siège de la SNCF à Paris. Une exposition intitulée : « Le rail, vers un transport plus vert et plus innovant » qui se tient jusqu’au 4 mars, en marge de ce sommet, permet à MILLA de bénéficier d’une valorisation exceptionnelle auprès des acteurs des territoires en charge du transport de voyageurs.
La petite navette roulera à 60 km/h, à la fois sur les rails et la route, afin d’acheminer les habitants des zones rurales ou périurbaines, au plus près de leur lieu de vie et activités, sans se limiter à un arrêt en gare, sauf pour rejoindre une ligne en service. Cette possibilité permettra aux habitants des territoires concernés de ne plus prendre leur voiture pour accéder au train le plus proche. Le petit véhicule, au design particulier, dispose de neuf places assises et la conduite, manuelle pour l’instant, sera assurée par un conducteur dédié. Les utilisateurs pourront réserver leur place, à partir d’une application mobile qui leur permettra de connaitre la position de la navette, en temps réel.
Selon la SNCF, 80 % du trajet de Flexy sera réalisé sur rail. Mais son installation sur les territoires concernés nécessitera quelques aménagements, notamment pour le passage des rails à la route et les croisements ferroviaires entre les navettes.
Pour la compagnie ferroviaire française qui teste des nouvelles solutions de mobilité collectives et partagées destinées en priorité aux territoires peu denses (ruraux et diffus), dans le cadre de son programme T4M, ces expérimentations ou démonstrateurs doivent permettre aux territoires et au Groupe SNCF « de dé-risquer de nouvelles technologies, de nouveaux usages clients et de tester des modèles d’affaires propres à ces territoires ».
Dans le cadre de ce programme, il s’agit de « réduire la fracture territoriale, favoriser la cohésion sociale, accompagner le développement démographique et économique, décarboner les mobilités et augmenter la part du ferroviaire dans les territoires moins denses ». Le projet de navettes rail-route Flexy a pour objectif d’adapter au ferroviaire des solutions et technologies automobiles, afin de concevoir un nouveau système de transport collectif et offrir de nouveaux matériels moins capacitaires et complémentaires du TER et du futur train léger.